Plusqu’une marque de fabrique, ARNO est une personnalité, un accent, une voix, qui font à jamais partie de notre patrimoine. Attendez-vous donc à un concert fort et touchant qui n’oubliera évidemment pas ses plus grands succès : de Putain Putain à Chic et Pas Cher sans oublier Les Filles Du Bord De Mer, Oh La La La3, Les Yeux de Ma Mère et Mourir A
Malheureusement, nous n'avons pas encore les paroles de la chanson "Les Yeux De Ma Mere [Live] [Live]". Nous avons ajouté la chanson à notre site sans les paroles afin que vous puissiez l'écouter et dire aux autres ce que vous en pensez. Chez LetsSingIt, nous faisons de notre mieux pour fournir des paroles à toutes les chansons. Nous avons une grande équipe de modérateurs qui travaillent jour et nuit Ou peut-être pouvez-vous nous aider. Si vous avez les paroles de cette chanson, ce serait formidable si vous pouviez nous les soumettre. Cela nous aidera certainement, ainsi que les autres visiteurs! soumettre ces paroles L'équipe LetsSingIt
Nousavons relevé près de trente adaptations ou évocations dont certaines sont des bijoux. N’hésitez pas à suggérer des titres. On les intègrera avec plaisir dans ce cycle. ***** Une chance assez exceptionnelle a fait que presque toutes les références relevées sont disponibles sur Youtube. Ce n'est pas le cas de cet album de la
Ma mère elle a quelque choseQuelque chose dangereuseQuelque chose d'une allumeuseQuelque chose d'une emmerdeuseElle a des yeux qui tuentMais j'aime ses mains sur mon corpsJ'aime l'odeur au-dessous de ses brasOui je suis comme çaDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreL'amour je trouve ça toujoursDans les yeux de ma mèreDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreMa mère elle m'écoute toujoursQuand je suis dans la merdeElle sait quand je suis con et faibleEt quand je suis bourré comme une baleineC'est elle qui sait que mes pieds puentC'est elle qui sait comment j'suis nuMais quand je suis maladeElle est la reine du suppositoireDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreL'amour je trouve ça toujoursDans les yeux de ma mèreDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreMa mère a quelque choseQuelque chose dangereuseQuelque chose d'une allumeuseQuelque chose d'une emmerdeuseDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreDans les yeux de ma mèreIl y a toujours une lumièreDans les yeux de ma mèreHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
Mamère était belle. Bon, peut-être pas forcément selon les canons usuellement définis par la presse féminine – ces journaux pour bourgeoises frivoles et désœuvrées qu'elle aimait détester, et dont certains articles la mettaient hors d'elle – mais, sauf à disséquer un à un les arguments de sa prestance (longs cheveux bruns, vers la fin, lui tombant sur le cou en Assassin's Creed Unity est un jeu-vidéo d'action-aventure sorti en 2014. La Tragédie de Jacques de Molay[] Narrateur Jacques de Molay était le dernier membre de l'ordre héroïque des Chevaliers du Temple, un homme de principes et un esprit brillant dont la confiance fut trahie. Dans cet épisode de Héros Déchus, découvrez les dernières heures tragiques de Jacques de Molay à travers le regard de l'un de ses plus proches amis et conseillers. Paris, 13 octobre 1307. Garde Qui va là ? Floyrac Un ami du Temple. Garde Floyrac... le message du Conseil était formel. Tu n'es pas le bienvenu ici. Floyrac Je dois parler au Grand Maître. Garde Il est en séance. Avec les autres. Une autre fois, peut-être. Floyrac Le roi Philippe désapprouve. Floyrac présenta au garde un mandat d'arrêt signé par le roi. Garde Va au diable. Je me demande bien pourquoi tu ne pourris pas au fond d'un cachot... Le garde ouvrit la porte, et Floyrac en profita pour lui planter une dague dans le dos, avant de pénétrer dans l'enceinte du Temple suivi de la garde du roi. Alerté par leur arrivée, Jacques de Molay et ses hommes mirent fin à leur réunion. Jacques Nous avons été trahis ! À vos épées, Messieurs ! Défendez le Temple ! Les hommes de Jacques, ainsi que son proche conseiller, plongèrent au cœur de la bataille. Jacques Pas toi, mon frère... J'ai une autre tâche à te confier. Viens avec moi. Conseiller Le roi Philippe a agi plus vite que prévu. Jacques Mmh... Quelqu'un d'autre le manipule. Conseiller Le pape ? Jacques Les Assassins. Conseiller Les Assassins ? Cela fait des décennies que les khans mongols ont sapé leur pouvoir... Jacques Les Assassins existaient bien avant Masyaf, mon ami. Leurs illusions anarchiques sont aussi virulentes que la peste, et encore plus tenaces. Nous ne triompherons pas ce soir. Mais si tu te hâtes, notre Ordre peut être sauvé. Conseiller Que dois-je faire ? Jacques Rends-toi à la tour. Prends l'épée et le livre. Cache-les. Ils ne doivent pas tomber entre les mains des Assassins ! Conseiller Grand Maître, je ne... Jacques Va ! Templier 1 Hâte-toi, mon frère ! La sagesse du Grand Maître ne doit pas s'éteindre avec nous !Nous ne les retiendrons pas longtemps ! Le conseiller traversa le champ de bataille et courut au pied de la tour. Conseiller Abaissez le pont-levis ! Abaissez-le ! Bon sang. Je dois trouver un autre chemin. Grâce aux échelles posées ci et là et à son agilité, le conseiller escalada la tour et entra à l'intérieur. Une épaisse fumée avait inondé le château, et des hommes s'affrontaient dans la bibliothèque. Templier 2 Arrêtez-le ! Templier 3 Empêchez-le de passer ! Le conseiller s'approcher d'un garde à terre. Templier 4 La tour ! Ils sont entrés dans la tour ! Ils ont pris... Le conseiller remarqua la présence d'un Assassin, Thomas de Carneillon, lequel sauta par la fenêtre pour atterrir dans une charrette de foin. Le conseiller se lança immédiatement à sa poursuite, jusqu'à l'affronter directement à l'épée. Thomas s'écroula sous ses coups et fit tomber l'Épée d'Éden qu'il venait de dérober aux Templiers. Le conseiller la ramassa et projeta l'Assassin au sol grâce à son pouvoir. Désormais en possession de l'Épée et du Codex, le conseiller les remit en sécurité dans la crypte du Temple. En sortant, il vit que de Molay venait d'être fait prisonnier, mais avant d'avoir pu agir, Thomas intervint et planta sa lame secrète dans l'abdomen du conseiller. Sept ans plus tard, en 1314, de Molay et ses frères furent brûlés vifs. Avant de mourir, Jacques s'adressa directement au pape et au roi Philippe, qui assistaient à leur exécution. Jacques Pape Clément, entends-moi ! Avant que l'année ne soit écoulée, tu répondras de tes crimes devant le Seigneur tout-puissant. Et toi, roi Philippe, même le plus abominable des châtiments ne saurait effacer les maux que tu as infligés au Temple... hmpf. Je vous maudis ! Soyez maudits jusqu'à la treizième génération de votre sang ! Soyez tous damnés ! Narrateur Ainsi prit fin l'Ère de la Sagesse, consumée par les flammes de la faim et de la colère. Les chevaliers du Temple, les fiers gardiens ancestraux de la paix, de l'ordre et de la sagesse, venaient tous de s'éteindre… Présent – Bishop et Deacon[] Bishop ... Ouais, on va lancer un mouchard. Au moindre signe d'Abstergo, sors-moi de là. C'est bon, j'ai un visuel. Hé, salut... Tu dois trouver ça déstabilisant, alors écoute bien. Je m'appelle Bishop... Bon, c'est pas mon vrai nom... mais t'as pas besoin d'en savoir plus. Écoute bien ce que je vais te dire. Abstergo se sert de toi, ils piratent tes neurones dans le but de fouiller des mémoires génétiques. Cette organisation a déjà pris le contrôle d'un grand nombre de sociétés, des gouvernements, des médias et des ONG... mais maintenant, ils ont décidé de s'approprier l'Histoire. C'est vraiment flippant, je sais. Mais notre mission est de les arrêter. Et on a besoin de ton aide. Deacon, euh... charge la séquence génétique AD16-B13-i87. Deacon Je te prépare ça. Bishop La semaine dernière, on a piraté une banque de mémoires non séquencées sur les serveurs Helix d'Abstergo. Pour le moment, on aimerait te faire explorer une partie de la vie d'Arno, histoire que tu comprennes un peu mieux le combat qu'on mène. Après ça, tu pourras choisir pour quel camp tu veux te battre. C'est à toi de voir. Souvenirs de Versailles[] Charles et Arno arrivèrent au Château de Versailles, et Arno Charles Arno ! Arno s'assit sur un fauteuil. Arno Ne puis-je pas venir avec vous, père ? Charles Courage, mon garçon. Charles lui montra sa montre à gousset. Charles Tu vas m'attendre ici et je reviendrai quand cette aiguille sera en haut. Arno Ce sera très long ? Charles Moins long que tu ne crois. Et à mon retour, nous irons voir le feu d'artifice. Et, Arno... pas "d'exploration", compris ? Arno Oui, père. Alors que son père venait de s'absenter, Arno vit une petite fille courir au loin. Élise Tu préfères t'asseoir à côté de ce vieux pruneau ? Allez, viens !Tu ne veux pas venir ?Tu es trop lent...Par ici ! Arno suivit la petite fille, et bouscula un serviteur. Serviteur Mon cochon de lait ! Gardes ! Attrapez-les ! Citoyen 1 Et n'essayez pas de filer ! Attendez un peu que les gardes arrivent ! Citoyen 2 Ce n'est pas la fille de de la Serre ? Élise Vite, dépêche-toi !Tu veux vraiment qu'on t'attrape ? Arrivés dans une pommeraie, Élise lui désigna une coupe débordant de pommes. Élise Je parie que tu n'oses pas en voler une... Garde Voleur ! Remets ça en place ! Elles sont destinées à Sa Majesté, et pas aux gueux comme toi !Par l'enfer... que s'est-il passé ?Bon sang. Mais qu'est-ce qui se passe ici ?Connais-tu le sort qu'on réserve aux voleurs ?Repose ça tout de suite !Ah, je te tiens ! Si Arno venait à être attrapé, il devait remettre la pomme au garde. Garde Qu'avons-nous là ? Un voleur ? Arno N-non, Monsieur. Pardon. Arno retrouva la petite fille. Élise Vite, par ici !Tu as vu leurs têtes quand on a volé ces pommes ? Les deux enfants sourirent. Arno Je m'appelle Arno. Élise Élise. Arno Je suis venu avec mon père. Élise Moi aussi. Il a une "affaire importante avec le roi". Arno Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Des cris se firent entendre. Élise Chht. Écoute. Ne t'en fais pas, ils ne penseront jamais à nous chercher ici. Arno fit face aux gardes. Arno C'est de ma faute, c'est moi qui ai pris ces pommes. Les gardes coururent sous leurs nez, sans prêter attention aux deux enfants. Élise Viens, on va voir où ils vont ! Presse-toi ! Vite ! Il est arrivé quelque chose ! Ils vont s'en aller ! Allez ! Citoyen Monsieur Franklin, j'espère que cette affaire ne ternira pas l'image que vous vous faites de notre pays. Franklin Si nous jugions les nations à l'aune des actes de leurs criminels, nous mériterions d'être traîtés de barbares. François Élise ? Arno jeta un œil à la montre à gousset. Arno Père ? François Viens ici, tout de suite ! Arno Père ! Arno découvrit le corps de son père derrière la foule qui s'était attroupée autour de lui. Citoyen Viens, mon garçon ! François Arno. Arno. Regarde-moi. Arno se retourna brièvement vers Élise et son père, François de la Serre, et treize ans s'écoulèrent. Victor Tu ne sais pas gagner sans tricher, alors il faut que tu voles, maudit chien ! Arno Du calme, Victor ! Je suis juste venu pour ma montre. Victor C'est MA montre ! Je l'ai gagnée à l'honnête ! Arno Je serais de ton avis si on vivait dans un monde honnête, Victor. Mais... ce n'est pas le cas. On est en France. Victor Je vais te tuer ! Arno Ouh. Fais attention à toi ! Tu vas te faire mal ! Victor renversa la table. Victor Rragh ! Arno sauta par la fenêtre, mais Victor le fit chuter. Arno Oumf ! Arno fit tomber sa montre aux pieds du frère de Victor, Hugo, qui la ramassa. Arno J'étais justement en train de discuter avec ton frère... Victor Hugo... va chercher la maréchaussée. Arno Eh, pas si vite... Diable. Hugo Je le tiens, Victor !Il ne mettra pas la main dessus ! Arno bouscula un passant. Citoyen Ah, qu'est-ce donc ! Arno Pardon ! Hugo Du vent ! Arno glissa sous une table. Femme Quelles manières ! Arno Pardon, Madame. Hugo Hors de mon chemin !Laissez-moi passer ! Arno Allons, Messieurs ! Nous trouverons bien un moyen de nous entendre ! Victor Je vais te tuer ! Hugo Rragh ! Citoyen À quoi cela rime-t-il ? Hugo Tais-toi ! Arno Pardonnez-lui, il n'est pas civilisé. Arno parvint à plaquer Hugo au sol. Arno Un crétin de forgeron dans ton genre ne sait même pas lire l'heure... Victor Répète un peu si tu l'oses. Arno Euh... Non. Victor Reviens par ici !Au voleur ! Emparez-vous de lui !Je vais te réduire le crâne en bouillie ! Arno Très bien. Je homme sage sait reconnaître qu'il a perdu, Victor !Vous êtes toujours là ? Dois-je vous attendre ? Arno s'échappa et rentra chez les de la Serre. Olivier Pour l'amour de Dieu, mais où donc étais-tu ? Victor Ha ! On te tient enfin, espèce de sale rat ! Arno Ce n'est qu'un léger malentendu, il n'y a pas à... Victor Est-ce que votre maître sait qu'il héberge un brigand ? Il est entré chez moi en plein jour et il m'a volé ma montre ! Olivier Oh, vraiment ? Eh bien, je suis sûr que la maréchaussée sera ravie d'éclaircir cette affaire. François de la Serre vint interrompre la conversation animée. François Quelle affaire, Olivier ? Olivier Euh, une accusation très grave contre votre pupille, Messire. Victor Il m'a volé ! François Et qu'a-t-il pu te prendre ? Attends-moi dans la bibliothèque. Arno se rendit dans la bibliothèque de la demeure des de la Serre. Il s'adressa à un portrait d'Élise. Arno Ne me regarde pas comme ça... Victor triche quand il joue au pharaon, tout le monde le sait. François Arno ? À qui parles-tu ? Arno À personne, Monsieur ! François Tu seras ravi d'apprendre que j'ai convaincu Olivier de ne pas appeler la maréchaussée. Une nouvelle fois. Arno Je vous remercie, Monsieur. François C'était quoi... la sixième fois ? La septième ? Il serait préférable de changer de passe-temps. Arno Mais jouer aux cartes me donne l'occasion de prendre l'air et faire de l'exercice. François Nous en reparlerons plus tard. J'en à faire en ville et je dois aller chercher Élise avant de partir. Arno Élise est ici ? François Seulement pour cette nuit. Elle retourne à Paris demain matin. Arno Il lui faudrait une escorte... c'est certain. Et vous avez fort à faire... François Je n'ai pas envie que tu lui donnes de mauvaises idées. Reste ici et vois si Olivier a besoin de toi. Arno Le contraire m'étonnerait. François Plaît-il ? Arno Présentez mes hommages à Élise. Les États généraux[] Olivier Alors, il t'a enfin jeté à la rue ? Arno Oh, ça te plairait, n'est-ce pas ? Olivier Ça me briserait le cœur. Arno Olivier, si je n'étais pas là... qui ferait ton travail à ta place ? Olivier Les chevaux doivent être étrillés. Occupe-t'en. Arno Certainement, Monsieur. Arno finissait d'étriller les chevaux avant que François de la Serre ne rentre dans sa voiture. Lorsqu'il s'en alla, Perrault, essoufflé, s'arrêta auprès Arno. Perrault Messire ! Messire de la Serre ! Attendez ! Nom de Dieu... Nom de Dieu... Nom de Dieu... Arno Tu as des ennuis, mon ami ? Perrault Une missive... Pour Messire de la Serre... une missive cruciale ! Arno Oh, garde ton sang froid, Perrault ! Monsieur de la Serre ne risque pas de recevoir cette lettre si tu meurs d'épuisement. Confie-la-moi. Je vais le rattraper. Perrault Il doit la lire aujourd'hui ! C'est très... Arno Très important, oui. J'avais bien compris. Il l'aura, n'aie crainte. Arno prit la missive et se lança à la poursuite de la voiture. Arno Monsieur de la Serre ! Arrêtez-vous !Faites place, faites place !Tu vas ralentir, bon sang ?C'est bien ma chance, elles se ressemblent qui est ce cocher ? Pélops ? Faites place, faites place ! Arno rattrapa la voiture. Arno Monsieur de la Serre ! Un inconnu sortit de la voiture. Arno Mes excuses. Je me suis trompé de voiture. Il faut que je prenne un peu de hauteur. Arno escalada un clocher voisin et aperçut Élise et son père sortir de leur voiture dans la cour de l'Hôtel des Menus Plaisirs. Arno Les voilà ! Après être redescendu, Arno se mêla à la foule et s'introduisit discrètement dans l'édifice. Gardes On ne passe pas !Tu es sourd en plus d'être stupide ? Du vent ! Une fois à l'intérieur et au cœur de l'assemblée, Arno écouta le discours du roi Louis XVI. Louis XVI Messieurs, ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé et je me vois entouré des représentants de la Nation à laquelle je me fais gloire de commander. Un long intervalle s'était écoulé depuis les dernières tenues des États Généraux, et quoique la convocation de ces assemblées parût être tombée en désuétude, je n'ai pas balancé à rétablir un usage dont le Royaume peut tirer une nouvelle force et qui peut ouvrir à la Nation une nouvelle source de bonheur. La dette de l'État, déjà immense à mon avènement au trône, s'est encore accrue sous mon règne. Une guerre dispendieuse mais honorable en a été la cause. L'augmentation des impôts en a été la suite nécessaire et a rendue plus sensible leur inégale répartition. Une inquiétude générale, un désir exagéré d'innovation se sont emparés des esprits et finiraient par égarer totalement les opinions si on ne se hâtait de les fixer par une réunion d'avis sages et modérés. C'est dans cette confiance, messieurs que je vous ai rassemblés, et je vois avec sensibilité qu'elle a déjà été justifiée par les dispositions que les deux premiers ordres ont montrées à renoncer à leurs privilèges pécuniaires. L'espérance que j'ai conçue de voir tous les ordres réunis de sentiments concourir avec moi au bien général de l'État ne sera point trompée. J'ai ordonné, dans les dépenses, des retranchements considérables. Vous me présenterez encore à cet égard des idées que je recevrai avec empressement. Mais malgré la ressource que peut offrir l'économie la plus sévère, je crains, messieurs, de ne pouvoir pas soulager mes sujets aussi promptement que je le désirais. Je ferais mettre sous vos yeux la situation exacte des finances. Et quand vous l'aurez examinée, je suis assuré d'avance que vous me proposerez les moyens les plus efficaces pour y établir un ordre permanent et affermir le crédit public. Ce grand et salutaire ouvrage qui assurera le bonheur du Royaume au-dedans et sa considération au-dehors vous occupera essentiellement. Les esprits sont dans l'agitation, mais une assemblée des représentants de la Nation n'écoutera sans doute que les conseils de la sagesse et de la prudence. Vous aurez jugé vous-mêmes, messieurs, qu'on s'en est écarté dans plusieurs occasions récentes. Mais l'esprit dominant de vos délibérations répondra aux véritables sentiments d'une Nation généreuse et dont l'amour pour ses rois a fait le caractère distinctif. J'éloignerai tout autre souvenir. Je connais l'autorité et la puissance d'un roi juste au milieu d'un peuple fidèle et attaché de tout temps aux principes de la monarchie. Ils ont fait la gloire et l'éclat de la France. Je dois en être le soutien et je le serai constamment. Tout ce que l'on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce que l'on peut demander à un souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l'espérer de mes sentiments. Puisse, messieurs, un heureux accord régner dans cette assemblée et cette époque devenir à jamais mémorable pour le bonheur et la prospérité du Royaume. C'est le souhait de mon cœur, c'est le plus ardent de mes vœux, c'est enfin le prix que j'attends de la droiture de mes intentions et de mon amour pour mes peuples. Mon Garde des Sceaux va vous expliquer plus amplement mes intentions et j'ai ordonné au directeur général des finances de vous en exposer l'état. Citoyen 1 Pensez-vous que l'on peut s'en aller ? Citoyen 2 On pourrait y voir une trahison. Citoyen 3 Vous y entendez quelque chose ? Citoyen 4 Seigneur, parle-t-il toujours ? Arno Où diable sont-ils ? Arno localisa François sur l'estrade du Roi, mais un garde fit sortir ce dernier de la salle. Arno Enfin ! Arno remarqua Victor et Hugo sur le balcon opposé. Arno Encore ces deux-là. Ils ont dû me suivre depuis la demeure. Arno continua son chemin jusqu'à François. Citoyen 5 Combien de temps va-t-il encore pérorer, d'après vous ? Arno vit François parler à un noble. François Je vois... Et qui viendra prendre sa place ? Un autre roi ? Un conseil de sages ? Mirabeau C'est là toute la question, n'est-ce pas ? François Une trêve, alors ? Arno Diable ! Mais que se passe-t-il ? Victor poussa Arno dans la pièce voisine. Arno contra son attaque, et la tête de Victor alla se loger dans une armoire. Arno Mon brave... je suis certain que nous pouvons régler cela sans violence... N'est-ce pas ? Victor Attrape-le, Hugo ! Arno Il faut croire que non. Arno et Hugo s'affrontèrent en duel. Victor Attrape-le, Hugo ! Hugo Rragh ! Victor Maudite armoire ! Hugo finit par s'épuiser, et Victor parvint à extirper sa tête de l'armoire avant de s'en prendre à son tour à Arno. Arno Calme-toi, grande bourrique ! Au milieu du combat, Hugo se releva. Victor Tu croyais pouvoir me voler ? Hugo Tu es prêt à te faire rosser ? Victor On va voir ce que tu vaux, petit ! Hugo Il peut pas nous battre tous les deux ! Victor Rends-moi cette montre ! Hugo et Victor furent tous deux vaincus. Arno Ce n'est pas ton jour, n'est-ce pas, Victor ? Garde Ouvrez tout de suite ! Arno À votre santé, Messieurs ! Arno sauta par la fenêtre. Garde Toi, là ! Halte ! Qu'est-ce que tu fais ? Arno Je... m'enfuis. Garde Il est en train de s'enfuir ! Arno sema les gardes. Arno Hors de question de retourner là-bas. Je les retrouverai à la maison. Haute société[] Arno Bonsoir, Olivier. Est-ce que monsieur de la Serre est rentré ? Olivier Messire de la Serre ne rentrera que très tard. Arno Ah, fort bien. Je devrais pouvoir passer le temps en compagnie d'Élise, alors... Olivier Prépare-toi à déchanter. Mademoiselle doit assister à une réception. En son honneur. C'est au palais. Arno Une fête ? Je n'ai pas été invité. Olivier Les chevaux non plus. Arno J'imagine qu'elle a dû égarer mon invitation. Je trouverai un moyen d'entrer. Euh... Sais-tu quand Monsieur sera de retour ? Olivier Peut-être une heure, peut-être trois. Peut-être pas du tout. Les allées et venues de mes maîtres ne me regardent pas. Arno Alors j'attendrai ici. Arno rejoignit le bureau de M. de la Serre, et regarda l'heure sur l'horloge. Arno Élise n'a jamais aimé les bals de la haute société. Elle sera bientôt de retour. Arno examina le contenu de la bibliothèque de M. de la Serre. Arno Les Tragiques. J'en désespère déjà... Mémoires de monsieur d'Artagnan. Le préféré d'Élise. Le traité du monde et de la lumière de Descartes. Je n'ai jamais réussi à en venir à bout. Arno s'approcha de la porte du bureau de de la Serre. Arno Si je la glisse sous la porte, il la trouvera dès son retour. Olivier Hop, hop ! Arno glissa la lettre sous la porte du bureau de François de la Serre. Arno Voilà. Remise en main propre, et presque en temps voulu. Et maintenant... cap sur le palais. Argh. Je n'oserais pas arborer cette tenue dans un égout, encore moins un bal. Un serviteur passa dans le couloir, portant une pile de vêtements appartenant à François. Arno Laissez donc, mon brave. Je vais m'en charger. Serviteur Euh... merci, jeune homme. Arno enfila les vêtements que portait le serviteur et fit route vers le Palais de Versailles. Garde d'entrée Monsieur Maximilien Robespierre ! Venu seul ! Arno Arno. Le... chevalier... du Thélème ! Garde d'entrée Invitation, s'il vous plaît. Arno Ah, certes, j'en avais une, bien entendu, mais en chemin, je l'ai... Garde d'entrée Sans invitation, vous ne pouvez pas entrer. Maintenant veuillez vous retirer. Au suivant ! Charles Gabriel Sivert ! Deux invités ! Suivant, je vous prie ! Arno franchit la grille du château. Garde d'entrée Par ici, Mesdames et avancer, s'il vous plaît !Monsieur Chrétien Louis-Michel Le Peletier, Marquis de Saint-Fargeau !Capitaine Frédéric Rouille ! Citoyen 1 Quelle affluence ! Citoyen 2 Certes. Citoyen 3 Contentons-nous d'une brève apparition de politesse. Je suis fatiguée. Citoyen 4 Comme vous voudrez. Citoyen 5 Cette attente est interminable... Citoyen 6 Patience, ma chère. Il faut bien faire obstacle à la populace. Citoyen 7 Elle est en or, sa culotte ? Arno s'infiltra dans le palais dans l'espoir d'y trouver Élise. Garde 1 Le tiers état est presque en révolte et eux, ils donnent une fête... Garde 2 C'est en quel honneur, cette fête ? Garde 1 J'en sais rien. C'est sans doute une cérémonie de confirmation pour la fille de de la Serre ? L'un des gardes regardait les invités par la fenêtre. Garde 3 Alors, cette relève, ça vient ? Regarde-moi celui-là. Ses souliers doivent valoir plus qu'un mois de mon loyer. Arno sauta d'un balcon à un autre. Citoyen 8 Je te crois pas ! Citoyen 9 Je te jure ! Elle avait une cage dans sa perruque ! Avec des petits oiseaux dedans ! Une fois sur le second balcon, le garde d'entrée repéra Arno. Garde d'entrée Vous, là-bas ! Halte ! Descendez de là ! Arno Me laisseriez-vous rentrer si je m'arrête ? Garde d'entrée Plaît-il ? Mais certainement pas ! Arno Alors, si cela ne vous fait rien... je préfère rester là-haut. Arno referma la porte du balcon derrière lui. Garde d'entrée Non, non, non... Non ! Descendez ! En se faufilant parmi les invités, Arno entendit une conversation entre d'inquiétants personnages. Sivert Je vous retrouverai plus tard dans les jardins ? Roi des Thunes Bien sûr. Le Peletier Nous sommes très nombreux, ce soir. Lafrenière Je peine à me rappeler de notre dernière rencontre. Le Peletier Cela doit remonter à cette affaire avec... Lévesque Et je vous saurai gré de ne pas l'évoquer. Lafrenière Madame. Arno entra dans la salle de bal et se mit à danser dans les bras d'une inconnue. Femme M'accorderiez-vous cette danse, beau gentilhomme ? Arno aperçut Élise à l'autre bout de la Galerie des Glaces. Arno Merci. Un autre jour. Arno suivit Élise. Citoyen 10 Je m'attendais à ce que la plèbe se soulève, cet après-midi. Citoyen 11 Vous avez entendu le roi. De nouveaux impôts et pas l'ombre d'une concession sur la question de la représentation. Citoyen 10 Des balivernes, voyez-vous. Ce dont les classes inférieures ont besoin, c'est d'une main ferme pour les guider. Citoyen 11 Certes. Toute cette histoire sera bientôt derrière nous, vous pouvez me croire. Citoyen 10 Au Jeu de paume, demain ? Citoyen 11 Oui, pourquoi pas ? Je doute que l'affaire soit réglée d'ici là. Citoyen 10 Je suis bien de votre avis. Citoyen 12 Alors, je lui ai dit "Marie..." Citoyen 13 Vous l'appelez "Marie" ? Citoyen 12 Bien sûr ! Nous nous connaissons depuis l'enfance. Nous sommes presque sœurs ! Citoyen 13 Vous parlez de la reine ? Citoyen 12 C'est bien d'elle qu'il s'agit. Citoyen 13 La reine qui a grandi à Vienne ? Et que tous ses intimes appellent "Antonia" ? Citoyen 12 Ahh... Veuillez m'excuser, il me semble avoir aperçu monsieur Necker... Citoyen 14 As-tu seulement vu sa toilette ? Citoyen 15 À quoi t'attendais-tu ? Elle est à moitié sauvage. On raconte qu'elle passe ses nuits à jouer dans les tavernes des quais. Et j'ai entendu bien pire que cela. Citoyen 14 Je plains son pauvre père... Garde d'entrée Dispersez-vous et trouvez-le ! Je ne laisserai pas un gredin de sa trempe se payer ma tête ! Élise se mit à courir. Arno Elle a toujours aimé qu'on lui coure après. Élise prit Arno par le bras et l'amena dans une pièce à l'écart des invités. Élise On dirait que tu as causé une belle agitation. Arno Que veux-tu que je te dise ? Tu as toujours eu une mauvaise influence. Élise C'est toi qui déteins sur moi. Le couple s'embrassa. Élise Hé, tu portes l'une des tenues de mon père ? Arno Et toi, tu portes une robe ? Élise Arrête, Arno. Engoncée dans cette chose, j'ai l'impression d'être une momie. Arno Ça doit être une grande occasion pour que tu sois si élégante. Élise Détrompe-toi. À dire vrai, c'est beaucoup de cérémonie et énormément de pompe. Rien de palpitant... Arno Quand tu ne m'invites pas à tes fêtes, tout le monde en souffre. Élise J'ai essayé, mais... mais père s'y est opposé. Arno Ton père ? Un garde frappa à la porte. Garde 4 Qui est là ? Ouvrez ! Élise Va-t'en ! Je vais les distraire. Arno Quoi ? Tu me jettes dehors ? Élise C'est... compliqué. Je... je t'expliquerai plus tard. Ne traîne pas par la fenêtre ! Arno Oh non, non, non, non, non. Tu ne vas pas me refaire le coup de la pommeraie ! Élise Cesse donc de faire l'enfant. Je suis certaine qu'il n'y aura pas de chiens de garde cette fois-ci. Allez ! Élise ouvrit la porte et s'adressa au garde. Élise Seigneur ! Ce n'était pas la salle de billard, n'est-ce pas ? Arno quitta la pièce. Garde 5 Nous sommes aux trousses d'un intrus, mademoiselle de la Serre. L'avez-vous vu ? Élise Non ! Vous cherchez une autruche, mais comment grimperait-elle toutes ces marches ? Et comment se serait-elle enfuie de la ménagerie du roi ? Garde 5 Je ne parle pas d'une autruche, mais d'un intrus. Un individu louche. Auriez-vous aperçu une telle personne ? Élise Mmh... Oh, il y avait bien madame de Polignac... Elle a caché un oiseau dans ses cheveux ! Je crois bien qu'elle l'a volé à la ménagerie royale ! Garde 5 Veuillez vous écarter afin que nous inspections cette pièce, Mademoiselle. Élise J'ai bien peur que vous n'y trouviez que moi. Cela fait près d'une heure que je cherche la salle de billard. Garde 5 Nous pouvons vous y conduire, Mademoiselle. Et nous allons verrouiller cette porte pour éviter toute nouvelle méprise. Suivez-moi, voulez-vous. Élise Oh, merci, Monsieur. Arno Si j'avais le quart de son esprit... Arno se laissa tomber du balcon et chercha un moyen de sortir du palais. Garde 6 J'aurais pu être de service à la fête, mais non... Garde 7 Quelle perte de temps... Il n'y a personne, ici. Garde 8 Franchement, qui viendrait traîner par ici ?... Garde 9 Je parie à dix contre un qu'un de ces rupins va me vomir sur les pieds... Arno s'échappa par les jardins. Arno Tout va bien, Monsieur ? Vous avez abusé du champagne ? De la Serre s'écroula. Arno Monsieur ? Monsieur de la Serre ! Monsieur de la Serre ! Roi des Thunes Sivert, il faut partir ! Tout en prenant la fuite, Charles Gabriel Sivert appela les gardes et accusa Arno du meurtre de M. de la Serre. Sivert Gardes ! À l'aide ! Au meurtre ! Les gardes accoururent sur la scène de crime et l'un d'eux frappa violemment la joue d'Arno d'un coup de crosse. Garde 10 Mon Dieu, il a tué le seigneur de la Serre ! Embastillé[] Un violoniste jouait les Folies d'Espagne de Corelli lorsque deux gardes escortèrent Auguste Tavernier dans sa cellule. Tavernier Non ! C'était pas moi, c'était Damiens qui tenait le couteau ! De grâce, ayez pitié ! Au même moment, Arno fut traîné jusqu'à sa cellule, en passant à côté de celle de Jacques-François-Xavier de Whyte, qui se prenait pour Jules César. Whyte L'ensemble de la Gaule est divisé en trois parties. Arno et les gardes passèrent devant le Marquis de Sade, qui se tenait nu près des barreaux de son cachot. Sade Ils nous tuent ! Uh... Mon Dieu, ayez pitié... on tue les prisonniers, ici ! Garde Ça suffit, espèce de dégénéré ! De Sade s'esclaffa, et Arno fut jeté dans sa cellule. Arno Où suis-je ? Garde En enfer. Arno perdit connaissance. En revenant à ses esprits, il se retrouva dans une cellule commune à quatre autres prisonniers, et remarqua d'étranges symboles sur les murs, auprès desquels se tenait un homme. Bellec Laisse-moi tranquille, tu ronfles, je t'étrangle dans ton sommeil. T'es que tu regardes, merdeux ?D'où je suis... je pourrais te tuer de sept façons. Même de douze, si j'avais une ? Arno s'adressa à Bernard Laroche, un autre prisonnier. Laroche Bienvenue dans ton nouveau cela comme un honneur. Ces temps-ci, on n'embastille que les fous, les pervers et les il me reste à savoir si tu as tué quelqu'un d'important ou plutôt baisé quelqu'un d'important ?Quoique ça n'ait guère d'importance. Ici, c'est nous qui sommes n'essaie pas de t'enfuir. C'est une chimère, mon ami. Arno frappa à la porte de la cellule, et appela les gardes. Arno Hé-ho ! Je dois parler à quelqu'un !Ouvrez cette porte ! Bellec Crie tout ton saoul. Tout le monde s'en fout. Arno Je dois parler à Élise... de la Serre ! Vous m'entendez ? Élise de la Serre !Élsie ! Vous devez appeler Élise !Je n'ai tué personne ! Bellec Tu perds ton temps. Arno alla se coucher. En rouvrant les yeux, il vit le prisonnier malpoli en possession de sa montre à gousset. Bellec Où est-ce que t'as trouvé ça, merdeux ? Arno Arrête, je ne suis pas d'humeur. Rends-la-moi. Alors qu'Arno s'approcha la lui reprendre, le prisonnier le mit à terre. Bellec Viens me la reprendre. Si tu t'en crois capable. Le prisonnier lança une épée en bois à Arno, et les deux hommes s'affrontèrent. Spectateurs Cinq livres sur le nouveau !Cogne !Allez, danse, petit ! Danse !Dix livres sur le veux le voir saigner !Rosse donc cet avorton !Allez !Remets ce prétentieux à sa place !Ha ha ha !Donne-lui ce qu'il mérite !Allez ! Allez ! Battez-vous ! En plein combat, le prisonnier provoqua Arno. Bellec Tu es grand-mère frappe plus fort que ça, et elle est belge !Qu'est-ce qui t'arrive, ma petite fleur ? Je te fais de la peine ?Tu me fais perdre mon temps, merdeux ! Arno parvint à faire tomber une dent de son adversaire. Bellec Joli coup, merdeux ! Voyons si tu te défends aussi bien ! Les deux hommes reprirent de plus belle, et Arno travailla sa parade. Bellec Tout ça pour une misérable antiquité. Arno Je connais une misérable antiquité qui ferait certainement mieux de se taire. Bellec Répète-moi ça. Arno J'ai rien d'autre à te dire, vieillard. Arno finit par vaincre le prisonnier. Arno Rends-moi ce qui m'appartient et retourne à tes dessins, vieillard. Bellec Mes dessins ? Arno Ces dessins, là ! Il y en a partout ! Tu as couvert toute ta cellule de tes pattes de mouche ! De nouveau face au mur, Arno vit que les symboles avaient disparu. Arno Mais... Mais... Le prisonnier prit Arno par les épaules et l'obligea à fixer le mur du regard. Bellec Approche un peu, petit merdeux. Arno Tu vas me lâcher ! Bellec Regarde bien le mur. Arno Qu'est-ce que tu fais ? Bellec Regarde-le. Concentre-toi ! Grâce à sa Vision d'aigle, Arno put revoir les symboles. Arno Qu'est-ce que c'est ? Bellec Des messages du passé. Je me suis fait jeter dans la moitié des prisons de Paris pour les trouver. Comment tu t'appelles, petit ? Arno Arno. Arno Victor Dorian. Bellec Dorian... Ha, je me doutais ! Pierre Bellec. J'ai connu ton père. Bellec rendit sa montre à Arno. Arno T'en as de la chance. Bellec Il est mort à Versailles. Quelle année, déjà ? 76 ? 77 ? En décembre, si je me souviens bien. Et pas de témoins. Arno Comment sais-tu... Bellec Ton père était un Assassin, Arno. Il s'est battu toute sa vie afin que l'humanité puisse vivre libre. Reste à mes côtés et tu vivras assez longtemps pour rejoindre la Confrérie et faire honneur à sa mémoire. Arno Pff. Écoute, je suis persuadé que ta petite secte est vraiment charmante... mais ça ne m'intéresse pas. Tout ce que je veux, c'est retrouver Élise. Bellec Et comment tu comptes t'y prendre depuis cette cellule ? Bellec reprit son épée de bois en main, et Arno en fit de même. Deux mois plus tard, Arno et Bellec s'entraînaient alors que du bruit se faisait entendre à l'extérieur. Bellec Encore ! Bellec désarma Arno, distrait par le vacarme. Arno Ow ! Bellec Concentre-toi, merdeux ! Arno Mais qu'est-ce qui se passe, dehors ? Bellec Les citoyens s'agitent. Tends bien l'oreille la chance pourrait venir frapper à notre porte. Arno poussa un prisonnier de la fenêtre et regarda à travers les barreaux. Une foule s'était rassemblée au pied de la Bastille, et un canon tonna. Arno C'était un coup de canon. Bellec Parfois, la chance frappe en faisant exactement le même bruit. Garde 1 Protégez les prisonners ! Bellec Fais comme moins que tu préfères pourrir ici pour le restant de tes n'a pas toute la journée ! Arno et Bellec se cachèrent dans un recoin lorsque les gardes entrèrent dans la cellule. Garde 2 Prisonniers, debout contre le mur ! Prisonnier Au nom de qui ? Laroche Je vous avais bien dit que ça finirait mal. Garde 2 Silence ! Garde 1 En arrière ! Les gardes dégainèrent leurs sabres. Bellec Maintenant ! Arno et Bellec sortirent de leur cachette et assommèrent les gardes par surprise. Puis, ils ramassèrent leurs armes. Bellec Bon. Il est temps de sortir de ce trou. Bellec et Arno prirent la fuite dans les couloirs de la Bastille. Garde 3 Vous, là-bas ! Halte ! Bellec Allez, merdeux ! C'est le moment de courir ! Quoi qu'il arrive, reste près de moi. L'un des gardes referma la cellule de Tavernier. Tavernier Laissez-moi sortir ! Tiens bon, Damiens ! J'arrive ! Mort au tyran ! Arno et Bellec se heurtèrent à une porte verrouillée. Bellec C'est fermé. Tu vas devoir les retenir, merdeux. Si on me poignarde, je te jure que je viendrai te hanter. Tandis que Bellec crochetait la serrure, Arno repoussa les gardes. Arno Bellec, la porte est ouverte ? Bellec Pas encore. Arno On a un problème. Bellec Trouve une solution ! Arno Merveilleux. Bellec Souviens-toi de ce que je t'ai appris !Tu te bats ou tu leur sers le thé ?Allez, merdeux, mets-y un peu de force !Je pourrais retenir ces crapules les yeux fermés ! Arno Surtout, prends ton temps, Bellec !Quand tu voudras !Ne te dépêche pas pour moi, surtout !C'est pour bientôt ?Bellec ?Dis-moi que tu plaisantes. Bellec Ça y est ! On y va, merdeux ! Garde 4 Pourquoi de Launay ne fait-il rien ? Il faut ouvrir le feu !S'ils entrent dans la cour intérieure, nous sommes perdus ! Arno et Bellec tombèrent sur d'autres gardes. Garde 5 Tenez la ligne ! Ils ne doivent pas atteindre les réserves de poudre ! Pour faciliter leur fuite, Bellec lança une bombe fumigène. Bellec Par la fenêtre ! Vite ! Ce n'est qu'après être passés par la fenêtre qu'Arno et Bellec virent les citoyens attaquer la garnison de la Bastille. Bellec Vite ! Pendant que la foule les occupe ! Bellec et Arno escaladèrent la prison sous les coups de canon. Bellec Ils sont pas venus pour plaisanter !Par ici ! Bellec enfonça une porte, mais d'autres gardes l'attendaient derrière. Garde 6 Feu ! Mais tirez bon sang !Retenez les prisonniers !Prisonniers, halte !Rendez-vous ! Garde 7 Vous n'irez nulle part, gredins !Rendez-vous ! Vous êtes faits comme des rats ! Garde 8 Rentrez dans vos cellules !Déposez vos armes !Cessez de vous battre ! Arno et Bellec se débarrassèrent des gardes. Arno Et maintenant ? Bellec Grimpe. Arno Bravo. Et comment on fait pour redescendre ? Bellec Aie confiance. Bellec et Arno arrivèrent sur le toit de l'édifice. Bellec Par ici ! Garde 9 Je me rends ! Je me rends ! Bellec et Arno se retrouvèrent pris au piège, face aux douves en contrebas. Bellec Qu'est-ce que t'attends, merdeux ? Il faut sauter ! Arno Quoi ? La prison t'a ramolli la cervelle, vieillard ? Bellec Le vin s'en est chargé depuis longtemps. Allez, grimpe maintenant ! Arno ... Je ne peux pas... C'est impossible ! Bellec L'impossible, c'est le pain quotidien des Assassins, petit ! Bellec remit un médaillon à Arno. Bellec Si tu veux un jour te sortir la tête du cul, viens nous trouver. Tu te sentirais chez toi ! Au revoir, merdeux ! Bellec effectua un Saut de la foi du haut de la Bastille. Un groupe de gardes fonça droit sur Arno. Garde 10 Toi ! Éloigne-toi du rebord ! Arno Et merde. N'ayant pas d'autre alternative, Arno s'élança à son tour. Onze jours plus tard, il se rendit à la demeure parisienne des de la Serre à la recherche d'Élise. Arno Élise ? Élise pointa son pistolet en direction d'Arno avant de le reconnaître. Arno Eh bien, quel accueil. Élise On n'est jamais trop prudent. Pas après ce qui s'est passé. Arno Élise, je... Élise N'as-tu pas déjà assez remercié mon père de sa bonté ? Arno Élise, je t'en prie. Comment peux-tu croire que j'ai tué monsieur de la Serre ? Ton père... n'était pas l'homme que tu croyais. J'ai vécu la même chose avec le mien. Élise Je sais exactement qui était mon père, Arno. Et je sais qui était le tien. Je suppose que c'était inéluctable. Tu es un Assassin, moi un Templier... Arno Toi ? ... Élise Ça te surprend ? Mon père a toujours voulu que je suive la même voie que lui. Désormais, je ne peux que le venger. Arno Je te jure que je ne suis pas responsable de sa mort ! Élise Tu te trompes. Arno Non. Non ! Sur mon âme, je jure que je n'ai pas... Élise remit la missive à Arno. Arno C'est... Élise Une lettre envoyée à mon père le jour où il a été tué. Lis-la. Lettre Grand Maître de la Serre,L'un de mes agents m'a informé qu'un individu au sein de notre Ordre complote contre vous. Je vous conjure de rester sur vos gardes lors de l'initiation de ce soir. Ne faites confiance à personne. Et méfiez-vous surtout de vos le Père de la Sagesse vous guider,-L. Élise Je l'ai trouvée par terre, dans la chambre de mon père. Cachetée. Arno Je ne savais pas. Élise Mon père non plus. Arno Comment aurais-je pu savoir ? Élise Va-t'en. Je t'en prie. Arno quitta les lieux. Après avoir vidé une bouteille de vin sur les toits avoisinant Notre-Dame, Arno regarda sa montre. Il jeta alors un œil au médaillon que lui avait offert Bellec. À la Vision d'aigle, une rosace lui apparut. Arno Par le diable, qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? Renaissance[] Arno arriva au pied de la Sainte-Chapelle. Arno J'imagine qu'une simple adresse aurait été trop triviale. Arno fouilla l'intérieur de la Sainte-Chapelle, jusqu'à découvrir un mécanisme caché sous la rosace. Arno "Si tu te décides un jour à te sortir la tête du cul, viens nous trouver."Qu'est-ce que cette lueur doit illuminer ?Et ce médaillon, je suis censé en faire quoi ?Peut-être le rayon de soleil... Arno actionna le mécanisme en plaçant le médaillon sur son socle, ce qui déclencha un compte à rebours et déplaça les lustres de la chapele. Après avoir traversé la nef, un passage s'ouvrit dans le sol. Avant qu'il ne se referme, Arno effectua un Saut de la foi dans le sanctuaire des Assassins situé sous la Sainte-Chapelle. Bellec T'as pris ton temps, merdeux. Arno Où sommes-nous ? Bellec Dans un sanctuaire. Un lieu où l'on peut s'entraîner et se préparer... loin du regard de nos ennemis. Arno suivit Bellec Arno Est-on vraiment obligés de retourner en prison ? Bellec C'est pas une prison. C'est un réseau. En empruntant ces souterrains, on peut parcourir toute la ville sans être vus. Et on voit tout ce qui se passe. Arno Ah bon ? Pourtant, on n'y voit pas grand-chose. Pourquoi vous n'avez pas choisi un endroit en hauteur ? Bellec On se sert de ces tunnels depuis six siècles, merdeux. Arno Hum... Et ça faisait longtemps que tu m'attendais caché dans les ténèbres ? Bellec Non, non. Guillaume t'a aperçu depuis le clocher. Arno C'était une belle entrée en scène. Bellec Tu te moques de moi ? Arno Non, non ! Je le pense vraiment. Très théâtrale... Bellec Ferme-la. Nous y sommes. Mirabeau Faites approcher l' le fils de Charles Dorian revient à nous. Bellec pensait que tu ne viendrais pas. Pourquoi ce revirement ? Arno J'en ai assez de fuir mes échecs. Monsieur de la Serre , mon père... Je tiens à me racheter. Beylier La mort du Grand Maître de la Serre pèse sur ta conscience. Pourquoi ? Est-ce toi qui tenais la lame ? Arno Quelle importance ? J'en porte quand même la faute. Trenet La culpabilité l'étouffe. Tu réponds vraiment de lui ? Bellec Oui. Il saura surmonter les épreuves. Il sera à la hauteur. Mirabeau Très bien. De l'ombre, tu rejoins la lumière. De la lumière, tu regagnes les ombres. Es-tu prêt à suivre la Voie de l'Aigle ? Arno Si c'est votre manière de demander si je veux de votre aide, oui. Mirabeau Alors, bois. Arno trempa ses lèvres dans une coupe, marquant le début des épreuves de son intronisation. L'aspirant à la Confrérie fut soudainement épris d'hallucinations. Arno Qu'est-ce qui m'arrive ? Hé-ho ? Arno se souvint du jour de la mort de son père. Jeune Arno J'aimerais tant venir, père... Charles Courage, mon garçon. Tu vas m'attendre ici et je reviendrai quand cette aiguille sera en haut. Et pas de bêtises, c'est entendu ? Arno Père ! Charles Mais où est-il passé enfin ? Je suis certains de lui avoir dit six heures. Nous devrions déjà être loin maintenant. Arno Père, c'est moi ! Je suis là ! Arno assista à l'assassinat de son père. Arno Père ! Attention ! Non ! Arno arriva trop tard devant le corps de Charles, sur lequel il découvrit la missive qu'il n'avait pas remise à François de la Serre. Tout en poursuivant le meurtrier, Arno eut une autre vision. Perrault Il faut qu'il l'ait aujourd'hui ! C'est très... Arno Très important, oui. J'avais bien je la glisse sous la porte, monsieur de la Serre la trouvera dès son retour. Élise Je l'ai trouvée par terre, dans la chambre de mon père. Cachetée. Arno Je ne savais pas. Élise Mon père non plus. Bellec Si tu veux un jour te sortir la tête du cul, viens nous trouver. Tu te sentirais chez toi ! Garde Mon Dieu, il a tué le seigneur de la Serre ! Élise N'as-tu pas déjà assez remercié mon père de sa bonté ?Va-t'en ! Je vais les dirait que tu as causé une belle agitation. Arno Que veux-tu que je te dise ? Tu as toujours eu une mauvaise influence. Élise C'est toi qui déteins sur moi. François Mon ami, je suis vraiment béni d'avoir un compagnon aussi loyal que toi. Arno vit alors le même meurtrier s'en prendre à son beau-père. Après avoir revécu ses deux plus grands échecs, Arno arriva dans une salle grouillant d'individus encapuchonnés, au centre de laquelle se tenait le meurtrier et les deux cadavres. Arno élimina l'inconnu qui s'avéra être lui-même, ou plutôt l'homme qu'il était avant d'achever cette épreuve d'intronisation. Il reprit conscience devant le Conseil des Assassins. Mirabeau Ces mots viennent de nos ancêtres. Ils forment le cœur de notre Crédo Beylier Ta lame épargnera la chair de l'innocent. Trenet Tu te cacheras au cœur de la foule. Quemar Tu ne mettras jamais en danger la Confrérie. Mirabeau Que ces préceptes marquent à jamais ton esprit. Suis-les et tu en deviendras meilleur. Bafoue-les et tu en souffriras. Lève-toi, Assassin. Bellec équipa Arno de sa lame secrète. Bellec Arno Dorian est mort. Il a disparu de ce monde. Ses péchés et ses échecs... sont réduits au néant. Ce soir, il ressuscite, tel un novice de la Confrérie des Assassins. Arno fit jaillir sa lame secrète, et Bellec lui donna une tape sur l'épaule, signe de l'obtention de sa place au sein de la Confrérie. Présent – L'Initié[] Bishop Tu es de retour. Maintenant que tu sais ce qu'est la vie d'un Assassin, es-tu prêt à prendre part au combat avec nous ? Deacon, charge le fichier. Deacon C'est parti. Bishop Nous avons volé un fichier chez Abstergo le mois dernier, et les infos qu'il contient sont incroyables. Mais on ne partage pas ce genre de chose avec n'importe qui... Si tu appuies sur Play, tu rejoindras les Assassins... Si tu veux lutter contre les Templiers, si tu veux nous aider à sauver la civilisation des griffes d'Abstergo... appuie sur Play, installe-toi et prépare-toi à apprendre la vérité. L'Initié lança la vidéo. Commentatrice Dans les années 50, une théorie fut développée selon laquelle l'ADN humain employait un modèle à triple hélice. Quelques années plus tard, les travaux de Crick et Watson démontèrent cette théorie en faveur du modèle à double hélice. Depuis, ce modèle est considéré comme le fondement de toute vie sur Terre. Mais pourquoi a-t-on envisagé la théorie de la triple hélice ? Pourquoi les radiographies de Rosalind Franklin semblent-elles la valider ? En réalité, les premiers échantillons utilisés contenaient de petites traces d'ADN de Précurseur, les gènes d'une race ancienne intégrés aux nôtres. Nous savons désormais que l'ADN à triple hélice constitue le fondement du génome des Précurseurs. C'est la Pierre de Rosette génétique de notre époque. Si l'on réussit à la faire parler, à séquencer entièrement le génome des Précurseurs, le savoir que nous pourrons acquérir sera sans limite. À l'aide de la technologie Animus, l'histoire des Précurseurs se dévoilera sous nos yeux. Le décryptage des langues anciennes permettra d'accéder aux technologies disparues... Imaginez ce que révélera le savoir qui a produit les fragments d'Eden. Ces découvertes seront cent fois plus importantes que la fission de l'atome. L'an dernier, nous avons localisé un échantillon très riche d'ADN de Précurseur chez un donneur. Cet échantillon contient quatre pour cent d'ADN de Précurseur, une valeur inouïe. Il est la pierre angulaire de nos travaux. Notre objectif est de démêler la triple hélice, de séquencer le génome des Précurseurs et de modifier à jamais le visage du monde... Bienvenue dans le Projet Phénix. Bishop Bon, voilà où nous en sommes... L'an dernier, Abstergo a mis la main sur le corps de ce qu'on appelle un Sage... l'un des rares êtres humains à détenir un excédent d'ADN ancien. Depuis, ils s'activent pour en trouver d'autres, dans le présent et dans le passé. Plus Abstergo en détiendra, plus ils se rapprocheront de leur but ultime. On a fait obstacle à leurs dernières tentatives, mais ils continueront jusqu'à ce qu'ils aient séquencé le génome des Précurseurs dans son intégralité. Alors... Pourquoi Arno Dorian ? Pourquoi suivre un Assassin pendant la Révolution française ? Il s'avère qu'à un moment de sa vie, Arno a été en contact avec un autre Sage. Il faut que tu découvres où et quand ont eu lieu ces rencontres. Si Arno a assisté à la mort de ce Sage, Abstergo risque de mettre la main sur son corps. Sauf si on est les premiers à le trouver. C'est là que tu entres en scène. Ce ne sera pas facile. Les mémoires génétiques doivent être traitées dans l'ordre pour que les données restent stables. Mais je suis sûre que tu seras à la hauteur. Et... tu ne seras pas seul. D'autres Initiés, des Assassins tout comme toi, se démènent pour gagner cette bataille. Si tu as besoin de t'entraîner, de plus d'expérience... ils te viendront en aide. Très bien. Chargement de la séquence suivante... Bishop chargea la séquence, Arno se trouvant place Dauphine, à Paris. Bishop Contente de te revoir. J'ai quelque chose pour toi. Plus tu passeras de temps avec Arno, plus on aura de données pour augmenter ta synchronisation avec lui. Et pour activer ses compétences. Tiens, regarde ça... Bishop ouvrit une liste de compétences. Bishop Pendant que tu étais occupé, j'ai demandé à Rebecca d'explorer la mémoire d'Arno. C'était un jeune homme plutôt actif... Tu vois ce symbole ? C'est une mission coop. Je joue souvent en multi. Toi aussi, peut-être ? Mais je me suis dit que tu voudrais sûrement varier les plaisirs. Voici des missions qu'Arno a menées avec ses frères Assassins. Elles te donneront une idée du fonctionnement de notre Confrérie. Marche jusqu'à cet endroit et tu recevras tous les détails. Je les ai tous indiqués sur ta carte. Remise de diplôme[] Arno Quelle est la mission ? Bellec Ta mission est d'aller poser ton cul où il faut sans poser de questions, merdeux. Arno Servir est mon devoir. Après avoir éliminé trois gardes et saboté la cloche d'alerte, Arno espionna la réunion des Templiers. Sivert Le seigneur Guillaume de Roussel a généreusement accepté notre prix de quatre dixièmes. Arpinon Un acte empreint de désespoir. Et pour le prêtre ? Sivert Il va consentir. Arpinon Ta confiance est contagieuse, Sivert. Mes hommes vont préparer la carriole. Sivert Voilà les détails. Veille à ce que tout se passe bien. Arpinon Entendu."Veille à ce que tout se passe bien." Crétin. Ai-je jamais... Bellec assassina Arpinon depuis les airs. Garde À l'aide ! Au meurtre ! Au meurtre ! Bellec Il faut toujours que ces chiens aient des gardes du corps. Alors ? Arno surprit le garde du corps par derrière. Bellec La prochaine fois, ne lui laisse pas le temps de crier ! Arno Pourquoi on reste ici alors que Sivert est toujours en vie ? Il a tué monsieur de la Serre ! Bellec Sois patient. Sivert n'est pas notre cible. Pas aujourd'hui. Viens. Le Conseil attend notre rapport. Arno fouilla le corps d'Arpinon et récupéra un registre, mais d'autres gardes rappliquèrent. Bellec Ces chiens sont trop nombreux. Envoie-leur une bombe fumigène et passe pendant qu'ils crachent leurs merdeux ! Balance cette foutue bombe ! Arno et Bellec escaladèrent le bâtiment. Bellec Arno et Bellec se faufilèrent derrière des gardes. Bellec Il est temps de faire tes preuves. Arno lança une bombe fumigène, et les deux hommes assassinèrent les gardes avant de fuir la Conciergerie. Bellec Merde. Des patriotes. Ces abrutis veulent se battre avec tout le monde. Tâche de ne pas attirer leur attention. Arno Et si on leur donnait une leçon ? Bellec Arrête-les, évite-les, peu importe. Les fanatiques, ça court les rues, alors tu sauveras pas tout le monde, merdeux. Arno Tu sais toujours trouver les mots justes. Extrémiste 1 Debout, tout le monde ! Rémy a trouvé le corps de monsieur Arpinon dans une cour à deux pas d'ici. Il s'est fait égorger. Extrémiste 2 Bon sang. Dispersez-vous, les gars ! Et ouvrez l'œil ! Arno et Bellec montèrent sur les toits et sautèrent de maison en maison. Bellec Doucement, merdeux, tu vas blesser quelqu'un !Je courrai encore quand tu seras ça courir ? Arno Je ménage ton vieux cœur usé !Tu veux faire une pause ? Arno et Bellec regagnèrent l'entrée du souterrain menant au quartier général des Assassins. Arno Je ne peux pas le croire ! Cela fait un an qu'on n'a pas vu Sivert et tu le laisses partir ? Tout ça parce que son nom n'est pas écrit sur un bout de papier ? Bellec C'est pas le bon moment. Trop de choses à prendre en compte. Trop de choses qu'on ne contrôle pas. Arno Et s'il disparaît de nouveau ? Bellec S'il se tient au programme qu'on a trouvé, il sera demain à Notre-Dame. Arno Tu aurais pu me le dire plus tôt. Arno et Bellec rentrèrent au quartier général des Assassins, où deux d'entre eux échangeaient quelques mots. Assassin 1 Trois autres Templiers ont été tués cette nuit. Assassin 2 Pas par nous. Les Templiers ont pris l'habitude de s'entretuer depuis 89. Assassin 1 Une guerre civile chez les Templiers ? Ça va nous faciliter la tâche, ou la rendre encore plus compliquée ? Assassin 3 Tu as vu Brasseur ? Assassin 4 Pas depuis la semaine dernière. Ne menait-il pas son enquête à la Cour des miracles ? Assassin 3 En effet. Mais il devait nous faire son rapport hier. Assassin 4 Tu crois qu'il a des ennuis ? Assassin 3 Sans doute. Ça ne lui ressemble pas d'être en retard. De leur côté, Arno et Bellec poursuivirent leur conversation. Arno Et maintenant, que fait-on ? Bellec On donne ce registre des Templiers à Mirabeau, pour qu'il s'empresse de ne rien en faire. Arno Tu n'as pas l'air de beaucoup l'apprécier. Bellec C'est un politicien. Il se prend pour un grand homme de paix. Il se croit capable de mettre un terme à la guerre entre Assassins et Templiers, de pacifier la Révolution et de persuader chiens et chats de vivre en bonne entente. Arno Et... c'est mal ? Bellec C'est une chimère qui n'existe que dans sa tête. Les Templiers n'ont jamais été aussi faibles depuis la mort de Jacques de Molay et nous faisons la chasse à de misérables contrebandiers ! Tout ça parce que Mirabeau veut entrer dans l'Histoire. Arno Monsieur de la Serre pensait qu'une trêve était possible. Bellec Regarde où ça l'a mené. Arno et Bellec arrivèrent dans la salle du Conseil. Bellec Les hommes de la Ferme générale peuvent dormir en paix. Arpinon est mort. Mirabeau Il me semblait un peu limité pour extorquer des nobles emprisonnés. Qu'est-ce que les Templiers préparent ? Bellec Si cette maudite trêve ne nous liait pas les mains depuis un an, nous le saurions. Beylier Il n'a pas tort, Honoré. Cette trêve avait été conclue avec le Grand Maître de la Serre. Trenet Et cela fait deux ans qu'il est mort ! Quel que soit leur nouveau chef, je suis certaine qu'il ne se tourne pas les pouces. Arno Nous en aurions peut-être appris davantage en capturant Sivert. Mirabeau Sivert était là-bas ? Arno Je sais que la paix est une chose qui vous tient à cœur, mais il serait sans doute utile de faire payer son crime au meurtrier de monsieur de la Serre, n'est-ce pas ? Mirabeau Oui, en effet. Tant que tu n'essaies pas de faire passer ta vengeance personnelle pour une bonne stratégie. Bellec S'il veut tuer des Templiers... laissons-le tuer des Templiers. Je lui ai appris tout ce que je sais. Il est prêt. Mirabeau Fort bien. Assassin, tu vas te rendre à Notre-Dame de Paris et tu y trouveras l'agent des Templiers Charles Gabriel Sivert. Tu apprendras ses secrets et, une fois ta tâche accomplie, tu lui apporteras la paix, comme le dictent nos préceptes. Sanglante confession[] Arno Quel est notre plan ? Bellec Notre plan ? Tu n'es plus un apprenti, petit. C'est à toi d'étudier ton environnement et d'échafauder tes plans. Compte pas sur moi pour t'aider. Grâce à sa Vision d'aigle, Arno étudia son environnement. Bellec Aucune cible n'est hors d'atteinte. Sivert poussa la foule en travers de son chemin et approcha de Notre-Dame. Sivert Vous, décampez ! Allez ! Mais où diable est Duchesneau ? Bellec Si tu ne trouves pas de point faible, crées-en un. Duchesneau parla à l'un des gardes. Duchesneau Vous avez fouillé la cathédrale ? Garde Oui, Monsieur. Duchesneau Bien. Dites à Sivert que je le verrai à l'intérieur. Bellec Partout, il y a des possibilités. À toi de les trouver. Des voleurs agitèrent un trousseau de clefs, provoquant le clerc à qui il appartenait. Clerc Vous ! Rendez-moi vite mes clefs ! Voleurs ! Arno se tourna vers Bellec. Bellec Et si tout ce que tu tentes échoue... pourquoi ne pas te sacrifier pour la cause ? Ta vie pour la sienne. Avant Altaïr, c'était la voie des Assassins du Levant. Arno Tu voudrais que je l'assassine en plein jour, et que je me laisse tuer sur place ? Bellec Le message n'en est que plus fort. Arno Je ferai à ma manière. Bellec C'est à toi de choisir... Assassin. Bellec s'en alla et Arno débuta sa mission. Il suivit d'abord deux des voleurs s'étant emparé des clefs de Notre-Dame. Voleur 1 Vous avez vu la tête de ce gros bedeau décrépit ? Voleur 2 Quel spectacle ! Il est devenu rouge comme une cerise ! J'ai cru qu'il allait s'étouffer de rage ! Les voleurs s'esclaffèrent. Voleur 2 Eh, maintenant qu'on a ses clefs, pourquoi ne pas vider la cave à vin de l'archevêque ! Voleur 1 Tu n'as pas... Voleur 2 Je bois à la raison, et à la fin de toutes les superstitions ! Voleur 1 Moi aussi !Ha ! Voilà pour l'Église ! Voleur 2 Ils ont peut-être signé la Constitution civile, mais tout le monde sait que les évêques sont dans le camp des monarchistes ! Voleur 1 Je bois à ça ! Si Arno venait à se faire repérer, les voleurs s'en prendraient à lui. Voleur 1 Tiens, qu'avons-nous là ? Un enfant de chœur ou un coupe-jarret ? Arno déroba les clefs lui permettant d'ouvrir les vitraux de la cathédrale. Puis, il prit Duchesneau en filature. Duchesneau Vous avez fouillé la cathédrale ? Garde Oui, monsieur Duchesneau. C'est la seule et unique entrée, et nous avons payé les gardes. Duchesneau Bien. Maintenant qu'Arpinon est mort, je ne veux prendre aucun risque. Quand monsieur Sivert arrivera, dites-lui que je suis parti régler l'affaire avec le prêtre. Je le retrouverai à l' qu'est-ce qui peut bien retenir ce prêtre ? Duchesneau s'adressa au prêtre. Prêtre Ce chien réclame trois dixièmes ? Dieu n'en reçoit qu'un ! Mais pour qui se prend ce Sivert ? Duchesneau Avez-vous le choix ? Combien de temps avant que les révolutionnaires s'abattent sur notre Mère l'Église comme une nuée de sauterelles ? Prêtre Fort bien. Duchesneau Je vais prendre des dispositions avec Sivert. Et veillez à ce que les confessionnaux soient fermés. Mon employeur préfère régler ses affaires à l'abri des regards. Prêtre Bien, Monsieur. Le prêtre s'en alla. Arno Je crois, Monsieur, que cette réunion se passera de vous. Arno élimina Duchesneau, lui donnant ainsi l'occasion de prendre place aux côtés de Sivert dans le confessionnal. Sur le toit de Notre-Dame, Arno ouvrit la porte au clerc qui, grâce à lui, put regagner la cathédrale. Clerc Merci. Que Dieu vous bénisse. À l'intérieur de Notre-Dame, Sivert poussa l'assemblée. Sivert Allez !Hors de mon chemin !Écartez-vous ! Sivert attendit impatiemment Duchesneau. Sivert Où diable est Duchesneau ?Qu'est-ce qui peut bien le retenir ?Il compte me faire attendre longtemps ?C'est intolérable ! Arno entra dans le confessionnal et se fit passer pour Duchesneau. Arno Tout est en place. Sivert Il a enfin entendu raison ? Quelle est notre part ? Arno Trois dixièmes. Sivert Bien, bien. Notre heure est venue, mon ami. Les nobles sont des fruits bien mûrs, mais cela fait des siècles que l'Église saigne le peuple. Si nous vidons ses coffres, le Grand Maître ne pourra que louer notre œuvre. Arno Tout à fait, Monsieur. Sivert Bien. Si nous en avons fini, je vais prendre congé et attendre que notre saint ami livre les marchandises. Ayant soutiré suffisamment de renseignements, Arno plongea son bras à travers le treillis du confessionnal et enfonça sa lame secrète dans la gorge de Sivert. Arno revécut les souvenirs du Templier, notamment peu de temps avant une réunion avec François de la Serre. François Attendez ici. Veillez à ce qu'on ne soit pas dérangés. Mis à l'écart de la réunion, Sivert prit position devant la porte. Arno revécut alors les souvenirs de Sivert alors qu'il retrouvait le Roi des Thunes. La Touche Sivert. Sivert Monsieur La Touche. Je viens voir le roi des mendiants. La Touche Suivez-moi. Roi des Thunes "Les intrigues des rats ?" L'idiot prétentieux ! Si jamais je mets la main sur lui... Arno revécut les souvenirs de Sivert le soir de la mort de M. de la Serre. François Eh bien ? Qu'y a-t-il de si important pour m'éloigner de ma fille en ce jour... Sivert frappa François dans l'estomac. Le Grand Maître dégaina son épée et trancha l'œil de son agresseur. Le Roi des Thunes empoisonna alors François en le piquant à l'aide d'une épingle, au moment même où Arno arrivait sur les lieux. Arno Tout va bien, Monsieur ? Vous avez abusé du champagne ? Roi des Thunes Sivert, il faut partir ! La vision s'estompa, et Arno s'échappa de Notre-Dame. Fin de siècle[] Bishop Bon sang ! Deacon, tu me reçois ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Deacon Je suis là, Bishop. C'est un balayage de serveur. Abstergo nous traque. Et ils sont... tout proches. Bishop Merde. Tu peux ouvrir une passerelle entre serveurs ? Deacon Hé, tu me connais, je suis déjà dessus. J'en ai pour deux secondes. Bishop Initié, on va ouvrir une passerelle entre serveurs. Trouve le portail avant que le balayage ne te localise. Deacon Je l'ai ! C'est bon ! Bishop Tu le vois ? Difficile de le rater, non ? Changer de serveur Helix devrait pouvoir te donner quelques heures de répit. Et sinon, on est foutus... Deacon Enfin, pas nous. C'est ton Initié qui va en prendre plein la gueule... Bishop Deacon. Tu n'aides pas, là... L'Initié arriva non loin du portail. Bishop Le voilà ! Vas-y ! L'Initié passa au travers du portail. Bishop Le signal tient. Parfait. Tu es désormais hors de la simulation principale. Ça va semer les agents d'Abstergo pendant un moment, mais je t'avertis, tu vas aussi tomber sur du code incomplet et endommagé. Ça explique pourquoi les gens que tu croiseras ne sont... pas vraiment là. Mmh... On dirait le Paris de la fin du XIXe. Voilà un Paris que j'aimerais bien visiter. Ce sera pour une autre fois. Pour l'instant, tu dois rejoindre le portail de sortie. Mais je ne vois aucun chemin. Essaie de trouver un trajet souterrain. Tu ne trouves pas que le Paris de la Belle Époque est beaucoup plus propre que celui de la Révolution ? Et je parie qu'on y guillotine Ces rues te mèneront nulle part. Il doit exister un chemin souterrain. ne pense pas qu'ils puissent te voir. On dirait des fantômes d'un conte de Dickens. S'il avait écrit du code pourri. L'Initié approcha de l'entrée du métro. Bishop C'est bon ! J'ai trouvé un chemin passant par la station de métro, devant toi. Bordel... ce secteur devient instable. Tu dois descendre sous la surface ! Dépêche-toi ! L'Initié quitta le réseau souterrain et aperçut le portail au sommet de la statue de la Liberté. Bishop Te voilà ! Formidable, tu as trouvé la sortie. C'est un vortex d'énergie instable, impossible de savoir quel effet il aura sur la simulation. On dirait que tu vas devoir escalader la statue de la Liberté. Elle doit provenir d'une autre période. Les Français devraient déjà l'avoir envoyée outre-Atlantique. Va jusqu'au portail ! Je vais faire ce que je peux pour l'empêcher de se refermer ! On se retrouve de l'autre côté ! Le royaume des mendiants[] Arno fit le rapport de sa mission au Conseil des Assassins. Mirabeau Aujourd'hui, les paroissiens ont trouvé un corps à Notre-Dame. Les plaisantins l'appellent déjà "le Pénitent". J'en conclus que justice a été rendue ? Arno Pas encore. Sivert avait un complice la nuit où monsieur de la Serre a été assassiné. C'est lui qui a porté le coup fatal. Mirabeau Cela soulève des questions troublantes... Qu'as-tu appris ? Arno Il a agi avec un homme appelé le roi des Thunes. Beylier Le roi des mendiants ? En es-tu sûr ? Arno Vous le connaissez ? Beylier De nom. Les mendiants lui versent tribut, mais cet homme est un fantôme. Nous avons envoyé trois Assassins à ses trousses. Les deux premiers n'ont rien trouvé. Le troisième n'est jamais revenu. Arno Je peux le trouver. Sivert a parlé à l'un de ses lieutenants. Je dois à la mémoire de monsieur de la Serre de découvrir la vérité. Mirabeau Peut-être en es-tu capable. Tu as fait tes preuves en tant qu'Assassin, aujourd'hui... Et un Assassin doit être muni des bons outils. Pierre Bellec fixa une Lame fantôme sur la lame secrète d'Arno. Arno Donc, si je comprends bien, la lame secrète et les bombes fumigènes, c'était juste un avant-goût, c'est ça ? Mirabeau La Lame fantôme. Une modeste amélioration de la lame traditionnelle des Assassins. Là où tu dois aller, tu devras rester à distance de tes ennemis. Très bien. Assassin, ce Conseil t'ordonne de te rendre à la Cour des miracles. Trouve le Templier qu'on nomme le "roi des Thunes". Découvre ses secrets et apporte-lui la paix. Arno accepta son contrat et se rendit à la Cour des miracles. Garde 1 C'est ta première fois à la Cour des miracles ? Garde 2 Oui. Garde 1 Ne t'en fais pas, il y a pire travail. J'ai vécu dans les colonies il y a quelques années. Ça, c'était vraiment atroce. Garde une main sur ta bourse et tout ira bien. Mendiant Pitié ! J'ai fait tout ce que j'ai pu, les temps sont durs ! Personne ne veut... La Touche Sa Grâce n'a que faire de tes excuses. Il veut des résultats. Quand on ne ramène pas sa mesure, lui... il coupez-lui le pied. Mendiant Non ! Pitié ! Seigneur, non ! Arno arriva sur les lieux de l'agitation. Arno Le voilà. Le lieutenant du roi des Thunes. La Touche. Ne supportant pas les monstruosités que subissaient le mendiant, Arno poussa la foule hors de son passage. Sade Oh, je ne m'y risquerais pas. Regarde. Humpf... Splendide, non ? Le bon peuple de Paris donne plus d'argent aux mendiants estropiés qu'à ceux encore intacts. Le roi des Thunes trouve dans cette opportunité le moyen nécessaire à stimuler ses employés les moins prospères. Arno Cet homme... Sade A déjà perdu son pied. Certes, tu peux charger dans le tas et causer un joli tumulte qui renverra tous ces rats dans leurs trous. Ou... tu peux te mêler à la meute et suivre les rats doucement jusqu'à leur souverain. Quoi que tu fasses, cet homme ne reverra pas son pied. Docteur C'est fait. La Touche Escortez-le à l'infirmerie pour cautériser la plaie, puis renvoyez-le dans la rue. Garde 3 Allez, toi, debout. Arno Merci, j'apprécie le conseil. Sade Pas encore. Arno Qui êtes-vous, au juste ? Et pourquoi m'aidez-vous ? Sade Oh, cela fait quelque temps que je t'ai à l'œil, Arno. Je considère qu'il est de mon devoir d'aider ceux qui ont connu, tout comme moi, l'emprise cruelle de la Bastille. Et j'ai un intérêt bien personnel à voir le roi des rats... enfin... pris au piège. Quant à mon nom... j'ai le grand privilège d'être Donatien Alphonse François, marquis de Sade. Viens me rendre visite quand tu te seras lassé de chasser la vermine. Oh, quelle belle trace il laisse. Bonne chance. Arno suivit la longue traînée de sang laissée par le mendiant fraîchement amputé et prit La Touche en filature. Mendiant 1 Les nuits se font plus froides. Mendiant 2 Mmm. Mendiant 1 Ça t'inquiète pas ? Mendiant 2 Je sais où sont les cheminées. Mendiant 1 Quelles cheminées ? Mendiant 2 Celles que sa Grâce a installées quand il a pris le pouvoir sous terre. Si tu t'endors dessus, tu n'auras rien à craindre du froid. La Touche On ne traîne pas, les gars. Sa Grâce n'apprécie pas les es-tu ?N'approche pas !Ne me touche pas !Arrière ! Sade Monsieur La Touche. Toujours en train de prodiguer ses soins aux affligés ? La Touche Ton jour viendra, libertin. Sade Plus tôt que tu ne l'imagines, sois-en sûr. Garde 4 On va boire, après ? La Touche Je te connais ? Garde 5 C'est vrai, ce qu'il a fait à Thierry ? La Touche Je me souviens de ses hurlements. Ils n'en finissaient plus. Tout ça parce qu'il s'était trompé dans les comptes. Garde 5 C'est vrai ? Je pensais qu'il avait volé dans les caisses. La Touche Non. Il a oublié un "1" dans le registre. Garde 5 Je vois. Mieux vaut ne pas traîner, alors. Arno fila La Touche jusqu'à l'infirmerie. La Touche Faites-le entrer, vite. Je sens que quelque chose ne va pas. Garde 3 Euh... Il est mort, Monsieur. La Touche Alors, jetez-le dans le caniveau et suivez-moi à l'intérieur. Les gardes se débarrassèrent du corps et fermèrent la grille. Garde 6 Les taux ont encore augmenté. Je ne sais pas qui sont les nouveaux amis de Sa Grâce, mais ils nous pressent comme des éponges. Garde 7 J'espère que j'ai assez... Garde 6 Combien vont-ils me prendre, cette semaine ? Garde 7 Le "tribut" de Sa Grâce ne cesse d'enfler. Garde 6 Je préfère ça plutôt que le roi tranche dans le vif. Arno entra dans l'infirmerie. Garde 8 Quelle est la consigne pour le malheureux du lit 6 ? La Touche "Brûlé dans un incendie qui a tué sa famille et lui a fait perdre la tête." Garde 8 Un incendie ? Tu sais à quel point je peine à les imiter sans faire brûler la moitié du quartier ? La Touche Utilise un peu d'huile de vitriol. Les gens ne feront pas la différence. Arno fit face à La Touche, et le menotta au mur. La Touche Non ! Non, pitié ! Arno Dis-moi où est le roi des Thunes et je te laisserai la vie. La Touche Les catacombes ! Il est dans la catacombes, sous la vieille église ! Arno La Touche, je m'attendais à ce que tu sois un peu plus coriace ! Que penserait ton maître ? La Touche Mon Dieu... Mon Dieu, aidez-moi ! Le Roi est mort[] Arno vit quelques gardes repousser des mendiants. Garde 1 Du balai, vous autres ! Des mendiants se réchauffaient les mains au-dessus des cheminées des catacombes, et d'autres cherchaient à entrer dans l'église. Garde 2 Tu penses aller où comme ça ? Mendiant C-c'est l'heure de la messe. Garde 2 Ton salut attendra. Personne n'entre sans la permission de Sa Grâce. Mendiant Mais... Garde 2 Hors de ma vue, chien ! Arno entendit une autre conversation en contrebas. Garde 3 Ça réchauffe mes vieux os. Garde 4 Pourquoi c'est si chaud, d'après toi ? Garde 3 Ce sont les cheminées des catacombes. Garde 4 Ah. Et à quoi ça leur sert ? Garde 3 Sans ces cheminées, les catacombes seraient enfumées. Garde 4 Oh, je vois. Et ce serait une mauvaise chose ? Garde 3 Oh oui, ça c'est le moins qu'on puisse dire... Garde 4 D'accord, d'accord. On n'a pas tous "étudié avec les Montgolfier avant de sombrer dans la boisson", tu sais. Garde 3 Oh bon, ça suffit ! Je ne l'ai dit qu'une fois ! Garde 4 Si tu le dis, professeur, si tu le dis. Arno Tout cela est fort intéressant. Garde 5 Les rues grouillent de la main-d'œuvre "retaillée" de Sa Grâce ces derniers temps... Garde 6 J'ai à peine gagné un denier cette semaine. Comment veut-il qu'on attire l'œil face à des triples amputés et à des "soldats estropiés" ? Garde 5 Si tu manques encore un tribut, tu te souviendras de tes glorieux combats à Grünberg. Arno recouvrit les cheminées, réduisant considérablement la visibilité dans les égouts. Arno Ça devrait les faire sortir de leur trou. Les mendiants affrontèrent les gardes qui les harcelaient. Arno Ces pauvres diables n'ont aucune chance. Ces brutes vont les mettre en pièces. Arno élimina les gardes, entraînant une révolte dans toute la Cour des miracles. Mendiant 2 On va voir s'ils continuent à nous malmener ! Les mendiants trouvèrent des armes. Mendiant 3 Ces armes sont les bienvenues. Mendiant 2 Je veux celle-là !Allez ! Arno entra dans les égouts. Garde 7 Nom de Dieu, quelle odeur ! Sortons vite d'ici ! Garde 8 Ah, tu t'attendais à quoi ? Un crétin a dû creuser trop profond et atteindre l'égout. Garde 7 Fichons le camp d'ici. Garde 9 Que s'est-il passé ? Garde 10 Les mendiants ! Ils se soulèvent dans tout le quartier. Vous autres, venez avec moi ! Arno pénétra dans la tanière du Roi des Thunes. La Touche Votre Grâce ! Votre Grâce ! Votre Grâce ! J'ai appris, euh... de source sûre qu'un... Assassin rôdait et que... qu'il comptait... s'en prendre à vous. Arno Voilà qu'il se fait plus coriace... De ver, il devient serpent. Roi des Thunes Diantre ! Je savais que ce n'était qu'une question de temps. Mais cela est bien trop tôt. La Touche Oh ! Oui, Votre Grâce... Les Assassins sont, euh... bien renseignés. Roi des Thunes Mais c'est nous qui avons l'avantage, n'est-ce pas ? Rassemble la garde et donne la chasse à cet Assassin. Rapporte-moi sa tête. La Touche Mais, Votre Grâce... La moitié de nos hommes est aux prises avec les mendiants en révolte !V-vous, avec moi ! Trouvez-le !Dispersez-vous ! Trouvez-le !Ouvrez l'œil !Mais où est-il ?Montre-toi, Assassin !Restez à l'affût !Trouvez l'Assassin !Montre-toi, sale lâche !Restez sur vos gardes !Peut-être a-t-il abandonné ?Il ne doit pas passer ! Arno croisa La Touche dans les égouts, mais l'homme prit peur. La Touche Il... il est là-bas ! Arno J'ai honte pour lui. Arno s'approcha discrètement du Roi des Thunes. Roi des Thunes Tenez vos positions ! Le Roi des Thunes repéra Arno. Roi des Thunes Le dernier apprenti de Beylier m'a apporté le plus merveilleux des présents. J'espère que tu en fais autant. Arno Diable ! Roi des Thunes Serais-tu moins malin que tu ne le penses ?Te trophée vais-je pouvoir prendre sur toi ?Ravi de te voir, te non. Pas si près !Prends garde à toi, utilises encore ces pauvres petits couteaux ?J'aurais dû me douter qu'on en arriverait ne reste plus que nous deux, Assassin. Arno assassina le Roi des Thunes, et déclencha une vision grâce à sa Vision d'aigle. Roi des Thunes Mes sujets ont des yeux partout, Monseigneur. Tout ce qu'ils voient, je le mets au service de l'Ordre. François Et que pourrait nous apprendre un roi des égouts ? Les intrigues des rats ? Tu peux disposer. La vision changea de cadre temporel. Roi des Thunes "Les intrigues des rats" ? L'idiot prétentieux ! Si jamais je mets la main sur lui... Sivert Mon maître serait ravi d'arranger ça. Mon frère. La vision passa à l'assassinat de François de la Serre. Arno Tout va bien, Monsieur ? Vous avez abusé du champagne ? Roi des Thunes Sivert, il faut partir ! La vision avança encore dans le temps. Sivert C'est fait. De la Serre est mort... Grand Maître. Germain Bien. La vision s'estompa, et Arno prit le chemin de la sortie, à travers l'épaisse fumée qui avait eu le temps de s'installer. Garde 11 Éteignez les torches !Que quelqu'un éteigne les feux !Maudite fumée ! Garde 12 Comment on est censés trouver quelqu'un là-dedans ? Arno s'échappa des égouts. Il retrouva Donatien Alphonse François, marquis de Sade, dans son bordel. Sade Ah... Tu arrives à temps pour l'avènement de mon règne. Arno Votre règne ? Sade Tant qu'il existera une Cour des miracles, il doit y avoir un roi des Thunes. Puisque la place semblait vacante, je... je l'ai prise. Arno Vous n'avez pas perdu de temps. Son corps est encore chaud. Sade Peut-être ai-je légèrement anticipé sa destitution. Disons, dès que tu es apparu à la Cour des miracles. Arno Vous vous êtes servi de moi. Sade Ta cible est morte ? Nous nous sommes servis l'un de l'autre. Arno Vous avez hérité d'un étrange royaume. Sade Eh oui, n'est-ce pas ? Alors... justice a-t-elle été rendue ? Les morts sont vengés... ton âme apaisée, le bien a triomphé ? Arno J'en suis encore loin, marquis. Chaque fois que je crois toucher la vérité du doigt, une nouvelle couche de mensonges me barre la route. Sade Une conspiration ! Une intrigue ! Un complot qui s'épaissit à vue d'œil ! Il ne manque qu'un brin de bestialité et un prélat lubrique pour tenir le début d'un magnifique roman. Arno Je préférerais une piste solide. Sade Si jeune... et déjà si sérieux. Eh bien... bonne chance à toi. Arno se dirigea vers la sortie. Sade J'imagine que tu as jeté un œil à ceci ? Sade présenta une épingle de Templier à Arno. Arno Où avez-vous trouvé ça ? Sade L'un de mes fidèles sujets me l'a apporté. Un certain... gage d'estime, s'il en est. Un objet étrange. À ma connaissance, une seule personne sait travailler le métal de cette façon. Arno C'est une lame comme celle-ci qui a tué monsieur de la Serre. Mais j'imagine que cela, vous le saviez déjà. Pourquoi n'avoir rien dit ? Sade Où en serait l'homme s'il n'avait jamais dû se poser de questions ? Si tout ce qu'il avait toujours voulu savoir lui avait été remis sur un plateau d'argent ? Aurait-il oublié... qu'il pouvait s'interroger ? Arno Ou se serait-il débarrassé de son ignorance pour surpasser ses piètres limites ? Sade Peut-être, oui. Cet artisan s'appelle François Thomas Germain. Tu trouveras son échoppe... près des Halles. Arno Merci. Sade Bonne chance ! L'orfèvre[] Arno rentra au Conseil des Assassins. Arno Vous avez triste mine. Mirabeau Cela fait des mois que je m'efforce de contrôler la Confrérie, lAssemblée et le roi. Ensemble, ils ont, tout au plus, l'intelligence politique d'un conseil de villageois ignorants. Je pense que cela excuse mon manque de prestance. Arno N'y voyez aucun manque de respect, Mentor. Seulement de l'inquiétude. Mirabeau Ne pleure pas pour moi, Arno. Pleure pour la France. Mais oublions la politique. J'espère que tu as de meilleures nouvelles. Qu'en est-il des meurtriers de de la Serre ? Arno Le roi des mendiants est mort. Il avait ceci sur lui. Arno sortit le pistolet du Roi des Thunes, qui appartenait jadis à l'une des recrues de Beylier. Beylier Repose en paix. Tu devrais le garder. Il ne servira à personne s'il moisit au fond d'une crypte. Sois-en digne. Arno Merci. J'essaierai. Mirabeau Et ta mission ? Arno Le roi des mendiants et Sivert n'étaient que les pions d'une partie bien plus vaste. Quelqu'un les a envoyés tuer monsieur de la Serre. Mirabeau Les Templiers ne peuvent rien faire simplement. Que sais-tu au sujet de ce mystérieux joueur d'échecs ? Arno Ma seule piste est l'objet qui a servi à tuer monsieur de la Serre. Une épingle fabriquée par un orfèvre du nom de Germain. Mais j'ignore encore quel rôle il joue. Mirabeau Ta voie est donc toute tracée. Trouve cet orfèvre, découvre quel est son rôle. Arno se rendit à l'orfèvrerie, où les gardes abondaient. Arno Eh bien, voilà qui est pour le moins suspect... Arno infiltra les lieux. Garde 1 Il est toujours là-dedans ? Garde 2 Ça fait trois semaines que je suis là et je l'ai jamais vu quitter cette pièce, encore moins descendre l'escalier. Garde 1 Il est dévoué à sa tâche, hein ? Garde 2 Ça vire à l'obsession. À mon avis, il sait même pas qu'on est là. Arno arriva dans l'atelier de Germain. Arno Monsieur Germain ? L'orfèvre ? Germain Dieu merci ! Ils me retiennent depuis des mois ! Je vous en prie, faites-moi sortir d'ici ! Arno D'abord, j'aimerais que vous me parliez de ceci. Arno montra l'épingle. Germain Cela attendra ! Je vous dirai tout lorsque nous serons loin, mais nous devons partir... avant le retour des gardes ! Arno Bien. Allons-y. Germain Non ! Ils surveillent l'entrée, c'est certain. Nous allons devoir descendre et traverser. Arno Alors suivez-moi. Et gardez le silence. Arno élimina le premier groupe de gardes. Arno Avancez. Germain Certainement. Arno et Germain contournèrent les gardes sur leur chemin. Garde 3 Tu tousses comme un vieillard. Garde 4 Cet endroit empeste l'acide de Homberg. Il dit que ce n'est pas du poison, mais... Garde 3 Tu ferais mieux d'ouvrir la fenêtre de l'étage au lieu de te plaindre. Arno mena Germain jusqu'à la sortie. Germain Gardez un œil sur les toits. Ils y postent souvent des sentinelles. Arno Êtes-vous un prisonnier si important ? Arno élimina les sentinelles. Germain À l'aide !À l'aide ! Au secours !Aidez-moi !Aidez-moi, de grâce !Dépêchez-vous ! Arno retrouva Germain, pris en otage par ses ravisseurs. Arno Allons, laissons parler la raison. Relâchez l'orfèvre. Garde Recule ! Germain plongea sa dague dans la gorge du dernier garde. Germain Seigneur Dieu... Qu'ai-je fait ? Arno Ce qu'il fallait faire. Venez... il faut partir. Germain Oui, bien sûr. Arno et Germain se réfugièrent en un lieu plus sûr. Germain Merci, mon ami. Vous m'avez rendu un fier service, aujourd'hui. Arno Peut-être pouvez-vous me rendre la pareille. Germain Oui, bien sûr. Puis-je... J'ai fabriqué la première il y a des années, une commande spéciale... d'un dénommé Lafrenière. Cela sortait... de l'ordinaire, je reconnais que ma curiosité a pris le dessus. Récemment... je me suis plongé dans le passé de Lafrenière... et alors, j'ai découvert... des choses incroyables. Arno C'est un Templier. C'est cela que vous avez découvert ? Germain Oui... Je, je le crois... J'ignore ce que je dois en conclure. Mais j'ai manqué de prudence et Lafrenière a eu vent de mes manigances. Depuis, il me séquestre dans ma boutique. Je fabrique ce qu'il veut. Surtout des armes. Arno Où puis-je le trouver ? Germain Eh bien, Lafrenière est un homme difficile à débusquer. Il y a peu, je l'ai entendu parler de "protéger les marchandises à la halle aux blés". Tout cela semblait de mauvais augure. Si je peux me permettre, pourquoi vous intéressez-vous à lui ? Arno Il a tué quelqu'un qui m'était cher. Je veux savoir pourquoi. Germain Je vois. Je compatis à votre peine. Arno Ils vont revenir vous chercher. Vous devriez rester discret. Germain Oui. C'est une bonne idée. La halle aux blés[] Arno fit route vers sa destination. Arno À nous deux, Lafrenière. Où est-ce que tu te caches ? Arno infiltra le bâtiment. Garde 1 Maudit courant d'air. Garde 2 À quoi sert un toit s'il ne protège même pas de la pluie... Garde 3 Psst. Regarde ce que j'ai trouvé. Garde 4 C'est du... Garde 3 Un Château d'If 74. La seule chose qui peut rendre ce travail supportable. Garde 4 Si le capitaine voit ça... Garde 3 On ferait mieux d'aller le boire derrière. Si on nous prend, on dira qu'on a vu une entrée sans surveillance et qu'on a décidé de renforcer la sécurité. Garde 4 "Renforcer la sécurité". Ça me plaît bien, ça. Garde 5 Avec tout ça, on pourrait affronter une armée. Garde 6 Personne n'osera s'en prendre à nous. Garde 7 Je déteste cet endroit. J'ai toujours l'impression que quelque chose va me tomber sur la tête. Garde 8 Une autre cargaison à entreposer ? Diable. Garde 9 Où est-ce qu'on est censés ranger tout ça ? Garde 10 Ne songe même pas à allumer ta pipe ici. Arno fouilla la marchandise. Arno Toutes ces armes ne me disent rien qui vaille. Lafrenière doit préparer une action d' armes venues de Bavière. Hm. Arno tomba sur un registre. Arno Quoi qu'il prépare, il a prévu grand. Et maintenant, je sais où te trouver, "Grand Maître". Arno vit de nombreux barils de poudre. Arno Il me semble bien dangereux de laisser traîner ces armes. Arno incendia l'entrepôt. Garde 11 Nom de Dieu ! Garde 12 Les réserves de poudre ! Elles vont sauter ! Arno Mais bien sûr. Pourquoi rien n'est jamais simple ? Arno chercha tant bien que mal à sortir de la halle aux blés en proie aux flammes et aux explosions. Arno J'aurais peut-être dû y réfléchir davantage...Mieux vaut aller vers le haut... Alors qu'il arrivait au sommet du bâtiment, une déflagration le propulsa sur la tour Médicis. Arno Cache-toi au cœur de la foule. Bon. Le Prophète[] Arno étudia son environnement. Garde 1 ... des renforts arriveront avant la venue du Maître. Nous posterons des tireurs sur les toits. Toutes les instructions sont là. Au travail. Arno remarqua un groupe de gardes près de l'entrée des catacombes. Garde 2 On devrait les accompagner ? Garde 3 Les gardes du corps du Maître ? Ils sauront se débrouiller. Garde 2 Tu dois avoir raison. Arno Je ferais bien de trouver un endroit où attendre avant que les autres n'arrivent. Garde 2 Que se passe-t-il ? Garde 3 Des gardiens ont entendu des choses qu'ils n'auraient pas dû entendre. Ils se cachent dans les catacombes. Garde 2 Et on envoie les gardes du corps du Maître pour les retrouver ? Ça semble excessif. Garde 3 Ces chiens ne se laissent pas faire. Et ils sont bien retranchés. Garde 2 Mieux vaudrait qu'ils soient morts avant l'arrivée du Maître. Il ne doit courir aucun risque. Garde 4 Postez d'autres hommes sur ces murs ! Assurez-vous que ces portes soient bien fermées ! Le Maître a donné des consignes claires, elles doivent être suivies à la lettre !Tout doit être respecté à la lettre avant l'arrivée du Maître !Si les consignes de sécurité ne sont pas respectées, le Maître nous fera trancher la tête !Nos ennemis sont partout ! Il faut inspecter les lieux !Non, non, non, les ordres du Maître étaient de doubler la garde là-bas !Tout est expliqué sur le plan ! Réveillez-vous un peu ! Arno déroba le plan des gardes. Arno Ceci indique précisément où se trouvera Lafrenière à chaque étape. Ils n'auraient pas pu me rendre la tâche plus facile. Cette fois, je te tiens. Arno entra dans les catacombes et porta secours aux gardiens. Gardien Tu arrives à point nommé. Je vais rassembler les autres et nous tiendrons cette position. Pour couvrir ta fuite, si besoin est. Arno se cacha, et attendit patiemment que la nuit tombe. Arno J'aime quand ma cible fait tout le travail. Lafrenière et ses gardes arrivèrent au cimetière. Le Maître prononça un discours à son entourage. Lafrenière La Vérité est en danger, mes frères. On l'assaille de toutes parts. Les Jacobins l'ont attachée au chevalet pour la soumettre à leur vindicte démagogique. De faux prophètes s'adressent au peuple, promettant liberté, égalité, fraternité. Spectateur Les chiens ! Lafrenière Au sein même de notre Ordre, de faux frères veulent que nous l'abandonnions pour nous jeter dans les bras de nos ennemis ! Et depuis toujours, les Assassins rôdent dans l'ombre, à l'affût du moindre signe de faiblesse. Spectateur Traîtres ! Lafrenière Nos ennemis pensent qu'ils nous privent de notre pouvoir en nous privant d'armes. Il en faudra bien plus pour dissuader les Amis de la Liberté ! Union, force, vertu ! Tenez-vous prêts, mes frères ! Ce soir, la Vérité est de notre côté ! Spectateur Hourra ! Le discours prit fin, et Lafrenière se tourna vers ses hommes. Lafrenière Tout est prêt ? Garde 5 Oui, Monsieur. Les hommes connaissent leurs ordres. Cette vermine ne nous échappera pas. Lafrenière Parfait. L'ennemi ne viendra plus déjouer nos plans. Garde 5 Comme vous dites, Maître. Lafrenière Vous avez bien reçu le paiement ? Templier autrichien Naturellement, mein Bruder. Lafrenière Vous avez rendu un grand service à la France et à l'Ordre. Nous ne l'oublierons pas. Templier autrichien Le Rite autrichien est toujours dévoué au véritable Ordre des Templiers. Lafrenière Mes frères ! Nous allons frapper l'ennemi au cœur ! Ils nous ont harcelé pendant des années, mais ces temps sont révolus ! En un seul assaut, nous allons sauver notre Ordre et rebâtir notre Nation ! Ce soir, le Père de la Sagesse marche à nos côtés ! Tenez-vous prêts !Dites à la réserve de se tenir juste, mon frère. Arno assassina Lafrenière. Dans ses souvenirs, Arno le vit lors de sa cérémonie d'intronisation dans l'Ordre des Templiers. De la Serre Lève-toi, mon frère, et sois le bienvenu. Lafrenière s'adressa plus tard à de la Serre. Lafrenière Vous ne lui faites pas confiance, n'est-ce pas ? De la Serre Mirabeau est un homme bon. Un homme honnête. Lafrenière Mirabeau est un ivrogne imbu de sa personne ! De la Serre Tu ferais mieux de ne pas oublier qui est le Grand Maître, Lafrenière. Lafrenière livra une lettre à son messager, Perrault. Lafrenière Porte immédiatement ceci au Grand Maître de la Serre. Remets-le-lui en main propre. Perrault Oui, Maître. Dans la vision suivante, Lafrenière se retrouvait à la halle aux blés. Garde Maître, nous avons un problème. Christophe a transmis des informations à nos ennemis. Nous devons partir du principe qu'ils connaissent ce lieu. Lafrenière Il va falloir devancer nos plans. Préviens les hommes. Nous attaquerons l'hôtel de Beauvais ce soir. Le club des Jacobins[] Trenet Quoi !? Quatre cents nobles en armes, Honoré ! Sans la présence du général Lafayette... Mirabeau Assez, assez ! Veux-tu bien cesser tes jérémiades ? Tu ne fais que parler sans agir. Mais voilà un homme porteur de bonnes nouvelles. Arno, qu'as-tu appris de l'orfèvre ? Arno déposa l'une des épingles de Germain sur la table pour que Bellec l'examine. Bellec Du poison. Quelle vermine... Arno Germain a fabriqué cette épingle, ainsi que d'autres, pour un dénommé Lafrenière. Mirabeau En es-tu sûr ? Arno Certain. Mirabeau Le Grand Maître de la Serre le tenait en haute estime. Fort bien. Ta mission est claire, Arno. Trouve monsieur Lafrenière... Arno C'est déjà fait, Monsieur. Il n'est plus un danger pour nous. Bellec Qu'est-ce que tu viens de dire, merdeux ? Arno J'ai remonté la piste jusqu'à Lafrenière. Je l'ai suivie et je l'ai tué. Quemar C'est impensable ! Bellec Mais bon sang, qu'est-ce qui t'a pris ? Trenet Je n'ai jamais vu un orgueil aussi démesuré ! Beylier Comment oses-tu défier le Crédo ? Trenet Ton arrogance est une insulte aux Assassins ! Quemar Un meurtre pur et simple ! Beylier Qu'est-ce qui t'en donnait le droit ? Bellec La prochaine fois que tu bafoues le Conseil, je ferai de toi un eunuque ! Mirabeau frappa du point sur la table. Mirabeau Ce Conseil admire ton zèle, mais il ne t'appartient pas de choisir tes cibles. Tu aurais dû nous rapporter ce que tu avais découvert. Arno Pardonnez-moi, Mentor. Je pensais avoir trouvé l'homme qui avait ordonné le meurtre de monsieur de la Serre. Lorsque j'ai découvert de nouvelles preuves suggérant qu'il s'apprêtait à lancer une attaque contre la Confrérie, j'ai décidé d'agir. Quemar Pensé ? Suggérant ? Arno Je ne... je ne suis plus sûr des motivations de Lafrenière. Dans ses souvenirs, je l'ai vu écrire la lettre qui aurait averti monsieur de la Serre de sa trahison. Lorsqu'il a parlé de l'attaque à venir, il visait un club du Marais, et non l'une de nos bases. Mirabeau Quelles sont tes conclusions ? Arno Il est trop tôt pour le dire. J'aimerais enquêter davantage. Beylier Je n'aime pas ça. Ce garçon est un Assassin brillant, mais je crains qu'il ne soit aveuglé par son désir de vengeance. Confions cette mission à quelqu'un d'autre. Arno Le temps presse ! Quoi que Lafrenière ait préparé, cela se produire ce soir ! Mirabeau Cette fois, il a demandé la permission, Guillaume. Beylier accepta non sans rechigner. Mirabeau Alors, va. Vois ce que tu peux apprendre. Mais... pas d'autre imprudence, mmh ? Arno Oui, Mentor. Arno se rendit à l'hôtel de Beauvais. Arno Voilà l'endroit. Pourquoi Lafrenière s'y intéressait tant ? Arno vit des hommes escorter un de leurs prisonniers dans le club. Rouille Emmenez-le là-haut. Vite. L'Assassin aperçut alors Aloys La Touche. Arno La Touche, mon vieil ami. Tu vois du pays, n'est-ce pas ? Arno regagna le sol. Garde 1 Pourquoi diable nous fait-on patrouiller dans les catacombes ? Les cadavres ont soudain plus de valeur que l'or ? Garde 2 C'est à cause des rénovations. Tant qu'elles ne seront pas finies, les tunnels communiqueront avec les caves. Garde 1 J'ai peine à imaginer des voleurs qui débarquent par là pour piller les lieux, pas toi ? Garde 2 Moi aussi. Arno emprunta alors les tunnels menant à la cave de l'hôtel de Beauvais. Garde 3 T'étais où, la nuit dernière ? Garde 4 Mon petit avait de la fièvre. Je l'ai veillé toute la nuit. J'ai raté quelque chose ? Garde 3 Roger s'est enivré et il a provoqué un capitaine de dragons en duel. Garde 4 Encore ? Garde 3 Il est vraiment persuadé d'être une fine lame. Arno suivit La Touche à l'intérieur de l'hôtel particulier. Garde 1 Qu'est-ce qu'ils font dans l'arrière-salle ? Garde 2 J'en sais rien, mais si t'as un peu de bon sens, tu chercheras pas à le savoir. Garde 1 Qu'est-ce que tu veux dire ? Garde 2 Que certains n'aiment pas qu'on mette le nez dans leurs affaires. C'est tout. Maximilien de Robespierre prononçait un discours face aux membres du club. Robespierre Sous Tibère, avoir loué Brutus fut un crime digne de mort. Caligula condamna à mort ceux qui étaient assez sacrilèges pour se déshabiller devant l'image de l'empereur. Quand la tyrannie eut inventé les crimes de lèse-majesté, qui étaient ou des actions indifférentes ou des actions héroïques, qui eût osé penser qu'elles pouvaient mériter une peine plus douce que la mort, à moins de se rendre coupable lui-même de lèse-majesté ?Quand le fanatisme, né de l'union monstrueuse de l'ignorance et du despotisme, inventa à son tour les crimes de lèse-majesté divine quand il conçut dans son délire le projet de venger Dieu lui-même, ne fallut-il pas qu'il lui offrît aussi du sang, et qu'il le mît au moins au niveau des monstres qui se disaient ses images ?La peine de mort est nécessaire, disent les partisans de l'antique et barbare routine ; sans elle, il n'est point de frein assez puissant pour le crime. Qui vous l'a dit ? Avez-vous calculé tous les ressorts par lesquels les lois pénales peuvent agir sur la sensibilité humaine ? Hélas ; avant la mort, combien de douleurs physiques et morales l'homme ne peut-il pas désir de vivre cède à I'orgueil, la plus impérieuse de toutes les passions qui maîtrisent le cœur de l'homme ; la plus terrible de toutes les peines pour l'homme social, c'est l'opprobre, c'est l'accablant témoignage de l'exécration publique. Quand le législateur peut frapper les citoyens par tant d'endroits et de tant de manières, comment pourrait-il se croire réduit à employer la peine de mort ? Les peines ne sont pas faites pour tourmenter les coupables mais pour prévenir le crime par la crainte de les a observé que, dans les pays libres, les crimes étaient plus rares et les lois pénales plus douces. Toutes les idées se tiennent. Les pays libres sont ceux où les droits de l'homme sont respectés, et où, par conséquent, les lois sont justes. Partout où elles offensent l'humanité par un excès de rigueur, c'est une preuve que la dignité de l'homme n'y est pas connue ; que celle du citoyen n'existe pas c'est une preuve que le législateur n'est qu'un maître qui commande à des esclaves, et qui les châtie impitoyablement suivant sa conclus à ce que la peine de mort soit abrogée. Merci. Merci ! Mille mercis ! La Touche retrouva ses confrères Templiers. Invité 1 Tu crois qu'ils vont travailler tard ? Invité 2 Quand les politiciens se mettent à parler, ça peut durer des heures. Invité 1 Bon, je crois que je vais préparer du café. Lévesque Combien de temps faudra-t-il encore patienter ? D'autres affaires m'attendent. La Touche Fais preuve d'un peu de patience. Le Grand Maître tient à ce que les politiciens soient partis avant de commencer. Le Peletier Allons-nous enfin apprendre à quoi riment nos récentes activités ? La Touche Oui, tout deviendra clair. Lévesque Ça ne me plaît pas. Notre plan est encore trop fragile... Et n'oublions pas que Lafrenière est toujours aussi impatient de nous envoyer au bûcher. La Touche Vous n'avez pas appris la nouvelle ? Lévesque Quelle nouvelle ? La Touche Lafrenière est mort. Il y a quelques heures. Les Assassins. Le Peletier Voilà qui semble... bien commode. La Touche Ah. C'est l'avantage, avec les Assassins. Parlez-leur d'un complot Templier et ils ne chercheront pas à en savoir plus. Ils tueront sans poser de questions... ils sont si prévisibles. Les Templiers s'esclaffèrent. La Touche Venez, allons chercher le capitaine avant de commencer. Arno suivit La Touche jusqu'au lieu de l'interrogatoire. Rouille L'heure tourne, mon de rendre les choses plus désagréables... La Touche C'est terminé ? Rouille Presque. Écoute-moi bien. Je peux continuer comme ça toute la journée. Mais toi... Tu ne tiendras pas plus d'une heure. Peut-être deux. Mois encore si je te travaille à la lame. Alors, autant écourter ton supplice. Dis-moi où il se trouve et je mets fin à tout ça. Prisonnier Luxembourg... Rouille Plaît-il ? Prisonnier Palais du Luxembourg. Rouille Tu vois, quand tu veux... La Touche Rouille ? Nettoyez-moi tout ça. C'est l'heure. Rouille J'arrive tout de suite. Rouille fit signe à ses hommes de jeter le prisonnier par la fenêtre. Rouille Vous avez entendu la fouine, les gars. Arno reprit sa filature. La Touche Vous l'avez vraiment jeté par la fenêtre ? Rouille La place des ordures, c'est dans le caniveau. La Touche C'est fâcheux. Vous avez pensé aux témoins ? Rouille Quels témoins ? J'avais des hommes partout. Ils savent faire taire les bons Samaritains. La Touche Vaudrait mieux. Le Grand Maître sera furieux si son plan s'écroule à cause d'un malheureux cadavre. La réunion s'ouvrit. Rouille Vous aviez raison. Le roi Louis entretenait toutes sortes de relations répréhensibles. Il complotait contre la Révolution d'une main tout en jurant soutenir la Constitution de l'autre. Germain Bien. Vous saurez confier ces informations aux bonnes personnes, monsieur Le Peletier ? Le Peletier Bien entendu, Grand Maître. Grâce aux preuves réunies, la condamnation du roi est acquise. Germain Vous avez fait vos preuves, capitaine. Marie ? Lévesque Le prix du grain est plus élevé que jamais, Grand Maître. Nos agents sont prêts à détourner les cargaisons vers nos quais. Ils n'attendent que votre ordre. Germain Bien... Affamez-les, la famine et la colère leur révéleront la vraie nature de leurs maîtres, mais procédez graduellement. Trop de hâte et nous attirerions une attention peu souhaitable, compris ? Lévesque Ce que vous demandez prendra au moins un an, Grand Maître. Sinon deux. Planqué dans un garde-manger, Arno espionna les Templiers. Germain Le Grand Œuvre exige de la méthode, ma chère. Si Paris doit souffrir plus longtemps pour que renaisse le monde, qu'il en soit ainsi. Rouille Pourquoi ne pas le tuer et en finir une fois pour toutes ? Un tueur, une lame, un couloir sombre... Ce serait facile. Germain Nous voulons un condamné, capitaine, pas un martyr. Un peu de patience. Le Peletier Avec mes respects, Grand Maître, la patience est louable, mais plus nous attendons, plus nous risquons d'être découverts. La Touche Les Assassins ont déjà trouvé Sivert et le roi des Thunes. Germain Sivert et le roi ont tenu leur rôle. Leur élimination, bien qu'inopportune, n'est pas un obstacle. Et les Assassins ont prouvé leur utilité quand on sait les guider. Rouille Et la fille de de la Serre ? Elle pourrait se révéler dangereuse si elle parvenait à rallier la vieille garde. Germain Ce problème n'en sera bientôt plus un. Lévesque Et comment ? Germain Mademoiselle de la Serre se rendra bientôt à l'hôtel Voysin, afin de discuter avec monsieur Lafrenière. Hélas, monsieur Lafrenière n'a plus grand-chose à lui dire. Arno Élise... Arno prit la direction de la sortie. Rouille Habile, Grand Maître. Mais vous avez eu affaire aux Assassins vous aussi. Si je peux me permettre, vous n'aurez pas toujours autant de chance. Germain C'est juste. C'est donc à vous, Mesdames et Messieurs, que je vais confier l'exécution de notre tâche. Quant à moi, je serai au Sanctuaire pour y attendre la phase finale. Cela vous convient-il, capitaine ? Rouille Je vais faire tripler la garde. Germain Très bien. Puisse le Père de la Sagesse vous guider. Tous Puisse le Père de la Sagesse nous guider. Arno croisa des gardes dans le garde-manger, avant de s'en débarrasser. Garde Bon. On ferme et on va aller se boire une pinte. Les gardes remarquèrent la présence de l'Assassin. Gardes Arrêtez-le ! C'est un espion du roi !Trouvez l'espion !Cet espion ne doit pas s'enfuir !L'espion est toujours là !Attrapez-le !Surveillez les issues ! L'espion va tenter de s'échapper !On dirait qu'on a une fouine, les gars !Je laisserai pas cet espion s'échapper ! Les invités évoquèrent le discours de Robespierre, qui venait de prendre fin. Invité 3 Un bien beau discours. Invité 4 Certes. Cet homme est un visionnaire. Invité 5 Abroger la peine de mort ? À quand la révocation de l'utilisation du fer rouge ? Invité 6 Peut-être qu'on devrait envoyer les criminels dans les tropiques, comme le font les Anglais ? Invité 5 Ha ! Invité 6 Voilà qui ne manquera pas de faire réagir l'Assemblée. Invité 5 Si Mirabeau accepte de céder la parole. Invité 6 Bien dit. Arno s'échappa du club. Embuscade des Templiers[] Arno fit irruption dans la demeure des de la Serre, à la recherche d'Élise. Arno Élise ! Élise !Élise ?Bon sang ! Où était-ce... L'hôtel Voysin ? Diable... Arno arriva à l'hôtel Voysin, juste au moment où un homme déguisé en Lafrenière approchait Élise. Élise Qui êtes-vous ? Les Templiers s'en prirent à Élise, et Arno intervint. Élise Qu'est-ce que tu fais ici ? Arno Plus tard ! Élise visa en direction d'Arno, pour n'abattre que le criminel se trouvant derrière lui. Élise Que se passe-t-il ? Où est monsieur Lafrenière ? Arno Il est mort. Élise Quoi ? Des tireurs ouvrirent le feu. Arno Va ! Je t'expliquerai ! Criminels Attrapez-la ! Barrez-leur le chemin ! Tuez-la ! Elle est ici ! En avant ! Arno et Élise trouvèrent refuge dans un labyrinthe, mais se heurtèrent à d'autres criminels. Élise Lui, on va devoir le combattre. Arno On y va ? Élise Allons-y. Tous deux se défirent de leurs adversaires. Arno Qu'est-ce qu'il y a ? Élise Je ne suis... plus certaine de savoir où est la sortie. Arno Je vais grimper jeter un coup d'œil. Élise Comment va-t-on sortir d'ici ?Reconnais-le. Tu es où ?Où faut-il aller ?Tu as une idée de génie ? Criminels Où sont-ils passés ?Ne les laissez pas s'enfuir !Diable ! Encore un cul-de-sac !On n'y voit rien là-dedans !Bon sang! Comment on sort d'ici ?Ils doivent bien être quelque part !Là-bas ! Non, attendez, je crois que c'est Claude ! Arno et Élise s'échappèrent du labyrinthe. Arno Il y en a deux devant nous. Élise Prends celui-là. Je me charge de l'autre. Ensemble, ils éliminèrent les deux hommes. Élise Et maintenant ? Arno Ils sont trop nombreux pour qu'on les contourne. Il va falloir qu'on agisse ensemble... qu'on les élimine discrètement. Criminel 1 Vous avez vu une femme ? Grande ? Cheveux roux ? Femme Je crains que non. Arno et Élise tuèrent deux autres criminels à leur recherche. Élise Je crois qu'il n'y en a plus. Arno La voie est libre. Mais un autre groupe approche. Criminel 2 Vous avez vu une jeune femme passer par ici ? Homme Non. Désolé. Trois autres bandits trouvèrent la mort. Arno Attends. Des tireurs. Élise Je les vois. Tu auras peut-être un meilleur angle de vue sur le toit. Arno se débarrassa des tireurs et aida Élise à vaincre les derniers criminels. Élise Je crois que c'était les derniers. Arno Ne traînons pas par ici. Criminel 3 Ils n'ont pas pu aller bien loin. Trouvez-les ! Arno empêcha Élise d'affronter les criminels. Arno Va-t'en ! Je vais les distraire. Fais-moi confiance. Retrouve-moi demain au café-théâtre. Je t'expliquerai tout. Élise Tu es fou. Compte sur moi. Arno Il se peut que je sois en retard. Après avoir suffisamment occupé les gardes, Arno les sema à son tour. Prudente alliance[] Élise Alors... Arno Alors... Élise Tu n'as pas chômé, on dirait. Arno J'ai traqué l'homme qui a tué ton père, oui. Élise C'est impossible. Il a tué la plupart de mes alliés et intimidé tous les autres. Je n'en sais pas davantage aujourd'hui qu'il y a deux ans. Arno Je l'ai vu. Élise Quoi ? Quand ? Où puis-je le trouver ? Arno Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Il veut te tuer, Élise. Élise Quoi, tu cherches à me protéger ? Arno Je cherche à t'aider. La Confrérie a des moyens, des hommes... Élise Tu n'es pas sérieux. Je ne fais pas confiance aux Assassins. Arno retira sa capuche. Arno Et moi, tu me fais confiance ? Élise détourna le regard. Arno Je n'ai pas tellement changé, Élise. Je suis toujours le gamin qui... qui distrayait la cuisinière pendant que tu volais la confiture... Le même gamin qui t'aidait à franchir le mur de cette vieille pommeraie infestée de chiens... Élise Très bien. Conduis-moi à ta Confrérie. J'écouterai leur offre. Arno "Offre" n'est peut-être pas le bon mot... Arno guida Élise, les yeux bandés, au quartier général des Assassins. Assassin 1 Serait-ce ?... Assassin 2 Maudit Templier... Assassin 3 Mais que fait-il ? Assassin 2 Vraiment ? Arno Oui, ils sont un peu sourcilleux quand il s'agit de leur sécurité. Élise Deux virages à droite, soixante-treize pas, puis on descend une volée de marches, on tourne à gauche et enfin à droite. J'ai bien tout retenu ? Arno amena Élise devant le Conseil des Assassins. Bellec Cette fois, t'es allé trop loin, merdeux. Arno Les Templiers ont décidé de la tuer. Bellec Donc tu la ramènes ici ? Élise Tu ne m'avais pas dit que ta grande Confrérie avait des moyens... Bellec Silence. Mirabeau Eh bien. Qu'avons-nous ici ? Élise Je m'appelle... Mirabeau Au nom du ciel, retirez ce bandeau. C'est grotesque. Arno retira le bandeau d'Élise. Élise Je m'appelle Élise de la Serre. Mon père était François de la Serre, Grand Maître de l'Ordre des Templiers. Je suis venue vous demander votre aide. Les Assassins contestèrent la demande d'Élise, et Mirabeau leur fit signe de se taire. Mirabeau Poursuivez. Trenet Mirabeau ! Quemar Faut-il encore relancer ce débat ? Mirabeau Il le faut, et nous le ferons, maître Quemar. Si vous ne voyez pas d'intérêt à ce que la fille de François de la Serre ait une dette envers vous, je désespère de l'avenir. Poursuivez, mademoiselle de la Serre. Bellec Et c'est reparti... Élise Je ne me serais pas adressée à vous en temps normal, Monsieur. Mais mon père est mort, ainsi que mes alliés au sein de l'Ordre. Si je dois en appeler aux Assassins pour me venger, qu'il en soit ainsi. Bellec Pourquoi on l'écoute ? C'est un stratagème pour nous faire baisser notre garde. Mieux vaut la tuer et leur renvoyer sa tête en guise d'avertissement. Arno Bellec ! Mirabeau Il suffit ! Il est préférable de mener cette discussion en privé. Veuillez nous excuser, mademoiselle de la Serre. Élise Je vous en prie. Mirabeau Arno, tiens-lui compagnie. Je suis sûr que vous avez des choses à vous dire. Arno et Élise quittèrent le repaire. Élise Ça s'est passé à peu près comme je le croyais. Arno Sois patiente. Mirabeau va les raisonner. Élise Tu penses vraiment qu'on le trouvera ? Après tout ce temps ? Arno Sa chance finira par tourner. François Germain pensait que Lafrenière était... Élise François Germain ? Arno Oui. Élise Où est-il ? Arno Il tient boutique rue Saint-Antoine, pourquoi ? Élise se mit à courir aussitôt. Arno Qu'est-ce que... Élise ! Arno se lança après Élise. Arno Attends-moi !Qu'est-ce qui te prend ?Pas si vite !Élise !Où est-ce que tu vas ? Arno rattrapa Élise au niveau de la boutique de Germain. Arno Qu'est-ce qui t'arrive ? Élise Arno... François Germain était le lieutenant de mon père. Arno Quoi ? Élise Il a été radié de l'Ordre quand j'étais enfant. En raison de ses idées hérétiques, ou à cause de Jacques de Molay, je n'en suis plus sûre. Mais il devrait être mort. Il est mort il y a des années. Arno Quelqu'un lui a annoncé la nouvelle ? Élise J'aimerais beaucoup pouvoir lui poser quelques questions. Arno Moi aussi. Arno et Élise pénétrèrent dans la résidence de Germain. Élise Personne. Arno En haut. C'est là qu'il avait son atelier. Élise Allons-y. Arno Ce n'est peut-être pas le même Germain. Élise Grand ? Les cheveux gris ? Les yeux de couleurs différentes ? Arno Oui, bon, c'est probablement le même. Arno et Élise entrèrent dans l'atelier de Germain. Arno On dirait qu'il n'y a personne. Élise fouilla les lieux, mais des gardes se firent entendre. Arno Élise... Élise Ne me dis rien. C'est un piège ? Les gardes s'en prirent aux deux amants. Élise C'est un piège. Garde Eh, mais regardez qui voilà... Tuez-les. Arno et Élise éliminèrent les gardes. Arno Eh bien, c'était vivifiant. Élise Ça me rappelle cette fois, à Marseille. Arno C'était un peu moins sanglant qu'aujourd'hui. Élise Il n'y a rien ici. Arno Il devait savoir que sa mascarade ne durerait pas. Élise Alors, on l'a de nouveau perdu. Arno Peut-être pas. Continuons à chercher. Arno découvrit une porte. Arno Fermée. Peut-être qu'on peut... Élise enfonça la porte. Arno ... faire ça. La pièce se trouvant derrière la porte s'avéra être un bureau, dans lequel étaient suspendues des bannières aux couleurs des Templiers. Arno Je comprends pourquoi ça ne faisait pas partie de la visite officielle. Élise tomba sur un livre. Élise Arno. Regarde. C'est lui. Ce démon a tué mon père. Arno On doit avertir Mirabeau. Dès que possible... Des tireurs ouvrirent le feu de l'autre côté de la rue, tous deux se mirent à couvert. Arno Je m'en occupe ! Retrouve-moi chez Mirabeau !Reste au sol !Tu les vois ? Élise Les fenêtres, de l'autre côté de la ! Arno élimina les tireurs. Informer Mirabeau[] Arno Élise ? Monsieur Mirabeau ?Élise ? Élise ? Mais qu'est-ce que... Arno découvrit Élise aux côtés du corps sans vie de Mirabeau. Élise Je l'ai trouvé comme ça. Je ne l'ai pas... Arno Bien sûr que non ! Mais je dois l'annoncer au Conseil sans tarder. Ils sauront ce qu'il faut faire. Élise Non ! Ils n'ont déjà aucune confiance en moi. Je suis la suspecte toute désignée. Arno Tu as raison. Bien sûr, tu as raison. Élise Qu'est-ce que nous allons faire ? Arno Découvrir ce qui s'est passé. Arno examina le corps de Mirabeau gisant dans son lit. Une épingle de Templier avait été placée sous son oreiller. Élise Qu'est-ce que c'est ? Arno C'est... l'arme qui a tué ton père. Élise Un insigne de l'Ordre des Templiers. Arno Qu'est-ce qu'il fait ici ? Élise Il nous met sur la piste. Arno ouvrit alors un placard duquel tomba un verre de vin, qu'il s'empressa de sentir. Arno Du poison. Élise Montre-moi ça. Élise étudia le verre de vin. Élise De l'aconit. Difficile à détecter si l'on ne sait pas quoi chercher. Arno Très prisé des Templiers, n'est-ce pas ? Élise De tous ceux qui cherchent à tuer sans se faire prendre. Mais, oui. Arno regarda la porte de la chambre de plus près. Arno Pas la moindre trace d'effraction. Élise Donc, le tueur était attendu. Arno Un invité, peut-être. Ou un domestique. Arno interrogea alors Élise. Arno Tu n'as vu personne à ton arrivée ? Élise Le majordome. Il m'a fait entrer, mais il n'est jamais monté. Arno Mais il était là avant toi. Tu as vu d'autres domestiques ? Élise Non. Personne d'autre. Arno s'adressa ensuite au majordome. Majordome Oui, Monsieur ? Arno Tu as passé toute la journée ici ? Majordome Non, Monsieur. Je suis arrivé vers quatre heures pour veiller à la livraison de vin. Arno Quelqu'un est-il arrivé depuis ? Majordome Personne à l'exception de cette jeune femme rousse, Monsieur. Elle s'est immédiatement rendue dans le bureau du maître. Arno Et toi, tu n'es pas monté ? Majordome La livraison de vin n'est pas une mince affaire, Monsieur. Arno Je vois. Merci de tes réponses. Arno découvrit l'agenda de Mirabeau. Arno On dirait qu'il attendait un visiteur. Élise Qui ? Arno Maître Quemar. Par terre, Arno trouva un mouchoir. Arno Un mouchoir. Arno le renifla. Arno Un mouchoir de dame. Élise Je vois. Donc la moitié des femmes de la noblesse de Paris sont suspectes. Arno Peut-être qu'un domestique le reconnaîtra. Arno s'adressa une nouvelle fois au majordome. Majordome Monsieur. Arno Tu reconnais ce mouchoir ? Majordome Mmh ? Oh, oui. C'est celui d'Émilie. Arno Émilie ? Majordome La servante. J'ai cru comprendre qu'elle a économisé ses gages du mois pour s'offrir ce petit bout de soie. Pour avoir l'impression d'être une dame, m'a-t-elle dit. Arno Et où se trouve cette Émilie ? Majordome Au marché, Monsieur. Arno Merci. Majordome De rien, Monsieur. Arno s'en alla trouver Émilie au marché. Arno Quelqu'un est-il venu voir ton maître, aujourd'hui ? Émilie Je crois bien. Monsieur Quemar avait rendez-vous, du moins. Je crois qu'il est arrivé au moment même où je récupérais le linge chez madame Duval. Arno Merci. Ton aide m'a été précieuse. Arno accusa Émilie. Arno Pourquoi as-tu tué monsieur Mirabeau ? Émilie Quoi ? Arno Tu as empoisonné son vin. Je veux savoir pourquoi. Émilie Si vous jouez à un jeu, Monsieur, je ne le trouve pas amusant du tout ! Je ne lui aurais jamais fait de mal ! De toute manière, je n'ai pas la clé de la cave à vin. Seuls Messire et le majordome l'ont. Arno Mes excuses. Je me suis trompé. Arno accusa alors le majordome du crime. Majordome Oui, Monsieur ? Arno Ton maître est mort. Majordome Quoi ? Arno Empoisonné. Mais j'imagine que je ne t'apprends rien. Majordome Du poison ? Comment osez-vous ! J'ai servi deux générations de Mirabeau ! Le comte lui-même a exigé que je vienne cuisiner pour lui à Paris ! Et vous avez l'audace... l'audace de m'accuser de l'avoir tué ? Pourquoi aurais-je fait ça, hein ? Parce que je lui reproche d'être payé le double de mes collègues ? Par jalousie envers le plus grand homme d'État et le plus grand révolutionnaire de notre époque ? Peut-être parce que je brûlais de me venger de l'homme qui payait les remèdes de ma fille quand elle prenait froid ? Arno Peut-être t'ai-je mal jugé. Pardonne-moi. Arno parla de nouveau à Élise. Arno Alors, parle-moi de cet aconit. Élise Je m'attendais à ce qu'un Assassin soit plutôt expert en la matière. Arno On préfère le datura. Élise Eh bien... l'aconit est presque impossible à détecter, et il présente tous les symptômes d'une mort naturelle. C'est très pratique pour éliminer quelqu'un sans en faire un martyr. Arno Et comment fait-on pour s'en procurer ? Élise Il pousse facilement dans les jardins, mais pour que les symptômes aient été si rapides, il a dû être traité. Arno Ou acheté chez un des Templiers, épingle des Templiers... C'est incriminant. Élise Bravo, tu m'as percée à jour. Mon plan diabolique était de tuer le seul et unique Assassin qui ne veuille pas ma mort, puis d'attendre gentiment qu'on me découvre. Arno Il n'était pas le seul. Élise Tu as raison. Je suis désolée. Mais tu sais que ce n'était pas moi. Arno Je te crois. Mais la Confrérie... Élise Alors trouvons le vrai meurtrier avant qu'ils ne l'apprennent. Arno retrouva Quemar dans le quartier général de la Sainte-Chapelle. Quemar Ah, Arno Dorian. Que puis-je faire pour toi ? Arno Mirabeau est mort. Quemar Mort ? Arno On l'a tué. Quemar Je savais que cette trêve se terminerait mal. Je vais devoir convoquer le reste du Conseil pour régler ça. Arno Élise n'y est pour rien ! Je réponds d'elle sur ma vie. Laissez-moi encore un peu de temps. Je trouverai le meurtrier. Quemar Très bien. Je te laisse jusqu'à demain matin. Pas plus. Arno Mirabeau a été empoisonné à l'aconit. Quemar Du poison. Dois-je préciser que cette substance singulière est très prisée par les Templiers ? Arno C'est inutile. Où peut-on se procurer de l'aconit à un tel degré de concentration ? Quemar N'importe quel docteur peut en prescrire la forme diluée. Je prends moi-même une teinture d'aconit pour mon cœur. Bien sûr, sa vente est réglementée, mais je connais un apothicaire du Marais qui ne s'embarrasse pas de ces questions. Arno Merci. Arno accusa tout de même Quemar du crime. Quemar Eh bien ? Arno Vous connaissiez bien Mirabeau. Vous vous êtes opposé à lui en de nombreuses occasions. Et vous savez comment tuer un homme. Quemar J'ai aussi des crises de goutte qui m'empêchent de monter l'escalier et ma vue baisse de jour en jour. Sans parler des douze Assassins qui peuvent confirmer que je n'ai pas bougé d'ici de toute la journée. Arno Pardon, je ne sous-entendais pas que... Quemar Non, tu m'accusais, et de manière bien maladroite. Maintenant, cesse de gaspiller le temps qu'on t'a accordé et trouve le vrai meurtrier. Arno Oui, Monsieur. Arno et Élise arrivèrent à la porte de l'apothicaire. Élise Je me suis dit que tu aurais besoin d'aide. Arno Je crois pouvoir affronter un apothicaire... Ils entrèrent dans la boutique. Arno Bonsoir. Je me demandais si... Apothicaire Ah non ! Pas deux fois ! L'apothicaire prit la fuite. Élise Ah bravo. Arno Attends ! Bon sang, reviens ici ! Arno se lança à la poursuite de l'apothicaire. Arno Arrête ! Attends ! Apothicaire Reculez, espèce de brute ! Arno Je veux seulement te poser des questions. Apothicaire Ne me faites pas de mal ! Arno rattrapa l'apothicaire au niveau de la place des Vosges et l'interrogea. Apothicaire Pitié ! Je n'ai rien dit à personne ! J'ai fait ce que vous m'avez dit ! Arno Mais de quoi parles-tu ? Apothicaire Vous... vous travaillez pour l'autre, n'est-ce pas ? L'homme à la capuche. Arno Parle-moi de cet homme. Qui est-ce ? Apothicaire Je l'ignore ! Je n'ai jamais vu son visage. Il a menacé de me tuer si je ne lui donnais pas le poison. Je n'ai pas posé de questions. Je n'en garde qu'une petite quantité. Il l'a emporté sur-le-champ, après m'avoir dit où déposer la seconde dose. Arno La seconde dose ? L'apothicaire remit un morceau de papier à Arno. Apothicaire Tenez. C'est tout ce que je sais, je le jure ! Arno relâcha l'apothicaire. Arno Fiche le camp. Vois ça comme une belle histoire que fera peur à tes petits-enfants. L'apothicaire s'enfuit au moment où Élise rappliqua. Élise Alors ? Arno Tu avais raison. Il a remis le poison à notre mystérieux tueur... et il a dit que le tueur portait une capuche comme la mienne. Élise Je vois. Toutes les bonnes histoires ont leur part d'ombre. Arno Si nous avons été trahis par l'un des nôtres... Élise Ça expliquerait pourquoi le tueur cherche à m'accuser. Arno remit à Élise le morceau de papier. Arno Tiens. C'est là que l'apothicaire a livré sa marchandise. Élise Qu'est-ce qu'on attend ? Confrontation[] Élise Quel endroit charmant. Qu'espères-tu y trouver ? Arno L'apothicaire dit que c'est ici qu'il a livré le poison. Il ne nous reste plus qu'à trouver une piste et à la remonter jusqu'à sa source. Élise Trouver une piste ? Tu te prends pour un chien de chasse ? Arno Quelque chose comme ça. Grâce à sa Vision d'aigle, Arno suivit la piste jusqu'à la Sainte-Chapelle. Arno La piste s'arrête ici. Élise En es-tu sûr ? Arno Certain. Élise s'apprêta à dégainer son épée, mais Arno l'en empêcha. Arno Non. Attends-moi ici. Élise Ne sois pas ridicule, je ne vais pas te laisser y aller seul. Arno Élise. Il faut que je le fasse seul. Je t'en prie. Élise Je comprends. Arno se lança à la recherche du meurtrier. Élise Tu ferais mieux de revenir Arno suivit la piste jusqu'au balcon de la Sainte-Chapelle, où se tenait un homme, seul. Bellec Il t'en a fallu du temps, merdeux. Arno Bellec ? Bellec J'aurais dû savoir que ce serait toi qui me trouverais. La vraie question, c'est ce que tu vas faire maintenant. Arno C'est toi qui as empoisonné Mirabeau ! Bellec C'était lui, le poison ! Sa paix avec les Templiers n'était qu'un rêve ! Arno Et tu es le seul homme capable de "sauver la Confrérie" ? Bellec Tu crois que c'est la première fois que ça se produit ? Que c'est la première fois que les Assassins ont dû éliminer leur dirigeant ? Tu penses vraiment que c'est la première fois que la Confrérie a dû renaître de ses cendres ? Non. Masyaf, Monteriggioni, les colonies d'Amérique... Ça s'est déjà produit, et nous nous sommes relevés, plus forts que jamais. Mais cette fois... On s'est égarés, Arno. On s'est enlisés dans la politique et les révolutions. Nous ne sommes pas une nation, mais une armée. Et dans une armée, pactiser avec l'ennemi revient à trahir. Mais, non. Je ne suis pas le seul à pouvoir sauver la Confrérie. On le peut. Tous les deux. Arno Bellec... Tu sais que c'est impossible. Bellec C'est bien dommage. Bellec fondit sur Arno, armé de sa lame secrète. Ce dernier para l'attaque, et les deux hommes s'affrontèrent en duel. Arno Bellec, je t'en prie ! Reviens avec moi au Conseil et nous réglerons ça entre gens de raison ! Bellec Les gens de raison ne traitent pas avec les Templiers, petit. Arno blessa Bellec, qui tomba à genoux. Les deux hommes luttèrent alors l'un contre l'autre. Bellec Pah ! Tu n'es qu'un pauvre merdeux sans cervelle ! Arno Oui. C'est ce qu'on dit. Arno poussa Bellec à travers une porte menant à un autre balcon, sur lequel ils reprirent le combat. Bellec Traître !J'aurais mieux fait de te laisser pourrir à la Bastille !Mauviette ! Les deux hommes se repoussèrent l'un comme l'autre. Bellec Tu étais si prometteur ! Je te croyais capable de penser par toi-même ! Arno Je le fais, Bellec ! Mais je ne pense pas comme toi ! Arno poussa Bellec par-dessus le rebord du balcon et tomba avec lui sur une autre plateforme. Bellec Ouvre les yeux, petit ! J'ai vu des Templiers massacrer des villages entiers dans le seul but de tuer un misérable Assassin ! Dis-moi, dans ta vaste expérience, qu'est-ce que tu as vu ? Arno J'ai vu le Grand Maître de l'Ordre des Templiers recueillir un jeune orphelin et l'élever comme son propre fils. Bellec de nouveau blessé, Arno le poussa à travers la rosace et tous deux tombèrent au beau milieu de la Sainte-Chapelle. Arno se releva, mais Bellec avait disparu. Élise, quant à elle, venait de rejoindre la grille de la chapelle. Élise Arno ! Arno Je n'ai rien. Reste où tu es. Arno rechercha activement Bellec. Bellec J'aurais dû te laisser croupir à la Bastille. Dis-moi, as-tu jamais cru au Crédo ou as-tu toujours été un traître à la solde des Templiers ? Arno Rien ne nous oblige à nous battre, Bellec ! Bellec Tu ne me laisses pas le choix. Si seulement tu pouvais comprendre, la Confrérie retrouverait une puissance qu'elle n'a pas connue depuis deux siècles ! Arno Ah, oui, tuer tous ceux qui ne sont pas de ton avis est le meilleur moyen de renaître de ses cendres ! Élise Attention ! Bellec essaya d'assassiner Arno depuis les airs, mais il esquiva son attaque. Bellec sortit ensuite son pistolet. Bellec Alors... Maintenant, au moins, c'est clair. Ce n'est pas Mirabeau qui t'a corrompu l'esprit. C'est elle. Cette putain est le dernier résidu de cette folie. Arno Bellec... Bellec braqua alors son pistolet sur Arno. Bellec Tu me remercieras... un jour. Bellec pointa son arme sur Élise. D'un vif réflexe, Arno désarma Bellec d'un tir de lame fantôme, et reprit le combat. Bellec Tu aurais mieux fait de m'écouter, t'ai laissé ta chance, est temps d'en finir. Vaincu, Bellec s'écroula à genoux. Bellec Vas-y. S'il te reste une once de conviction, si tu n'es pas une baudruche enamourée, tue-moi maintenant. Je ne m'arrêterai jamais. Je la tuerai. Pour sauver la Confrérie, je réduirai Paris en cendres. Arno Je sais. Bellec Tu t'es bien battu, merdeux. Espérons que tu aies les tripes pour en finir. Arno acheva Bellec en plongeant sa lame secrète dans son sternum. Une vision du père d'Arno affrontant un Templier lui apparut, avant que Bellec n'élimine ce dernier depuis une hauteur. Charles Merci, mon ami. Bellec Faut bien que tu retournes auprès de ton petit en un seul morceau, hein merdeux ? Bellec rendit sa montre à Charles. Bellec Tu as fait tomber ça. Bellec examinait la même montre lorsqu'Arno se reposait derrière les barreaux de la Bastille. Bellec Eh bien... que je sois maudit. Bellec retrouva Mirabeau dans sa demeure. Bellec Tu comptes vraiment aller jusqu'au bout ? Mirabeau Ton protégé se porte garant d'elle. Ne lui fais-tu pas confiance ? Bellec Je mourrais pour lui. C'est la fille qui ne me plaît pas. Je ne peux rien dire pour te convaincre ? Mirabeau J'ai bien peur que non. Bellec versa discrètement une dose importante d'aconit dans le verre de Mirabeau. Bellec C'est ce que je craignais. À ta santé. Mirabeau À la tienne. Mirabeau prit une gorgée de vin et commença à ressentir les effets du poison. Bellec Repose en paix. La vision terminée, Arno retira sa lame secrète du corps de Bellec, et le déposa sur le sol de la Sainte-Chapelle. Arno Repose en paix. Arno abaissa les paupières de Bellec, puis s'en alla en compagnie d'Élise. La Résistance[] Deacon Bon sang de bonsoir. Désolé de cette interruption, mais on a encore des ennuis. Bishop, tu es là ? Bishop Je suis là. Tu sais ce qu'il faut faire. Deacon J'ouvre déjà une passerelle. Bishop Tu sais, Deacon, je crois qu'Abstergo n'a toujours pas digéré ce que tu leur as fait le mois dernier. Deacon Tu le penses vraiment ? OK, la passerelle est ouverte. Vas-y. Bishop Il est difficile de fouiner dans les données séquencées d'Abstergo sans laisser un peu de désordre, non ? Deacon En fait, on n'a pas fait que fouiner. On a volé leurs données, détruit leurs échantillons de Précurseurs et fait fondre quelques serveurs. Bishop Eh, pas mal. L'initia approcha du portail. Bishop On se retrouve de l'autre côté. L'initié plongea dans le portail, et en ressortit dans les égouts de Paris. Bishop Et nous y revoilà, en plein chaos de code endommagé. Cette fois, le portail est en hauteur. À quelques centaines de mètres du sol. L'initié sortit des égouts, et se retrouva aux pieds de la tour Eiffel dans le Paris occupé de 1944. Bishop Ok, c'est comme l'autre fois. Ne traîne pas en route. Les mémoires incomplètes sont bien trop dangereuses. Tu dois trouver une issue. L'initié contourna les projecteurs des dirigeables et escalada la tour Eiffel. Bishop Je vais faire de ton mieux pour te guider. Un avion tira sur l'initié, l'obligeant à rentrer dans la tour. Après avoir évité les projecteurs et les tirs ennemis, il s'arma d'une mitrailleuse installée sur son chemin, puis détruisit l'un des avions avant de monter sur un dirigeable. Le portail apparut alors au sommet de la tour. Bishop Là. Voilà ton issue. Fais vite. En s'aidant des ascenseurs, l'initié atteignit le dernier étage de la tour. Après avoir abattu deux autres avions, l'initié gravit ce qui le séparait du sommet de la tour. Bishop Je ne cherche pas à t'alarmer, mais ce portail est très instable. Le portail se ferma. Bishop Bon sang. Il a disparu. Poursuis ta route. On va le rouvrir. En arrivant au sommet de l'antenne de la tour Eiffel, le portail se rouvrit en contrebas. Bishop Ça devrait faire l'affaire... Tu vas devoir sauter ! L'initié sauta à travers le portail. Deacon Et... nous sommes de retour. Bishop Merci, Deacon. Essayons de limiter ces transferts au maximum, d'accord ? Deacon Eh, c'est à ton initié qu'il faut dire ça, ma jolie. Ce n'est pas moi qui laisse mes empreintes numériques aux quatre coins de Paris. On croirait une meute de chiens de chasse. Bishop C'est noté. On t'appellera si on a besoin de toi. Correspondance royale[] Arno Vous m'avez convoqué ? Trenet Monsieur Dorian. Nous avons un travail pour toi. Arno Vous voulez encore que je joue les messagers ? Quemar Deux Maîtres Assassins sont morts. L'un de ta main, pour protéger un Templier. Estime-toi heureux que nous ne te punissions davantage. Arno Et Germain ? Beylier Son sort ne te regarde pas. La nuit dernière, la Commune de Paris s'est déclarée en insurrection ouverte contre le roi. À l'heure où nous parlons, vingt mille révolutionnaires armés font le siège des Tuileries. Même la Garde nationale est divisée. Certains de ses membres ont rejoint les insurgés. La France est sur le point d'imploser. Arno Cela devrait nous ravir, non ? Le peuple se bat pour ce qui lui est dû. Liberté, Égalité... Trenet Oui, tu aurais raison si nous ne cherchions pas qu'à équilibrer une balance. Mais la réalité est bien plus complexe. En mettant de l'ordre dans les affaires de Mirabeau, nous sommes tombés sur des... correspondances de... nature royale. Trenet désigna une pile de lettres. Arno Mirabeau était en relation avec le roi ? Trenet Et ce ne fut pas aussi discret que cela aurait dû l'être. Si les exemplaires de ces lettres en possession du roi étaient rendus publics, les Templiers seraient en mesure de révéler qui sont nos agents et de les éliminer partout en France. Arno Je dois donc m'assurer de les trouver avant eux ? Beylier Au plus vite. Les gardes suisses sont en difficile posture. Ils seront probablement débordés avant la tombée de la nuit. Arno J'ai pris l'habitude d'entrer sans invitation. Arno arriva au palais des Tuileries, alors assiégé par les révolutionnaires. Chef Arme à l'épaule ! En joue ! Feu ! Des hommes furent exécutés par un régiment républicain. Chef Bien joué. Reprenez position. Citoyen Vive la nation ! Vive la Révolution ! Vive la Révolution ! Arno s'approcha progressivement du palais. Foule La famille royale est ici, c'est certain !Où est le roi ?Trouvez le roi !Amenez le tyran !Mort au tyran ! Arno La rhétorique des émeutiers laisse à désirer, ces temps-ci. L'un des Républicains portait le corps d'un garde. Républicain 1 Tu pèses ton poids, mon gros... Arno infiltra le palais des Tuileries. Républicain 2 Vous avez vu le tyran ? Républicain 3 Il a dû ficher le camp. Républicain 2 Sale lâche. Républicain 4 Regardez-moi ça ! Républicain 5 Fouillez partout ! Le capitaine veut ces documents ! Républicain 6 Il n'y a rien ici ! Républicain 5 Continuez à chercher. Ils ne sont pas loin. Un garde se vit pris au piège face aux révolutionnaires. Garde Non ! Arrière ! Arrière ! N'approchez pas ! Refusant de tomber aux mains des révolutionnaires, le garde se tira une balle dans la tête. Arno entra dans le cabinet du roi, mais un officier le plaqua contra la porte. Par réflexe, Arno fit jaillir sa lame secrète. Napoléon Ah-ah... L'officier colla son pistolet contre l'abdomen d'Arno, et le relâcha une fois qu'il a rétracté sa lame secrète. Napoléon Vous n'avez pas l'air d'un révolutionnaire assoiffé de sang. La capuche... est quand même un peu sinistre, si je peux me permettre. Arno Vous tenez l'arrière-garde, n'est-ce pas ? C'est fort pratique de se retrouver séparé des combats par quelques portes verrouillées. Napoléon Oh, je ne suis même pas là. Pas officiellement, du moins. Mais ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de fouiller le cabinet privé d'un roi. Arno Vous cherchez quelque chose de précis ? Napoléon Secrets d'État, correspondances privées, trésors personnels, ce genre de choses... Arno J'espère que nous ne convoitons pas le même butin. L'officier remit la main sur son pistolet. Napoléon Quel est le vôtre ? Arno Des lettres qui furent envoyées au roi. Qui prêteraient à... malentendu, si elles tombaient entre de mauvaises mains. Rassuré, l'officier relâcha son arme. Napoléon Je vois. Eh bien, nous devrions peut-être unir nos forces. On dit que le roi a fait construite un coffre secret. Si nous pouvions le trouver... L'officier fouilla le bureau du roi, et Arno ouvrit un cabinet. Derrière une rangée de livres était cachée une poignée, qui révéla un compartiment secret dans la cheminée. Arno Vous disiez ? Napoléon Tout à fait remarquable, mon ami. Arno retira un paquet de lettres du compartiment secret, tandis que l'officier ouvrait un coffre d'où provenait une étrange lueur, et prit l'objet qu'il contenait. Napoléon C'est incroyable... Arno Vous avez votre butin ? L'officier rangea immédiatement l'objet dans son uniforme. Napoléon Une corne d'abondance, oui. Et le vôtre ? Arno Il me semble... Oui ! Le voilà ! Arno jeta les documents dans la cheminée. Arno Cela devrait régler l'affaire. Napoléon Il me semble qu'il est grand temps de partir. Des Républicains frappèrent à la porte. Napoléon Pressons. L'officier se mit à tourner une manivelle. Arno Qu'est-ce que c'est ? Napoléon Notre issue. Couvrez-moi, voulez-vous ? Les Républicains enfoncèrent la porte du cabinet, et Arno les affronta tandis que l'officier tournait le mécanisme. Napoléon Bravo !Vous maniez votre lame comme un vrai avez-vous appris à vous battre ?Encore un peu de touche au but ! Au moment d'ouvrir le passage secret, un dernier Républicain surgit dans la pièce, mais l'officier l'exécuta sur place. Napoléon Allons-y. Au moment même où Arno et l'officier mirent un pied sur le monte-charge que venait d'ouvrir ce dernier, le capitaine Templier du club des Jacobins fit irruption dans le cabinet suivi de ses hommes. Rouille Fouillez partout ! Je veux ces documents ! Arno Lui ! Diable ! Napoléon Oui, le capitaine Rouille fait généralement cet effet-là. Arno Un ami à vous ? Napoléon Une malencontreuse épine que je n'ai pas encore réussi à extraire. Arno Il détient des informations dont j'ai besoin ! Je dois remonter là-haut ! Napoléon Dans ce chaos ? Vous ne le retrouverez jamais. Venez avec moi. J'ai une meilleure idée. Les deux hommes quittèrent le monte-charge et empruntèrent les égouts. Napoléon Vous n'avez pas manqué d'allant, là-bas. Je suppose que vous n'avez jamais songé à la carrière des armes ? Arno Je n'ai jamais aimé obéir aux ordres. Napoléon Ah, un individualiste. Le fléau des généraux et des hommes d'État. Je vous comprends... Les hommes comme nous ont un avantage sur les autres militaires nous pouvons penser par nous-mêmes. Si vous vous engagiez aujourd'hui, vous seriez maréchal avant dix ans. Je vous le garantis. Arno Une offre alléchante. Mais je refuse. Napoléon Un homme doit suivre son cœur. Venez me voir si jamais vous changez d'avis. Je m'appelle Bonaparte. Napoléon Bonaparte. Lieutenant d'artillerie. Pour le moment. Arno Arno Dorian. Napoléon Enchanté. Rendez-moi service, voulez-vous si on vous le demande, je n'ai jamais mis les pieds ici. J'ai observé toute cette sinistre affaire depuis un magasin de meubles, au Carrousel. Arno Un visage perdu dans la foule. Bien entendu. Arno et Napoléon arrivèrent au bout des tunnels donnant sur une pièce du palais. Arno Et maintenant ? Napoléon Attendez un instant. Napoléon jeta un coup d'œil à sa montre. Napoléon Vous devriez vous abriter. À peine Arno avait eu le temps de se mettre à couvert, un tir de canon souffla le mur extérieur du palais. Les hommes de Napoléon se montrèrent alors. Caporal Tout est en ordre, Monsieur ? Napoléon Oui, caporal. Un tir superbe ! Napoléon se tourna vers Arno. Napoléon L'entraînement régulier fait la force d'un régiment. Caporal Mieux vaut y aller, Monsieur. Napoléon Nos chemins se séparent. Arno Et pour Rouille ? Napoléon Laissez-moi quelques jours, je tâcherai d'en savoir plus sur son affectation. Peut-être pourrai-je arranger une rencontre. Portez-vous bien. Napoléon et ses hommes s'en allèrent. Les Massacres de Septembre[] Arno entra dans le cabinet de Napoléon. Napoléon Ce matin, j'ai été abordé par trois hommes trimbalant une tête au bout d'une pique. Ils ont dû prendre mon uniforme pour une marque de noblesse, car ils ont exigé que je crie "Vive la République" afin de prouver mon allégeance. Arno La distribution de cocardes tricolores doit être passée de mode. Qu'avez-vous fait ? Napoléon J'ai crié "Vive la République". Arno En homme de principes. Napoléon Ma dignité m'est bien moins utile que ma vie. Voilà ce qui se passe lorsque l'on confie le pouvoir à des fous affamés, et le commandement de l'armée à des sauvages trop avides de sang. Arno Rouille. Napoléon J'ai voulu le faire affecter à une garnison éloignée, mais manifestement, il ne semble pas manquer d'amis très haut placés. Il est... intouchable. Arno Mais vous savez où je peux le trouver. Napoléon Il se dit dans les casernes qu'il comptait marcher sur le Grand Châtelet avec un détachement de ses sbires, cet après-midi. S'il devait avoir un accident, rares seraient les Français à en souffrir. Et ma carrière ne s'en porterait que mieux. Arno Alors... aiguisez vos talents d'orateur. Arno arriva au Grand Châtelet, et étudia les lieux. Les hommes de Rouille venaient de priver la garde de ses armes. Mercenaire 1 Prenez leurs armes ! Que personne ne bouge ! Arno vit les hommes de Rouille jeter un garde par une fenêtre de la prison. Rouille, lui, avait planté la tête du frère du gardien-chef sur une pique. Rouille Allez, les gars ! Trouvez-moi le gardien-chef ! Arno infiltra la prison. Prisonnier Non ! Non, remettez-moi en cellule ! On jeta le prisonnier par la fenêtre. Mercenaire 2 Tu entends ça ? Ils font un si joli bruit en redescendant sur terre. Prisonnier 2 Bande de monstres ! Mercenaire 3 Je me demande quel bruit fait la tête d'un rupin quand elle se brise comme un œuf... Dans la cour, les hommes de Rouilles retenaient la garde en otage. Garde 1 Enfants de putains !Sales chiens !Monstres !C'est inhumain !Vous finirez sur la guillotine !Dieu vous le fera payer ! Mercenaire 4 Silence !Ne nous obligez pas à vous le faire ne bouge !Montrez-moi vos mains !N'y pensez même pas !Surveillez-les de un œil sur tranquilles !Pas un geste !S'ils tentent quoi que ce soit, abattez-les ! Arno élimina les hommes de Rouille et libéra les gardes retenus prisonniers. Garde 1 Je ne sais pas quelle est ton unité, mais merci. Arno Tu peux me remercier en reprenant ton poste et en arrêtant ce massacre. Garde 1 Oui, Monsieur. Arno poursuivit sa route. Mercenaire 5 Nom de Dieu. Quelle boucherie. Mercenaire 6 Qu'est-ce qu'on va faire des corps ? Mercenaire 7 Bah, laissons-les. Mercenaire 8 Qu'est-ce qu'on attend ? Ce sont pas les traîtres qui manquent. Mercenaire 9 Regarde-moi ces richards. Je parie qu'ils sont pas au pain et à l'eau, eux. Mercenaire 10 Fais-leur les poches - je parie qu'ils ont plein de trucs. Les gardes qu'Arno avait libérés affrontèrent les hommes de Rouille. Garde 1 Courage, soldats ! Garde 2 Mettez-les en pièces ! Garde 3 Protégez les prisonniers ! Mercenaire 11 Mort aux traîtres ! Garde 4 Repoussez-les ! Mercenaire 12 Vive la Révolution ! Garde 3 Tenez bon ! Garde 2 Dans la brèche ! Garde 4 Restez en ligne ! Garde 3 Tuez-les tous ! Mercenaire 13 Où est le gardien-chef ? Prisonnier 3 Va brûler en enfer ! Le prisonnier fut jeté par la fenêtre. Mercenaire 13 Un autre amateur ? Prisonnier 4 Il... il est sur le toit. Mercenaire 13 C'est bien. Allez, les gars ! Tous en haut ! Les derniers prisonniers furent mis à mort. Arno arriva sur le toit, où Rouille provoquait le gardien-chef en plantant la tête de son frère au bout d'une pique. Rouille Eh, gardien ! Ton frère est venu te rendre visite ! Ne me dis pas que tu ne veux pas le voir ?Oh, allons ! J'aimerais entendre ta voix ! "Vive la Révolution !"Qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'aimes pas la liberté ? La liberté te dérange ?Ah, regarde, tu lui manques !Eh eh... gardien ! Ton frère trouve que tu manques de manières !Je te préviens, il a perdu du poids depuis sa dernière visite !Oh, ne me dis pas que tu boudes, gardien ?Je suis terriblement désolé, gardien ! Mais... nous n'avons pas trouvé le reste de sa personne !Ma foi, si tu n'en veux pas, eh bien... je crois qu'elle fera un joli souvenir !Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé !Allez ! Chante ! CHANTE ! Arno escalada la tour occupée par les hommes de Rouille. Il l'incendia alors en mettant le feu à drapeau, tuant ainsi ses occupants, puis assassina Rouille. À travers les souvenirs de sa cible, il le vit non loin de Mirabeau lors du serment du Jeu de paume. Mirabeau Si l'on nous a donné l'ordre de nous faire sortir d'ici, vous devez aussi avoir l'autorité d'employer la force ; car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonettes ! Rouille et l'assemblée applaudirent. Après le serment, Mirabeau croisa ce dernier. Mirabeau Ah, mais administrer, c'est gouverner ; gouverner, c'est régner. Tout se réduit à cela et c'est bien le problème. Rouille Monsieur Mirabeau ? Rouille voulut lui serrer la main, mais Mirabeau l'ignora. Germain apparut alors. Germain Pathétique, n'est-ce pas ? La France ne mérite-t-elle pas mieux ? Germain lui remit une épingle de Templier. La vision montra ensuite Rouille alors qu'il interrogeait son prisonnier au club des Jacobins. Rouille Plaît-il ? Prisonnier Palais du Luxembourg. La Touche Rouille ? Nettoyez-moi tout ça. C'est l'heure. Rouille Je vous avais bien dit qu'il parlerait. Le prisonnier passa par la fenêtre, et la vision montra la réunion des Templiers. Germain Vous avez fait vos preuves, capitaine. Marie ? Lévesque Le prix du grain est plus élevé que jamais, Grand Maître. Nos agents sont prêts à détourner les cargaisons vers nos quais. Ils n'attendent que votre ordre. Germain Bien... Affamez-les. La famine et la colère leur révéleront la vraie nature de leurs maîtres... Mais procédez graduellement. Lévesque Ce que vous demandez prendra au moins un an, Grand Maître. Sinon deux. La vision s'estompa et Arno prit la fuite. Famine[] Arno Que sais-tu au sujet des négociants de grain ? Élise Ravie de te voir, moi aussi. La plupart sont dans la misère ces temps-ci. Pourquoi ? Arno Je tiens une piste menant à Germain]]. Il a chargé une certaine Marie d'acheter des cargaisons de grain et de les acheminer jusqu'à un quai privé. Élise Marie Lévesque ? Arno Tu la connais ? Élise Les Lévesque font partie des Templiers depuis la troisième croisade. Marie a été la seule à s'opposer à l'exil de Germain. Je ne suis pas surprise qu'elle soit de mèche avec lui. Arno Est-ce que tu sais où on peut la trouver ? Élise Non, j'en sais rien. Mais le peu de grain qui parvient à Paris ces jours-ci est déchargé sur les quais de l'Hôtel de Ville. Arno C'est parfait. Je commencerai par là. Élise Et moi, je vais trouver l'endroit où se cache madame Lévesque... Arno fit route vers les quais. Garde Allons, de l'ordre ! Arno arriva sur les quais et vit un bateau passer au-delà de l'Hôtel de Ville. Ouvrier 1 Eh ! Revenez ici ! Ouvrier 2 Vous avez dépassé le quai, bande d'idiots ! Ouvrier 3 Où est-ce que vous allez ? Arno Et maintenant, je poursuis les bateaux... Arno fila le bateau. Capitaine À bâbord !Plus vite, allez !Souquez ! Souquez ! Souquez !Attention sur tribord !Souquez, nom de Dieu ! Femme Attention ! Une grue s'écroula sous son propre poids, ouvrant le passage à Arno. Le bateau s'amarra un peu plus loin. Capitaine Allez ! Attachez-moi ces amarres ! Lévesque Capitaine. Tout s'est bien passé ? Capitaine Oui, Madame. Lévesque Vous avez vos ordres ? Le capitaine sortit un morceau de papier. Capitaine Ici, Madame. Lévesque Bien. On m'a chargée de vous rappeler qu'il fallait percer l'un de ces sacs. Capitaine Euh... Bien, Madame. Lévesque s'en alla. Capitaine Au travail ! Arno déroba les ordres du capitaine et quitta les quais. Arno Le palais du Luxembourg, hein ? Qu'est-ce que vous allez y faire ? Accapareurs[] Arno Tu avais raison. Des hommes de Marie Lévesque ont déchargé les bateaux et emporté le grain au palais du Luxembourg. Élise Si le peuple croit que la famille royale accapare des réserves de grain en temps de famine... Arno Ce sera l'émeute. C'est exactement ce que Germain souhaite. Élise Je te laisse madame Lévesque. Je vais retrouver le grain volé et le faire sortir de là avant qu'on ne le découvre. Arno Fais attention à toi. Élise regarda Arno, d'un air surpris. Arno Ne te fais pas prendre. Du haut d'un bâtiment, Arno étudia son environnement. Il vit un marchand chargeant sa charrette de feux d'artifices entourés de brigands. Marchand Au secours ! À l'aide ! À moi ! Brigand 1 Donne-nous la poudre ! Il aperçut une femme en train de parler à son époux à travers les barreaux de sa cellule. Femme Qu'est-ce que nous allons faire, Michel ? Michel Si seulement je pouvais mettre la mains sur ce garde... Arno vit un serviteur s'adresser à Marie Lévesque. Serviteur Une très belle fête. Vous vous êtes surpassée, ma chère. Lévesque Merci. Veuillez m'excuser, je dois aller trouver mon mari. Arno infiltra les lieux. Marchand Reculez, gredins !Venez m'aider ! Brigand 1 Va-t'en et oublie ça !Tu tiens vraiment à souffrir ?Ne nous pousse pas à te frapper !Donne-nous cette poudre ou on te taille en pièces ! Brigand 2 Donne-nous la poudre !Prenons-la !Allez, donne !Allez, vieillard ! Marchand Gardes !Gardes ! Gardes ! Brigand 1 Fais pas d'histoires et donne-nous cette poudre !Ne nous oblige pas à te faire du mal, vieillard ! Brigand 2 On n'a pas de temps à perdre ! Arno élimina les brigands et s'approcha du marchand. Marchand Merci, Monsieur. Arno Tout va bien ? Marchand Oui. Si vous acceptez de me conduire en sûreté, je vous promets le spectacle de votre vie ! Arno Je m'en voudrais beaucoup d'abandonner un artiste dans le besoin. Arno escorta le marchand. Marchand Nous y sommes presque !On approche !Attention !Prenez garde !En voilà d'autres !Encore des brigands !Ils s'acharnent, n'est-ce pas ?Attention, là !C'était les derniers ! Arno s'en retourna auprès du marchand. Marchand Merci, mon ami. J'aimerais pouvoir vous remercier comme il se doit. Arno C'est inutile. La diversion suffira largement. Marchand Qu'entendez-vous par là ? Arno Rien. Arno s'approcha de Michel et de son épouse. Femme Qu'allons-nous devenir, Michel ? On va t'envoyer aux galères ! Pour une simple miche de pain ! Michel Tous ceux qui sont ici sont accusés de la même chose. Femme Et c'est ça qu'ils appellent la "justice" ? Michel Si je le pouvais, j'arracherais les barreaux de cette prison et je me battrais pour gagner ma liberté. Tous ceux qui sont ici en feraient autant. Mais... j'ai peur qu'un autre sort nous attende. Femme Oh, Michel. Je t'aime. Michel Moi aussi. Garde 1 Tout est bien verrouillé ici ? Garde 2 Oui, Monsieur. Garde 1 Laisse-moi regarder cette serrure. Bien. Ça m'a l'air fermé. Vérifie que cette cellule est fermée à double tour. J'aime pas leurs têtes. Garde 2 Oui, Monsieur. Garde 1 Les cellules semblent en bon ordre. Garde 2 Oui. Prisonniers Aide-nous ! Par pitié !Je t'en supplie ! J'ai une famille !Qu'avons-nous fait pour mériter ça ?Tu veux de l'argent ?J'en ai ! Fais-moi sortir et il est à toi !Je te donnerai tout ce que tu voudras !Trouve la clé !Fais-nous sortir d'ici !Vite ! Fais-nous sortir de là !Libère-nous ! Arno crocheta les portes des cellules, et les prisonniers s'en prirent immédiatement aux gardes. Prisonniers Misère ! C'est une évasion !Allez ! Allez !Libre !Rattrapez ces chiens ! Arno entendit Thomas Lévesque derrière une porte verrouillée du palais. Thomas Laissez-moi sortir !Au secours !Aidez-moi !Vous devez m'écouter !Ouvrez cette porte ! Arno trouva un moyen d'entre dans la pièce. Thomas Il faut que vous m'aidiez ! Ma femme ! C'est elle qui m'a enfermé ici ! Vous devez me laisser sortir. Je dois l'arrêter ! Arno Je sais quelles relations entretient votre femme. Je crois que vous n'êtes pas de taille à lutter. Thomas De grâce, je vous en supplie ! Vous ne savez pas de quoi elle est capable ! Arno déverrouilla la porte et rendit à Thomas sa liberté. Thomas Merci, Monsieur ! Garde 5 Bon sang ! Il s'est échappé ! Garde 6 Attrapons-le ! Lévesque tint un discours à ses invités. Lévesque Mesdames et Messieurs ! Je tiens à vous remercier de votre venue. Ce soir, nous fêtons une nouvelle étape sur la voie de la liberté. À nous ! Invités À nous ! Lévesque discuta avec quelques invités. Lévesque Claudette ! Tu es très en beauté, ce soir !Des soucis ? Serviteur Non, Madame. Lévesque Et mon mari ? Serviteur Sous bonne clé, Madame. Lévesque un nouvel habit ? Très va bien ? Désirez-vous un peu plus de vin ?Je suis si contente de vous que vous ne songez pas à nous quitter. La soirée ne fait que ravie que vous ayez pu venir !Faites en sorte qu'il se rendent dans les caves à vin. Je veux que tout le monde soit présent quand on trouvera le grain. Invité 1 Une belle fête, non ? Invitée 2 Je la trouve plutôt déplaisante. Invité 1 Pourquoi ? Invitée 2 Inaugurer une prison alors que le peuple crie famine dans les rues ? N'est-ce pas précisément ce contre quoi nous nous sommes soulevés ? Invité 1 C'est plutôt le symbole du triomphe de la justice révolutionnaire sur la tyrannie de la monarchie. Invitée 2 Mmpf. Invitée 3 Il paraît qu'ils vont bientôt débattre de l'éventualité de juger le roi. Invité 4 Un procès ? Pah. C'est un tyran, un ennemi de la nation. On devrait l'exécuter sans jugement. Invitée 3 Voilà ce qui se passe quand on laisse une assemblée de juristes diriger un pays. Une suite de procès et de dépositions. Invitée 5 Êtes-vous au courant pour monsieur Vidal ? Invité 6 Non ! Que s'est-il passé ? Invitée 5 Quelqu'un est entré dans sa boulangerie. Et lui a volé toute sa farine. Invité 6 C'est affreux ! Invitée 5 Certes. Il se retrouve sans le sou. Invité 7 Il était temps que le gouvernement s'empare de cet endroit. Les prisons sont toutes pleines à craquer. Invité 8 Très juste. Je pense que d'ici peu nous allons devoir convertir tous les palais de France en geôles. Invité 7 Ne serait-ce pas un bien meilleur usage ? Invité 9 Des coffres secrets, des correspondances discrètes, des scandales royaux ? On se croirait dans un roman d'aventures de Sandras. Invitée 10 Sauf que le cardinal Mazarin n'a pas fini sur la guillotine. Lévesque remarqua Arno parmi les invités. Lévesque Gardes ! Un Assassin !Attrapez-le !Nous touchions au but...Maudits Assassins ! Comment ont-ils su...C'est trop tôt ! Bien trop tôt !Mais d'où sort-il donc ?Damnation ! Arno assassina Lévesque. Dans ses souvenirs, il la vit enfant en compagnie de sa mère. Mère Rappelle-toi ce que je t'ai appris, Marie. Lévesque Oui, maman. Sa mère lui remit une épingle de Templier. Arno assista ensuite à l'exil de Germain. De la Serre François Thomas Germain. Tu es banni au titre de tes crimes que tu as commis contre l'Ordre des Templiers. Tout homme qui lui portera secours connaîtra le même sort. Les gardes de François de la Serre s'emparèrent de Germain. Germain Pauvre fou ! De Molay me parle ! Je connais ses pensées ! De la Serre ! DE LA SERRE ! Lévesque se tourna vers son serviteur. Serviteur Madame. Un visiteur. Germain arriva. Germain J'ai besoin de ton aide, Marie. Lévesque acquiesça. La vision toucha sa fin lors de la réunion templière à l'hôtel de Beauvais. Rouille Vous aviez raison. Le roi Louis entretenait toutes sortes de relations répréhensibles. Il complotait contre la Révolution d'une main tout en jurant soutenir la Constitution de l'autre. Germain Bien. Vous saurez confier ces informations aux bonnes personnes, monsieur Le Peletier ? Le Peletier Bien entendu, Grand Maître. Grâce aux preuves réunies, la condamnation du roi est acquise. La vision prit fin, et Arno fut poursuivi par les gardes. Invités Au meurtre !Que se passe-t-il ?Fuyez !Mon Dieu, elle est morte !Alerte !Donnez l'alerte !Gardes !Gardes ! Gardes !Il nous faut des renforts ! Arno s'échappa du palais. La fille de l'air[] Arno arriva au lieu du rendez-vous, et vit Élise prendre la fuite. Arno Mais... Élise Pas le temps de t'expliquer. Cours ! De nombreux gardes pourchassaient Élise et bientôt, Arno. Après s'être barricadés dans la cour de la Sorbonne, ils assistèrent à la présentation d'un aérostat. Femme Aurons-nous droit ce soir à une promenade aérienne, professeur ? Professeur Non, non, non... Eh ! Je crains que non. Ces vieux aérostats sont à la merci des vents, et ils soufflent trop fort pour naviguer sans danger. Revenons à cet exemplaire-ci... Élise monta à bord de l'aérostat. Professeur Eh, mais que faites-vous donc ? Descendez de là tout de suite ! Élise dégaina son pistolet de manière à repousser les gardes. Élise Coupe les cordes ! Je te couvre ! Le professeur les gardes poursuivre Arno. Professeur Mon Dieu... Élise Fais vite !Prends garde !Attention ! Arno coupa les cordes maintenant l'aérostat au sol. Élise C'est bien !Plus qu'une ! L'aérostat s'éleva dans les airs. Élise Arno ! Arno Je vais te rejoindre. Attends-moi... Élise Où veux-tu que j'aille ? Arno courut après l'aérostat sur les toits, tandis qu'Élise abattait les tireurs sur son passage. Élise C'est vraiment très joli, vu d'ici. Si tu voyais cette vue... Arno À qui le dis-tu ! Élise Le vent forcit ! Tu ferais bien de te dépêcher ! Arno Merci du conseil !As-tu au moins réfléchi à un moyen de redescendre ? Élise Oh, ces problèmes ont tendance à se résoudre d' vas bientôt manquer de toits ! J'espère que tu sais ce que tu fais ! Arno J'ai bien l'intention de rire en te voyant t'écraser dans le fleuve ! Élise Laisse-les et cours !Je m'occupe d'eux ! Contente-toi de courir ! Un bruit se fit entendre. Arno Qu'est-ce qui s'est passé ? Élise Je crois que la corde s'est accrochée ! Arno Tiens bon ! Élise Elle est coincée ! Arno escalada le clocher au sommet duquel s'était accroché l'aérostat, qu'il libéra en s'accrochant malencontreusement à la corde. Élise Arno ! Tout va bien ? En voulant sauter sur un toit, Arno se fracassa contre la façade d'un bâtiment. Arno Oumf ! Arno atterrit sans dommage dans une charrette de foin. Élise Arno ! Arno Tout va bien ! Arno remonta sur les toits, tout en esquivant les tirs ennemis. Arno Je crois que c'est moi qu'ils sont en train de que tu as fait, là-bas ? Élise C'est une longue histoire ! Arno Il faudra que je raconte ça à Bonaparte. Élise Cours !Vite !Tu as l'intention de venir ou pas ?On s'approche du fleuve ! Fais vite ! Arno J'arrive... En sautant depuis une grue, Arno parvint à s'accrocher à la nacelle et monta à bord de l'aérostat. Arno La prochaine fois... je m'occupe de notre sortie. Les deux amants admirèrent Paris. Arno C'est magnifique. Élise Vu d'ici, comment pourrait-on croire que notre nation se déchire... ? Arno Est-ce... Est-ce que les choses reprendront un jour leur cours normal ? Tu crois que c'est possible ? Élise Et toi ? Après tout ce qui s'est passé ? Tout ce que nous avons perdu ? Arno Alors, c'est irrévocable ? L'histoire est à jamais altérée, nous ne reviendrons plus en arrière ? Élise posa sa main sur celle d'Arno. Élise On ne reviendra pas en arrière. Mais... cela ne signifie pas qu'on ira plus de l'avant. Arno Élise, je... Élise embrassa Arno. Arno Tu as triché. Élise Et toi, tu as trop traîné. Arno Je t'aime. Arno et Élise s'échangèrent un baiser passionné. Le lendemain, Arno se réveilla seul dans le ballon qui s'était posé sur l'île Saint-Louis. Élise y avait laissé un mot. Mot J'ai dû filer. Tu avais l'air si paisible que je n'ai pas voulu te réveiller. Je t'aime. Élise. Arno enjamba la nacelle. Arno ... Quelqu'un va venir la chercher. Espérons-le. Dîner en ville[] Élise Tu es sûr de vouloir faire ça ? Arno Pas vraiment, non. Mais le marquis siège à la Convention en compagnie de Le Peletier. Il pourra sans doute nous aider. Sade était en train d'écrire au pied d'une fontaine lorsqu'Arno et Élise l'accostèrent. Sade Ah... Quelle attaque pourrait être la plus incisive contre la corruption du clergé ? Sept nonnes entraînant un prêtre dans la débauche ou un bénédictin sublimement membré sodomisant un bouc baptisé en l'honneur du pape ? Arno Nulle force sur terre ou dans le ciel ne pourra me forcer à vous répondre. Sade Tu as raison, Arno. Allons pour le bouc. Bien... que puis-je faire pour toi et ta... charmante compagne ? Sade tira sa révérence à Élise non sans vouloir la séduire. Élise Louis-Michel Le Peletier. Que pouvez-vous nous dire sur lui ? Sade Ah, ce cher Louis. Un chantre de l'abolition de la peine capitale qui milite pour la mort du roi deux ans plus tard. Arno Où peut-on le trouver ? Sade J'ai bien peur que mes collègues députés ne recherchent guère ma société. Sans doute en raison de mes réticentes à faire décapiter des innocents... À propos d'innocence... Sade aguicha Élise du regard. Arno Sade... Sade Mmh... Arno Le Peletier. Élise Eh bien, il me semble qu'il prend ses repas dans un café proche du Palais-Royal. Je pense que tu pourrais le trouver là-bas. Arno Si ce n'est pas le cas... je reviendrai. Sade C'est vrai ? Dans ce cas, j'espère me tromper. Sade regarda encore Élise. Élise Oh, que non. Arno arriva au Palais-Royal et chercha des opportunités d'infiltration. Il vit un chariot chargé de vin. Livreur Une livraison de vin pour le palais. Garde Emporte ça derrière. Des laveurs de carreaux étaient à l'œuvre. Femme de ménage Cette fois, tâche de nettoyer ces vitres comme il faut, sinon monsieur Le Peletier va me le faire payer. Rémy Bien, Madame. Arno vit Le Peletier en compagnie de Jean-Lambert Tallien. Tallien Bonjour, citoyen Le Peletier. Le Peletier Citoyen Tallien. Arno infiltra la cour du palais. Citoyen 1 À votre avis, que vont faire les Autrichiens ? Citoyen 2 Vous avez lu le petit manifeste de Brunswick. "S'il est fait la moindre violence à leurs Majestés le roi, la reine et la famille royale... nous exercerons une vengeance exemplaire et à jamais mémorable en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale." Citoyen 1 Hmpf. Ils vont nous refaire le coup des Huguenots. Arno approcha du chariot de vin. Commerçant Tu essaies d'empoisonner mes clients ? Livreur Je vous demande pardon ? Commerçant Ce vin a été coupé au sucre de plomb ! Un seul verre et... Livreur Je ne sais pas de quoi vous... Commerçant Je fais ce métier depuis trente ans, mon garçon. Je sais reconnaître du vin frelaté ! Livreur Mais il y en a pour cinquante livres ! Qu'est-ce que je vais faire de tout ça, moi ? Commerçant Ma foi, tu peux le vendre comme remède contre la vérole si ça te chante, mais je n'en achèterai pas une d'empoisonner mes clients...Je devrais appeler les gendarmes...Du vin empoisonné. Et ensuite ? Du pain avarié ?Du meurtre, voilà ce que c'est !Estime-toi heureux d'échapper au gibet ! Livreur Désolé, vais le faire enlever dès le retour du Arno déroba l'une des bouteilles de vin empoisonné. Arno Ça, ça pourrait être utile. Arno s'en alla trouver les laveurs de carreaux. Femme de ménage Je veux que Monsieur Le Peletier puisse se regarder dans cette vitre quand tu auras terminé !Il vaudrait mieux pour toi que ces carreaux brillent quand monsieur Le Peletier arrivera !Monsieur Le Peletier s'est plaint de traces l'autre jour ! N'en laisse pas, cette fois !Nettoie bien la saleté dans les coins ! Monsieur Le Peletier est très, très pointilleux !Ne laisse pas ça ouvert ! Monsieur Le Peletier déteste les courants d'air ! Arno Pardon, Mademoiselle. Monsieur Le Peletier s'est plaint que son bureau sentait le renfermé. Pourriez-vous ouvrir la fenêtre ? Femme de ménage Qu'est-ce que vous racontez ? Monsieur déteste les pièces aérées ! Arno Je comprends. Bonne soirée. Arno soudoya la laveuse de carreaux. Arno Ceci pourrait-il vous convaincre ? Femme de ménage Oui, Monsieur ! Rémy ! Ouvre la fenêtre ! Monsieur Le Peletier aimerait qu'on aère son bureau ! Rémy M-mais tu disais que... Femme de ménage Fais ce que je te dis ! Rémy Très bien... On ouvrit la fenêtre du bureau de Le Peletier, offrant à Arno une opportunité d'infiltration. Ce dernier s'introduisit alors dans le palais. Citoyen 3 Croyez-moi, l'Amérique se rangera à nos côtés. Citoyen 4 Vraiment ? Citoyen 3 Comment en irait-il autrement ? Nous rejetons le joug de la tyrannie ! Citoyen 4 Le joug de la tyrannie est une chose. Le joug de la finance en est une autre. Citoyen 5 Assisterez-vous à l'exécution, demain ? Citoyen 6 Bien entendu. Pas vous ? Citoyen 5 J'hésite encore à m'y rendre. La foule, voyez-vous... Citoyen 6 La foule ? Ne me dites pas que vous la laisseriez vous priver d'une page d'histoire ? Citoyen 5 Il restera les gravures. Arno localisa Le Peletier en compagnie de sa fille, Louise-Suzanne. Le Peletier Garçon ! Garçon Oui, Monsieur ? Le Peletier Une bouteille de votre meilleur vin. Ce soir, nous fêtons la mort de la tyrannie ! Garçon Tout de suite, apporte-moi une bouteille de Château d'If ! Et vite ! Arno posa discrètement la bouteille de vin empoisonné sur le plateau. David la remit alors au garçon. Garçon Très bien, David. Je ne t'avais même pas vu arriver. Le garçon versa le vin dans le verre de Le Peletier. Garçon Voilà, Monsieur. Un Château d'If 74. Un très bon cru, si je peux me permettre. Le Peletier Merci. Le Peletier commença à subir les effets du poison. Louise-Suzanne Papa ? Qu'est-ce qu'il y a ? Le Peletier Rien, ma chérie. J'ai l'estomac un peu dérangé, voilà tout. Va... Va retrouver ta nourrice et dis-lui de te ramener. Je vous rejoindrai bientôt. Louise-Suzanne Bien, papa. Le Peletier emprunta un couloir à l'écart des invités, et Arno lui fit face. Le Peletier Ah... Je vous remercie d'avoir épargné ce spectacle à ma fille. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour le bien de mon pays, de mon peuple et de ma famille. Ah. Cela ne vous émeut pas. Qu'il en soit ainsi. S'il faut en finir, alors finissons-en. Rapidement. Arno assassina Le Peletier. À travers ses mémoires, il le vit durant la réunion des Templiers à l'hôtel de Beauvais, présidée par Germain. Germain Le roi doit être perçu comme un criminel et un traître. Ce n'est que lorsqu'il aura été exécuté comme un vulgaire brigand que nous présenterons au monde la vérité de Jacques de Molay. Le Peletier Présentez au monde les vérités qui vous plaisent, Grand Maître. Ce que je fais, je le fais pour le bien de la France. Rouille Vous aviez raison. Le roi Louis entretenait toutes sortes de relations répréhensibles. Le Peletier vota l'exécution du roi. Président Citoyen Le Peletier, à cet instant, nous comptons 360 voix pour l'exécution et également 360 pour la clémence. Quel est votre vote ? Le Peletier L'exécution. Le Peletier retrouva Germain après le vote. Le Peletier Les voix ont été comptées, Grand Maître. Germain Alors ? Le Peletier Le roi va mourir. Germain Je n'en ai jamais douté. J'avoue être impatient d'assister à la fin de la tyrannie. Le Peletier Je veillerai à ce que vous soyez bien placé. La vision prit fin et Arno quitta les lieux. L'exécution[] Élise Ils sont en train d'amener le Roi. Tu es sûr que Germain sera là ? Arno Oui. J'en suis certain. Élise Alors qu'est-ce qu'on attend ? Arno Séparons-nous. On couvrira davantage de terrain. Depuis les toits, Arno observa la foule amassée place de la Révolution et vit le roi, poings liés, dans son carrosse. Charles-Henri Sanson l'invita à monter sur l'échafaud. Sanson Amenez le condamné ! Arno remarqua deux entrées de tunnels de part et d'autre de la place, et se lança à la recherche de Germain. Sanson Silence ! Taisez-vous ! Silence ! Que la justice soit rendue avec dignité sur cette estrade, devant le Seigneur tout-puissant ! Écoutez donc cet homme déchu ! Ce tyran ! Ce profanateur de la fraternité des hommes ! Le misérable faux ami d'une France assiégée ! Le fourbe malfaisant ! Puisse-t-il solder par sa mort la dette engendrée par son règne indigne. Soyez-en tous témoins. Tel est le châtiment promis à TOUS LES CITOYENS – homme ou femme, seigneur comme paysan – qui veulent trahir les principes de notre jeune nation, par l'acte ou par la pensée ! Tout citoyen qui ose conspirer contre notre liberté fraîchement acquise par des mots trompeurs... tout citoyen qui ose ternir l'éclat de notre glorieuse Révolution... connaîtra le même sort. Ce que nous accomplissons en ce jour résonnera dans l'Histoire ! Nos enfants et les enfants de nos enfants considéreront ce jour comme l'acte de naissance de la liberté ! Puisse-t-elle se répandre à toute l'humanité ! Amenez le condamné ! Arno localisa Germain sur son estrade, mais les hommes du Grand Maître l'encerclèrent. Germain Bonjour, Arno. Arno Monsieur Germain. Germain Ce n'est que justice que tu assistes à la renaissance de l'Ordre des Templiers. Après tout... tu étais là lors de sa conception. Arno Monsieur de la Serre. Germain Oh, j'ai tenté de lui ouvrir les yeux. L'Ordre était gagné par la corruption, aveuglé par ses pouvoirs et ses privilèges. Arno Mais vous, vous pouviez le réformer, le remodeler ? Il suffisait d'en tuer le chef, c'est ça ? Germain Non. La mort de de la Serre ne fut que la première étape. Tu assistes à l'aboutissement. En arrivant à la guillotine, Louis Capet s'adressa une dernière fois à ses sujets. Louis Peuple, je meurs innocent ! Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. Germain Le roi n'est... rien de plus qu'un symbole. Les symboles inspirent la crainte, et la crainte inspire le contrôle... Mais les hommes finissent toujours par se défaire de leur crainte. On plaça Louis sous la guillotine. Germain Telle est la vérité pour laquelle a péri de Molay le droit divin des rois n'est rien de moins que le reflet du soleil sur l'or. Lorsque la couronne et la mitre tombent en poussière, ce sont ceux qui contrôlent l'or qui forgent l'avenir. La guillotine trancha la tête du roi déchu. Germain Jacques de Molay, te voilà vengé. Le bourreau montra la tête de Louis à la foule. Germain Je dois prendre congé. Profite de cette journée. Tuez-le. Germain s'en alla, au moment même où Élise élimina deux de ses gardes. Élise ALLEZ ! Germain monta à bord de son carrosse. Arno Quelle belle entrée en scène. Élise Qu'est-ce que tu fais ? Rattrape-le ! Arno Je refuse de te laisser mourir. Les deux amants affrontèrent les gardes. Gardes Protégez le Grand Maître !Tuez-la ! Arno Élise, il faut partir ! Élise Je m'occupe d'eux ! Rattrape Germain ! Arno Élise... Élise Non, hors de question ! Ensemble, ils repoussèrent les hommes de Germain puis suivirent la trace du carrosse. Arno En voilà d'autres ! Élise Je m'occupe d'eux ! Rattrape Germain !Dépêche-toi ! Prends-le en chasse ! Arno Il n'en vaut pas la peine !Sois raisonnable, tu ne peux pas en affronter autant ! D'autres gardes vinrent les attaquer. Arno Élise, partons ! C'est terminé ! Élise Va ! Je vais les retarder !Je ne le laisserai pas s'en tirer !Vite ! Dépêche-toi, il s'éloigne ! Arno et Élise retrouvèrent le carrosse de Germain. Élise Elle est vide. Il a dû partir à pied ! Élise courut de plus belle. Arno Élise ! Élise abandonna. Élise Il est parti ! C'est pas vrai ! C'était notre seule chance... Arno Rien n'est perdu. Aie confiance. Nous retrouverons sa trace... Élise Non, c'est fini ! Tu crois qu'il sera négligent maintenant qu'il sait qu'on est sur sa piste ? Tu avais une occasion en or de le tuer, et tu as refusé de la saisir ! Arno Pour te sauver la vie ! Élise Je n'ai pas besoin que tu me sauves ! Arno Qu'est-ce que tu veux dire ? Élise Je suis prête à tout risquer pour tuer Germain. Si tu n'as pas assez de courage pour te venger... alors, je me passerai de ton aide. Élise s'en alla. Arno Élise... Élise... Conseil de discipline[] À peine rentré au quartier général, deux Assassins abordèrent Arno et l'escortèrent au Conseil. Trenet Que diable s'est-il passé sur la place de la Révolution aujourd'hui ? Arno Germain était là, je connais désormais ses projets. Vous devez... Beylier Nous t'avions dit de rester à l'écart de cette enquête. Arno Je sais, mais écoutez... Trenet "Je sais, mais écoutez" ? Est-ce là l'estime que tu témoignes à la Confrérie ? Beylier Ton attitude ne me surprend pas. J'avais dit à Mirabeau que seule la vengeance comptait à tes yeux. Arno C'est pour ça que j'ai rejoint la Confrérie ! Quemar Oui. Non parce que tu partageais nos idéaux, ou par sens du devoir. Pour te venger. Arno Pour trouver la rédemption. Trenet Ne joue pas sur les mots. Tu n'as cessé de désobéir aux ordres du Conseil, tu as traqué des cibles sans sa permission et foulé aux pieds le Crédo à chacun de tes pas. Quemar Maître Trenet ? Trenet À la lumière de ces actes, je n'ai d'autre choix que... de demander un vote d'expulsion. Maître Beylier ? Beylier J'approuve. Arno Qu'est-ce que... Trenet Maître Quemar ? Quemar J'approuve. Trenet Arno Dorian, tu n'es plus des nôtres. Ton rang et ton titre te sont retirés et tu es désormais à jamais exclu de la Confrérie de Paris. Arno Vous êtes devenus fous ! Écoutez-moi, je sais ce que prépare Germain, je peux l'en empêcher ! Trenet La décision de ce Conseil est sans appel. Tu peux partir maintenant. Emmené par deux Assassins, Arno quitta le Conseil. Au fond du trou[] Plusieurs mois suivant son exclusion, Arno rentra à la maison de la Serre à Versailles. Les cloches de l'église le réveillèrent au lendemain d'une longue nuit d'ivresse. Arno ramassa une bouteille de vin, mais elle était vide. Arno Bon sang. Arno jeta la bouteille et fouilla ses poches en quête de sa montre, mais elle avait disparu. Arno Non. Non, non ! Arno retourna la pièce de fond en comble. Arno Où est-elle ? Arno remarqua un tonnelet de vin. Arno Brasserie Garceau. Mais quand... hier soir ? Arno repensa à ce qui s'était passé douze heures auparavant. Il avait essayé de d'entrer dans une brasserie, mais l'accès lui avait été refusé. Gérant Fiche le camp d'ici ! Arno Mais... Gérant Dehors ! Tu as causé assez d'ennuis pour ce soir ! Le gérant ferma la porte de son établissement. Arno Très bien. Alors dans ce cas, j'irai trouver du vin ailleurs. Sous l'emprise de l'alcool, Arno découvrit un autre tonnelet à proximité et le rapporta chez les de la Serre. La vision prit alors fin. Arno C'était la nuit dernière. Je l'ai peut-être laissée là-bas. Arno quitta la demeure. Habitants Cette crapule de La Touche...Maudit soit La Touche...La Touche...La Touche... Si je tenais ce chien... Arno On dirait que des gens se sont battus. Arno retourna à la brasserie. Gérant Oh, Seigneur, non, pas toi. Tu n'as pas causé assez de dégâts hier soir ? Arno Non, c'est juste que... La montre de mon père. Vous ne l'auriez pas vue ? Gérant Non, je n'ai rien vu. Si tu allais demander à l'un des quatre gars avec qui tu t'es battu ? Arno songea encore à la nuit passé, et se rappela avoir vidé une bouteille dans la brasserie, avant qu'un bandit ne le bouscule. Bandit 1 Fais attention ! Arno s'apprêta à l'attaquer, armé de sa bouteille, mais le gérant l'en empêcha. Gérant À ta place, je ne ferais pas ça, mon gars. Arno La ferme, le vieux. Arno fracassa la bouteille sur la tête du bandit, et dut affronter ses complices. L'un d'entre eux finit par assommer Arno en lui écrasant une chaise sur l'arrière du crâne. Les bandits le jetèrent hors de la brasserie et un homme prit sa montre, qui était tombée par terre. La vision prit fin, et Arno reconnut l'un d'entre eux endormi sur une table de la brasserie. Arno Toi. Bandit 1 Euh... Arno Dis-moi où est ton chef ? Bandit 1 Ah, diable. Le bandit détala par la fenêtre. Arno Non, reviens ici ! Arno poursuivit le bandit et le plaqua au sol. Arno Où est-il ? Bandit 1 Au palais ! Ils sont au palais ! Arno Merci. Arno assomma le bandit, et infiltra le palais de Versailles. Bandit 2 Quel butin ! Bandit 3 Emportez tout, les gars ! Bandit 4 C'est mieux que les fermiers et leurs pièces en cuivre ! Bandit 5 Regardez ça ! Même les pots de chambre sont en or ! Arno eut une vision de lui et d'Élise la nuit de l'assassinat de François de la Serre. Élise On dirait que tu as causé une belle agitation. Arno Que veux-tu que je te dise ? Tu as toujours eu une mauvaise influence. Élise C'est toi qui déteins sur moi. Bandit 5 Je prends l'argenterie ! Bandit 6 Alors, content d'être venu, hein ? Bandit 7 Tudieu ? C'est du vison ? Bandit 8 Ça m'en a tout l'air. Arno eut une vision de lui et de son père. Arno Ne puis-je pas venir avec vous, père ? Charles Courage, mon garçon. Tu vas m'attendre ici et je reviendrai quand cette aiguille sera en Arno... Pas "d'exploration", compris ? Arno Oui, père. Arno localisa le chef des bandits dans la cour d'honneur du palais, entouré d'un bon nombre de ses hommes. Arno s'en prit à eux. Chef des bandits Nom de Dieu... Tu veux quoi,toi ? Arno Ma montre. Chef des bandits Ah, non, ça va pas recommencer... Arno Rends-la-moi ! Chef des bandits Je l'ai pas, ta satanée montre ! Arno Menteur ! Chef des bandits Va-t'en, gamin ! Arno élimina le chef des bandits et ses hommes. Malheureusement, il ne parvint pas à retrouver sa montre sur son cadavre. Frustré, il s'assit sur les marches du palais. Élise Arno ? Élise rendit sa montre à Arno. Élise Tu es dans un sale état. Arno Et toi, tu es venue me demander quelque chose. Élise Comment tu peux dire ça après avoir disparu de cette façon ! Arno Tu m'as bien fait comprendre que tu n'avais plus besoin de mes services. Élise Non ! Je t'interdis de me parler comme ça ! Arno Que veux-tu que je te dise, Élise ? "Pardonne-moi de ne pas t'avoir laissée mourir" ? "Désolé de tenir davantage à toi qu'à la mort de Germain" ? Élise Je croyais qu'on désirait la même chose. Arno Ce que je désirais, c'était toi ! Je n'oublierai jamais que c'est ma négligence qui a causé la mort de ton père. Tout ce que j'ai fait depuis, c'était pour réparer cette erreur. Et éviter qu'elle se reproduise. Tu n'es sûrement pas venue ici sans raison. Alors, que veux-tu ? Élise Paris est en train de se déchirer. Germain a conduit la Révolution dans les abîmes de la décadence. Les guillotines opèrent quasiment jour et nuit. Arno Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Élise L'homme que j'aime n'aurait jamais posé cette question. Tu vaux mieux que ça. Je rentre à Paris... Tu viens avec moi ? Arno Je dois d'abord régler une dernière chose. Élise Très bien. Je vais nous trouver un moyen de transport. Fais attention à toi. Ne te fais pas prendre. Le retour de l'Assassin[] Alors que La Touche dirigeait les exécutions sur la place publique, Arno étudia les environs et vit de la nourriture tomber d'un étal recouvert. Parmi les prisonniers, il reconnut Victor et Hugo, sur le point d'être exécutés. Victor Regarde dans quel pétrin tu nous as mis. Un garde détenait les clés de la cage. Garde 1 Silence, là-dedans ! Arno vit La Touche s'adresser à la foule. La Touche Voici donc ce qu'est devenue la France. Des parasites qui saignent la Révolution à blanc. Arno s'avança vers l'échafaud. La Touche Vos frères et vos sœurs révolutionnaires ont besoin de nourriture ! Et pourtant vous accaparez le pain et vous vous cachez comme des rats ! Pourquoi ? Par avidité ! Vous n'êtes pas dignes des libertés qu'on vous a offertes ! Accaparer la nourriture revient à la retirer de la bouche des enfants. Justice doit être faite. Une justice rapide, sévère et inflexible. Qu'on amène les condamnés !Quelque chose à dire pour ta défense ? Non ? Bien. Au travail ! Arno révéla l'étal aux yeux des habitants, qui se ruèrent autour, occupant ainsi les gardes. Arno s'approcha ensuite de la cage de Victor et Hugo. Prisonniers Psst ! Toi ! Libère-nous !On va tous mourir si tu ne nous relâches pasJe n'ai pas envie de finir ici !Au nom du Christ, je n'ai fait que voler une miche de pain !Laissez-nous partir !Sors-nous de là, on ne dira rien à personne !De grâce, ouvre ces portes ! Victor Hugo, regarde. C'est le voleur de montre. Hugo Eh bien, ça alors... Victor Tu viens nous narguer ? Arno Je viens aider. La porte ? Victor L'un des gardes a la clé. Je ne sais pas lequel. Arno Peu importe. Arno prit la clé à l'un des gardes, déverrouilla la porte et entra dans la cage. Victor Bah, tu fais quoi ? Arno C'est ce qu'on appelle "sauver quelqu'un". Victor Pourquoi ? Arno Parce que le simple fait d'être une montagne de muscles sans avenir et sans cervelle ne me semble pas être un crime passible de la peine de mort. Victor Hein ? Arno Écoute... reste en arrière et laisse-moi passer le premier. La Touche Suivant ! On ouvrit la porte de la cage. Garde 2 En route ! Arno sortit de la cellule et les gardes l'escortèrent à la guillotine. Garde 3 Je ne t'ai pas déjà vu, toi ? Arno J'en doute. Garde 3 Si, si... Je sais ! Tu es l'ivrogne du coin ! Arno Je... Oh, Seigneur, le pire, c'est que tu as raison. La Touche Attachez-le. Attendez un peu. Est-ce que c'est...Misère !Arrêtez-le ! Arrêtez-le !Protégez-moi !Attrapez-le ! Arno assassina La Touche. À travers ses mémoires, il vit un jeune La Touche face à son supérieur. La Touche Congédié ? Mais... pourquoi ? Percepteur Parce que, monsieur La Touche, votre dernier compte rendu contenait de nombreuses... bévues. La Touche Monsieur, j'ai vérifié par trois fois ces sommes ! Il ne s'agit pas d'une erreur dix mille livres se sont évanouies du trésor de Sa Majesté ! Percepteur Je regrette, La Touche. Adieu. La Touche, destitué, fit la rencontre du Roi des Thunes. Roi des Thunes Monsieur La Touche. On raconte que vous étiez percepteur. La Touche Ou-oui, Monsieur. Roi des Thunes Bien. J'aurai grand besoin de vos talents. La Touche et ses confrères buvaient un verre à la Cour des miracles. La Touche C'est du parasitisme pur et simple. Garde Ça veut dire quoi ? La Touche On dit ça des fils de chienne qui se remplissent les poches au lieu de faire leur travail. Si tu savais tout ce qu'entendent les rats du chef... Sivert Dites-m'en davantage au sujet de ce "chef". Charles Gabriel Sivert apparut. Les Templiers se retrouvèrent plus tard à l'hôtel de Beauvais. Germain Très bien. Puisse le Père de la Sagesse vous guider. Tous Puisse le Père de la Sagesse nous guider. Germain et La Touche se mirent à l'écart du reste du groupe. La Touche Qu'attendez-vous de moi, Grand Maître ? Germain Je mets tes services à la disposition de notre agent à la Convention. La Touche Le Peletier ? Germain Non. Le Peletier présente son utilité, mais il n'est pas notre seul ami au gouvernement. Mon bon La Touche, je te présente monsieur Maximilien de Robespierre. Robespierre Monsieur. J'ai cru comprendre que Versailles grouillait de parasites... La Touche confirma ses propos et la vision prit fin, après quoi Arno quitta les lieux. La Bastille[] Bishop Bon sang. Ils ont retrouvé notre trace ! Et au pire moment... Deacon Je m'en charge. Deux secondes... Bishop On approche, Initié. Arno et Germain se sont affrontés dans les mois qui ont suivi. Mais on ignore où et comment ça s'est terminé. On compte sur toi pour le découvrir. Deacon Ça y est ! Le portail est ouvert. Bishop Si tout va bien, ce sera ta dernière migration forcée. Deacon Et si ça se passe mal, tu te feras griller l'hippocampe et on te nourrira par perfusion jusqu'à la fin de tes jours. Bishop Essayons de ne pas y penser, OK ? L'initié sauta à travers le portail. De l'autre côté, il se retrouva dans un cimetière en bordure de Paris. Bishop Ça devrait te rappeler quelque chose. Nous revoilà dans le Paris médiéval. À la fin du XIVe siècle. Tu es hors des murs de la ville. Tu dois trouver un moyen d'y entrer. L'initié emprunta les catacombes avant d'accéder à une carrière, dans laquelle il dut esquiver un bon nombre d'éboulis. Bishop Cette simulation est en train de se détruire. Trouve la sortie ! Vite ! L'initié s'échappa de la carrière et approcha de Paris, où la Bastille était en train d'être assiégée. Le portail de sortie s'ouvrit non loin de la forteresse. Bishop Tu y es presque !Suis ma voix !Trouve la sortie ! Vite ! L'initié sauta à travers le portail. Bishop OK, Initié. Finissons-en. C'est la dernière ligne droite. L'Être suprême[] Élise Les choses ont beaucoup changé depuis que tu as quitté Paris. Arno Nous avons beaucoup de torts à réparer. Élise Et nous ne sommes pas prêts de trouver Germain. Arno N'en sois pas si sûre. J'ai un nom. Élise Lequel ? Arno Robespierre. Arno and Élise se donnèrent rendez-vous devant l'École militaire, près du Champ-de-Mars, où se tenaient la fête de l'Être suprême. Arno Que se passe-t-il ? Élise C'est Robespierre. Il a déclaré cette journée "fête de l'Être suprême". Un hommage à la vertu de la Nation et aux devoirs de tous les citoyens. Arno Ça me rappelle quelque chose... Élise Une interprétation assez libre de la doctrine des Templiers. Arno Avec tout ce cirque, on ne réussira jamais à l'approcher. Mieux vaudrait sûrement se retirer et attendre une meilleure opportunité. Élise Tu penses toujours comme un Assassin. Mais cette fois, j'ai un plan. Arno Oh ? Et c'est quoi, ce plan ? Élise Penser comme un Templier. Citoyens Incroyable...Je croyais qu'on était censés devenir des rationalistes...À quoi ça rime, tout ça ?Vive Robespierre !Mon Dieu, ce que c'est !Vive la liberté !Si "l'Être suprême" n'est pas Robespierre, je mange mon quoi le but de tout ça ?C'est grandiose au point d'en devenir grotesque. Arno and Élise arrivèrent sur le Champ-de-Mars. Arno Et maintenant ? Élise Robespierre est inattaquable. Il a fait venir la moitié de la Garde. Nous n'arriverons jamais à nous approcher de lui. Arno Ça, je te l'avais dit. Élise Par contre... il est moins populaire qu'auparavant. Les purges, le culte de l'Être suprême... Si on parvient à le discréditer, c'en sera fait de lui. Arno Et quoi de mieux que se donner en spectacle aux yeux de tous. Élise Exactement. Si on arrive à le faire passer pour un fou dangereux, son pouvoir fondra comme neige au soleil. Mais il faudra des preuves irréfutables. Arno aperçut la tente de Robespierre. Arno Je crois savoir par où commencer. Robespierre quitta la tente pour prononcer son discours sur l'estrade. Arno Tu viens ? Élise Retrouve-moi plus tard. J'ai des choses à faire, moi aussi. Robespierre Il est enfin arrivé ce jour à jamais fortuné que le peuple français consacre à l'Être suprême ! Jamais le monde qu'il a créé ne lui offrit une spectacle aussi digne de ses regards. Il a vu régner sur la terre la tyrannie, le crime et l'imposture ; il voit dans ce moment une nation entière aux prises avec tous les oppresseurs du genre humain, suspendre le cours de ses travaux héroïques, pour élever sa pensée et ses vœux vers le grand Être qui lui donna la mission de les entreprendre et la force de les exécuter ! N'est-ce pas lui dont la main immortelle, en gravant dans le cœur de l'homme le code de la justice et de l'égalité, y traça la sentence de mort des tyrans ? N'est-ce pas lui qui, dès le commencement des temps, décréta la République, et mit à l'ordre du jour, pour tous les siècles et pour tous les peuples, la liberté, la bonne foi et la justice ? Il n'a point créé les rois pour dévorer l'espèce humaine ; il n'a point créé les prêtres pour nous atteler, comme de vils animaux, au char des rois, et pour donner au monde l'exemple de la bassesse, de l'orgueil, de la perfidie, de l'avarice, de la débauche et du mensonge ; mais il a créé l'univers pour publier sa puissance ; il a créé les hommes pour s'aider, pour s'aimer mutuellement, et pour arriver au bonheur par la route de la de la nature avait lié tous les mortels par une chaîne immense d'amour et de félicité périssent les tyrans qui ont osé la briser ! Français républicains, c'est à vous de purifier la terre qu'ils ont souillée, et d'y rappeler la justice qu'ils en ont bannie. La liberé et la vertu sont sorties ensemble du sein de la Divinité l'une ne peut séjourner sans l'autre parmi les hommes. Peuple généreux, veux-tu triompher de tous tes ennemis ? Pratique la justice, et rends à la Divinité le seul culte digne d'elle. Peuple, livrons-nous aujourd'hui sous ses auspices aux transports d'une pure allégresse demain, nous combattrons encore les vices et les tyrans ; nous donnerons au monde l'exemple des vertus républicaines, et ce sera l'honorer encore. Arno se faufila dans la tente de Robespierre. Arno Des preuves incriminantes... je dois trouver des preuves incriminantes... Arno ramassa une lettre. Lettre Monsieur,Vous qui avez été le sauveur de la République, je vous implore aujourd'hui d'être aussi celui de mon frère. En ce moment même, il croupit en prison, arrêté par des patriotes plus zélés dans leur héroïsme qu'avisés dans leurs méthodes. Aucun mandat n'a jamais été émis pour l'arrestation d'André, et pourtant il demeure emprisonné à Saint-Lazare "sous suspicion".Je vous prie de ne pas vous rappeler les écrits de mon frère dans le Journal de Paris, car ils sont le fruit du cœur outrancier d'un poète. Je vous implore plutôt, si mes humbles talents ont apporté la moindre pierre au succès de notre glorieuses Révolution, d'épargner mon frère. Je vois dans ses œuvres le bourgeonnement du plus grand poète français, une lumière qui brillera vôtre,Marie-Joseph Chénier. Il découvrit ensuite un article de journal. Arno Le Publiciste de la Révolution française... daté du lendemain de la mort de Marat. Article "... Que penser du comité de salut public ou plutôt de ses meneurs ; car la plupart de ses membres sont si insouciants qu'ils assistent à peine deux heures dans les vingt-quatre heures aux séances du comité, qu'ils ignorent presque tout ce qui s'y fait, et qu'ils sont très-coupables sans doute de s'être chargés d'une tâche qu'ils ne veulent pas remplir ; mais les meneurs sont très-criminels de remplir si indignement leurs fonctions. Dans le nombre, il en est un que la Montagne vient de renommer très-imprudemment, et que je regarde comme l'ennemi le plus dangereux de la patrie c'est Barère, que Sainte-Foy indiquait au monarque comme l'une des constitutionnels sur lesquels on pouvait faire le plus de fonds. Quant à moi, je suis convaincu qu'il nage entre deux eaux pour voir à quel parti demeurera la victoire ; c'est lui qui a paralysé toutes les mesures de vigueur, et qui nous enchaîne de la sorte pour nous laisser égorger. Je l'invite à me donner un démenti, en se prononçant enfin de manière à ne plus passer pour un royaliste déguisé." Arno retrouva le journal de Robespierre. Arno On dirait un journal. Journal À exactement cinq heures du matin, un rappel général sera battu dans Paris. Il invitera tous les citoyens, hommes et femmes, à orner sur-le-champ leur maison des couleurs bien-aimées de la liberté, soit en accrochant leurs drapeaux, soit en embellissant leur maison de guirlandes de fleurs et de verdure. Arno trouva une mystérieuse lettre. Arno Une lettre. Lettre Monsieur Robespierre,Veillez à ne pas laisser votre ambition personnelle prendre le pas sur le Grand Œuvre. Ce que nous accomplissons n'est pas pour notre propre gloire, mais pour remodeler le monde selon l'image de Jacques de Mais Arno ne trouva rien d'autre d'utile. Arno Il me faut quelque chose de plus de quoi renverser un n'est pas vraiment ce que je le moindre intérêt. Arno découvrit une étrange liste. Arno Merlin, Tallien, Bourdon... Ce sont tous des députés de la Convention. Des listes d'hommes politiques rédigées par un homme qui adore envoyer ses rivaux à la guillotine... Oui, ça devrait faire l'affaire. Arno retrouva Élise. Élise Alors ? Arno Une liste de noms... Une cinquantaine de députés de la Convention, tous opposés à Robespierre. Il veut les éliminer. Élise J'imagine que ces Messieurs seraient intéressés d'apprendre qu'ils figurent sur cette liste. Mais avant... Élise lui montra des caisses de vin. Élise Monsieur Robespierre a fait venir ses propres rafraîchissements. Distrais les gardes. J'ai une idée. Élise s'en alla. Arno Distraire les gardes. Je sais faire. Pendant que Robespierre répétait son discours, Arno élimina les gardes se dirigeant vers Élise, qu'il retrouva ensuite. Élise De l'ergot en poudre. Cela provoque des hallucinations. Il aura l'air d'un dément. Il ne nous reste plus qu'à lui donner l'air dangereux. Arno La liste de noms. Élise Il faut qu'elle tombe entre les bonnes mains. Et de manière anonyme. Si l'on nous repère, Germain sera sur ses gardes. Arno Je m'en occupe... laisse-moi faire. Robespierre poursuivit son discours. Robespierre Il est rentré dans le néant, ce monstre que le génie des rois avait vomi sur la France ; qu'avec lui disparaissent tous les crimes et tous les malheurs du monde. Armés tour à tour des poignards du fanatisme et des poisons de l'athéisme, les rois conspirent toujours pour assassiner l'humanité. S'ils ne peuvent plus défigurer la Divinité par la superstition, pour l'associer à leurs forfaits, ils s'efforcent de la bannir de la terre pour y régner seuls avec le ne crains plus leurs complots sacrilèges ils ne peuvent pas plus arracher le monde du sein de son auteur, que le remords, de leurs propres cœurs. Infortunés, redressez vos fronts abattus ; vous pouvez encore impunément lever vos yeux vers le Ciel. Héros de la patrie, votre généreux dévouement n'est point une brillante folie ; si les satellites de la tyrannie peuvent vous assassiner, il n'est pas en leur pouvoir de vous anéantir tout entiers. Homme, qui que tu sois, tu peux concevoir encore de hautes pensées de toi-même ; tu peux lier ta vie passagère à Dieu même et à l'immortalité. Que la nature reprenne donc tout son éclat, et la sagesse tout son empire l'Être suprême n'est point anéanti. Parmi la foule, Arno trouva un critique de Robespierre. Critique 1 Robespierre pérore sur la liberté et la clémence alors que l'on guillotine des gens par milliers. Si Danton était encore en vie, il s'en étoufferait de chagrin. Femme Que peut-on faire ? Malgré toutes ces horreurs, Robespierre a le soutien du Comité. Critique 1 Tant qu'il condamne des étrangers. Attendez qu'il s'attaque aux membres du Comité, nous verrons s'ils l'aiment toujours autant. Arno plaça la liste sur le critique. Femme Permettez, Monsieur, que je vous emprunte votre mouchoir ? Critique 1 Certainement, Madame. Mmh... Femme Qu'est-ce donc ? Critique 1 La solution à nos problèmes, je crois. Pardon, Madame... Arno trouva un autre critique. Critique 2 "Conduite inconvenante" ? Moi ? Mais pour qui diable Robespirere se prend-il ? Serviteur Il est sans doute jaloux de vos succès. Critique 2 Oui, c'est clairement cela, n'est-ce pas ? Il serait grand temps que quelqu'un donne une leçon à ce misérable parvenu... Serviteur Bien dit, Monsieur. Arno plaça la liste sur le critique. Serviteur Qu'y a-t-il, Monsieur ? Critique 2 Une sale vermine de détrousseur ! Serviteur Bon sang ! Et qu'a-t-il pris ? Critique 2 Rien, je... Arno trouva un autre critique. Critique 3 Regardez-le se pavaner, ce freluquet. Vous parlez d'un "Être suprême"... Serviteur Monsieur ! Prenez garde, quelqu'un va vous entendre ! Critique 3 Et quand bien même ? Robespierre est populaire, mais ce n'est pas un dieu, quoi qu'il puisse en penser. Il ne peut rien contre moi. Serviteur Pourtant... Critique 3 Peu importe les "pourtant". Un changement s'annonce. Il suffira d'un étincelle pour allumer l'incendie. Arno plaça la liste sur le critique. Arno Cela devrait faire bouger les choses... Serviteur Qu'est-ce donc ? Critique 3 Mmh... ? Serviteur Là, dans votre poche. Critique 3 Je ne sais pas... Oh ! Grands Dieux ! Pardonnez-moi, je dois... Sous l'influence de l'ergot, Robespierre poursuivit son discours. Robespierre C'est surtout la sagesse que nos coupables ennemis voulaient chasser de la République. C'est à la sagesse seule qu'il appartient d'affermir la prospérité des empires ; c'est à elle de nous garantir les fruits de notre courage. Associons-la.... Critiques "Une liste d'ennemis de la Révolution ?..."Elle comporte une cinquantaine de noms !Robespierre est allé trop loin, cette fois ! Élise Le loup est dans la bergerie. Arno Je plains les moutons. Et maintenant ? Élise On attend. Ce ne sera pas long. Lorsque Robespierre aura perdu l'appui du peuple, il ne sera plus utile à Germain. Et quand Germain l'abandonnera... Arno ... il sera vulnérable. Partons. La chute de Robespierre[] Arno J'ai reçu ton message. Que se passe-t-il ? Élise Nous sommes peut-être allés trop loin pour discréditer Robespierre. Arno suivit Élise au cœur de la foule de Jacobins et d'opposants de Robespierre. Arno Qu'est-il arrivé ? Élise Il a été arrêté. Arno Quoi ? Élise Apparemment, il avait émis des menaces de purge envers les "ennemis de l'État". Le Comité s'est retourné contre lui. Ils vont le conduire à la prison du Luxembourg. Son exécution est prévue pour demain matin. Arno Mieux vaudrait le voir avant. Jacobins Mort aux ennemis de la liberté ! Paris est avec Robespierre ! Manifestants À bas Robespierre le tyran ! Paris est plutôt avec la guillotine. Qu'il s'étouffe avec le sang de Danton ! Arno et Élise découvrirent les restes d'un carrosse entouré de cadavres. Arno Par tous les diables... Élise Des hommes de la Garde nationale. L'escorte de Robespierre. J'espère qu'on l'a pas perdu... Arno Il est trop tôt pour paniquer. On doit d'abord découvrir ce qui s'est passé. Arno retrouva un survivant de la Garde nationale. Arno Élise ! Que s'est-il passé ici ? Garde 1 On a été pris dans une embuscade. Des troupes de la Commune de Paris nous ont attaqués. Pour libérer nos prisonniers. Arno Ils ont emmené Robespierre ? Garde 1 Je l'ignore. J'ai été retenu par les combats. Ils se sont repliés par là. Arno Merci. Allez chercher un docteur. Élise S'il est toujours prisonnier, la Garde l'aura conduit à la prison du Luxembourg. Arno Mais s'il ne l'est plus, il doit se terrer tout près d'ici. Robespierre ne pourra pas aller loin si la moitié de la ville est à ses trousses. Élise Je vais inspecter la prison. Toi, suis les émeutes et essaie de trouver une piste. Arno Entendu. Arno rencontra un autre blessé. Arno Où est Robespierre ? Garde 2 Ils l'ont emmené par là. Un autre rescapé lui indiqua le chemin. Arno Où sont-ils allés ? Garde 3 Dans cette direction. Un dernier homme lui montra la route à suivre. Arno Robespierre ? Garde 4 Là-bas ! Arno suivit la piste le menant à Robespierre et ses soldats de la Commune. Manifestants Vermine ! Meurtrier ! Tyran ! Garde de la Commune 1 Fuyez, Monsieur ! Nous allons les retenir jusqu'à l'arrivée des renforts ! Robespierre Vous êtes un héros de la France, mon ami ! Les soldats de la Commune affrontèrent la Garde nationale, et Robespierre en profita pour prendre la fuite, bientôt poursuivi par Arno et la Garde nationale. Manifestants Il est là, attrapez-le !Mettons fin à la tyrannie !Souvenez-vous des Girondins ! Jacobins La Commune est avec Robespierre !Que l'Être suprême nous protège !Robespierre ! Robespierre !Traîtres ! C'est comme ça que vous remerciez le sauveur de la France ? Manifestante Souvenez-vous de Danton ! Robespierre arriva devant l'Hôtel de Ville. Sergent Dieu soit loué, vous êtes sain et sauf. On est tous derrière vous. Robespierre Merci, sergent. Votre loyauté vous fait honneur. Garde de la Commune 2 Mieux vaut rentrer, Monsieur. Les soldats de la Convention vont arriver. Robespierre Oui, bien sûr. Je remets mon sort entre vos mains. Robespierre franchit la porte. Crieur Du fait de ses actes visant à protéger le criminel Robespierre, la Commune de Paris est désormais en rébellion ouverte contre la Nation. Des soldats aux ordres de la Convention nationale ont été dépêchés afin d'appréhender le traître Robespierre et ses partisans. Il est conseillé aux citoyens de demeurer chez eux jusqu'à ce que justice ait été faite. Sachez que le citoyen Robespierre, le citoyen Hanriot et tous leurs acolytes sont désormais des hors-la-loi ! Tout citoyen qui leur portera assistance partagera leur sort sur la guillotine. La justice révolutionnaire triomphera ! Arno infiltra l'Hôtel de Ville. Garde de la Commune 3 Si la Convention attaque, on est faits comme des rats. Garde de la Commune 4 Au dernier rassemblement, il en manquait cinq autres. Si ça continue, la Convention n'aura pas à tirer de coup de feu. Arno entrouvrit la porte du bureau dans lequel s'était réfugié Robespierre. Robespierre Bon sang ! J'ai fait prévenir Germain voilà des heures ! Arno entra avec fracas. Robespierre le remarqua et se jeta sur son pistolet. Robespierre Diantre ! Arno fondit sur Robespierre, lui reprit son arme et la braqua sur lui. Robespierre Germain m'a mis en garde contre vous. Vous êtes l'un d'eux, n'est-ce pas ? Un Assassin. Arno Plus maintenant. Où est Germain ? Élise fit irruption dans la pièce. Arno Élise ? Élise Nous n'avons plus beaucoup de temps. Où est Germain ? Élise pointa son arme sur Robespierre. Robespierre Jamais je ne parlerai. Élise tira sur Robespierre en pleine mâchoire. Élise Alors, écris. Hurlant de douleur, Robespierre parvint tant bien que mal à noter le lieu où se terrait Germain sur une feuille de papier. Élise Le Temple. J'aurais dû m'en douter. Profitez bien de votre justice révolutionnaire, Monsieur. Arno et Élise s'échappèrent, au moment même où la Garde nationale arrêtait Robespierre. Garde 4 Emparez-vous de lui ! Le Temple[] Arno retrouva Élise devant le Temple. Élise On devrait se séparer. Arno Tu es sûre que... Élise On aura davantage de chances de ne pas se faire prendre. Arno J'imagine que tu as raison. Élise On se retrouvera à l'intérieur. Si tu as l'occasion de tuer Germain... fais-le. Élise s'en alla, et Arno étudia le Temple et ses environs. Un nombre important de gardes patrouillait la zone. Arno Germain s'est bâti une vraie forteresse. Je ne vois aucun point faible. Arno infiltra les lieux. Garde 1 Je n'aime pas ça. La mort de Le Peletier, Rouille, Lévesque... et voilà qu'on raconte que quelqu'un a tué La Touche à Versailles. Garde 2 Tu t'en fais trop. Le Grand Maître a la situation bien en main. Garde 1 C'est ce que croyait Robespierre. Garde 3 Tu crois qu'il va se passer quelque chose ? Garde 4 Qu'est-ce qui te fait croire ça ? Garde 3 Le Grand Maître a l'air assez inquiet ces derniers temps. Garde 4 Avec lui, mieux vaut ne pas se poser de questions. Garde 5 Tu es sûr que tous les souterrains sont bien fermés ? Garde 6 Oui, Antoine, j'en suis sûr. Pour que ces portes s'ouvrent, il faudrait qu'elles soient frappées par la foudre. Garde 7 Il y a eu de l'orage, cette nuit ? Garde 8 Je ne crois pas. Garde 7 Pourtant, j'aurais juré entendre du tonnerre en faisant ma ronde dans la tour. Garde 8 Je n'ai rien entendu du tout. Garde 9 Tu ne trouves pas que le Grand Maître passe beaucoup de temps dans les catacombes ? Garde 10 Tu ne savais pas ? Il se prend pour la réincarnation de Jacques de Molay. Garde 9 Tu plaisantes... Garde 10 Loin de là. Il doit être en train de se remémorer une vie antérieure ou je ne sais quelle autre absurdité. Il est devenu complètement fou. Garde 9 Moi, ça m'étonnerait que de Molay soit enterré ici. Garde 10 C'est ce que je te dis. Complètement fou. Arno pénétra dans le donjon. Une fois au sommet, Germain se servit d'une Épée d'Éden contre lui. Arno se mit à couvert in extremis. Arno Qu'est-ce que c'était que ça ? Germain L'Assassin prodigue est enfin de retour. Je m'en suis douté lorsque La Touche a cessé de m'envoyer ses impôts. Cela fait trop longtemps que tu contrecarres mes plans. Tu es donc l'artisan de la chute de Robespierre ? Peu importe. Son règne de terreur a rempli son office. Le métal a été fondu et forgé. Il ne reste plus qu'à lui donner sa forme. Arno fondit sur Germain. Germain Un Assassin qui aime l'approche directe ? C'est si original. Au moment de toucher Germain, celui-ci le repoussa grâce à l'Épée, avant de se téléporter. Arno se releva. Arno Mais... Comment ? Arno entra dans les catacombes retrouva Élise devant la porte du sanctuaire de Jacques de Molay. Élise Qu'est-ce que c'était que ça ? Arno Germain dispose d'une arme étrange... Je n'ai jamais rien vu de tel. Il a réussi à m'échapper. Élise Je ne l'ai pas vu passer. Il est encore ici, j'en suis certaine. Arno déverrouilla la porte du sanctuaire et Élise y fonça tête baissée. Arno Élise ! Arno lui emboîta le pas. Germain les repéra et tira un arc électrique dans leur direction, les obligeant à se mettre à couvert. Germain Et voici mademoiselle de la Serre. Quelles belles retrouvailles ! Arno Reste cachée. Continue à le faire parler. Élise Vous pensiez que ce jour ne viendrait jamais ? Que votre crime resterait impuni parce que François de la Serre n'avait pas de fils pour le venger ? Germain Ah, une simple vengeance ? Tu es aussi bornée que ton père. Élise Et vous êtes aveuglé par votre quête insensée de pouvoir ! Germain Le pouvoir ? Non, non. Dis-moi que tu n'es pas si stupide ! Il n'a jamais été question de pouvoir. Seul le contrôle m'intéresse. Ton père ne t'a-t-il rien appris ? L'Ordre s'est abîmé dans la suffisance. Pendant des siècles, nous avons été obsédés par les signes extérieurs du pouvoir les titres de noblesse, les hautes fonctions du clergé et de l'État... Nous étions pris au piège de nos mensonges, créés pour guider les masses. Élise Je vais vous tuer. Germain Tu ne comprends pas. Me tuer ne changera rien. Lorsque nos frères Templiers verront les vieilles institutions s'écrouler, ils s'adapteront. Ils se retireront dans l'ombre et nous deviendrons enfin les maîtres secrets que nous étions destinés à devenir. Alors viens me tuer... si tu en es capable. À moins que tu puisses faire apparaître un nouveau roi et interrompre la marche de la Révolution, ma mort n'aura aucune importance. Élise Je n'arrive pas à l'atteindre ! Arno Il va falloir l'affronter ensemble. Germain Où te caches-tu, Assassin ?Sors de ta cachette, Assassin. Inutile de retarder l' mets ma patience à l'épreuve !Qu'espères-tu accomplir ici ?Cette mascarade va-t-elle se poursuivre encore longtemps ?Tu te crois en sécurité dans l'ombre ?J'en ai assez d'attendre. Arno sauta sur Germain. Germain Jacques de Molay parle à travers moi. Comment peux-tu espérer triompher ? Arno lança une nouvelle attaque. Germain Je te félicite d'être parvenu jusqu'ici, mais tu ne goûteras jamais à la victoire. Au moment de frapper, une explosion provoquée par l'Épée propulsa Arno au fond de la crypte. Un pilier s'écroula sur lui. Élise Arno ! Arno Je suis coincé ! Élise dégagea les éboulis tandis que Germain se relevait. Élise Il prend la fuite ! Arno Attends-moi... J'y suis presque. Élise Je peux le tuer ! Arno Non, ne fais pas ça. Pas toute seule. Attends-moi. Élise Je suis désolée. Élise fonça droit sur Germain. Arno ÉLISE ! Arno tenta de se libérer alors qu'Élise affrontait directement Germain. Arno s'extirpa de l'amas de pierres, courut en plein combat, mais l'Épée produisit une dernière onde de choc. Il était trop tard. La fumée se dissipa, et Arno courut auprès d'Élise. Arno Élise ! ÉLISE ! Élise ! Non, non, non, non, non... Élise ! Comprenant qu'Élise avait trouvé la mort, Arno se tourna vers Germain, grièvement blessé. Il l'approcha et lui plongea lentement sa lame secrète dans la gorge. Germain activa sa propre vision. En fabriquant une épingle de Templier, des symboles apparurent aux yeux de l'orfèvre. Curieux, Arno marcha vers lui, mais Germain le surprit dans son dos. Germain Bravo. Tu as tué le méchant. C'est comme ça que tu t'étais joué cette petite fable morale, n'est-ce pas ? Oh, je ne suis pas vraiment ici. Et je ne suis pas non plus là-bas. Mon sang est en train de s'écouler sur le sol du Temple. Mais... il semblerait que le Père de la Sagesse ait décidé que nous discutions un peu. Dans le sanctuaire, Germain découvrit le Codex Pater Intellectus. Germain Ah. L'un de mes passages préférés. Je ne comprenais pas les visions qui hantaient mon esprit, vois-tu. De sublimes tours dorées, des villes brillant de l'éclat de l'argent. J'ai cru que je devenais fou. Puis j'ai découvert cet endroit... le sanctuaire de Jacques de Molay. Grâce à ses écrits, j'ai enfin pu comprendre. Arno Comprendre quoi ? Germain Qu'à travers les siècles, j'étais relié au Grand Maître de Molay. Que j'avais été choisi pour purger l'Ordre de la décadence et de la corruption qui l'avaient pourri de l'intérieur. J'allais purifier le monde et y faire régner la vérité du Père de la Sagesse. Germain fut expulsé de l'Ordre des Templiers. Arno Et je vois que tu as rencontré un franc succès. Germain Les prophètes sont rarement appréciés de leurs contemporains. L'exil et l'humiliation m'ont contraint à revoir mon approche. À trouver de nouvelles voies pour réaliser mes objectifs. Germain fut bientôt entouré de ses disciples. La guillotine fit son office. Arno Quel qu'en soit le prix ? Germain Le nouvel équilibre n'est jamais forgé sans la destruction de l'ancien. Et si les hommes craignent la liberté absolue, notre cause n'en devient que plus forte. Une brève plongée dans le chaos rappelle au peuple qu'il ne vit que pour obéir. Élise fit face à Germain. Germain C'est ici que nos chemins se séparent. Réfléchis à ceci lente est la marche du progrès, mais aussi inexorable que celle qu'un glacier. Tu n'auras fait que retarder l'inéluctable. La mort d'un homme ne peut entraver la force du temps. Je ne guiderai pas le genre humain à sa vraie place... quelqu'un d'autre s'en chargera. Remémore-toi ces mots chaque fois que tu penseras à elle. La vision prit fin, et Arno retira sa lame secrète du cou de sa cible. Il s'avança vers Élise, et porta son corps hors du Temple. Quelque temps plus tard, Arno songea à ses propres convictions en traversant les rues de Paris. Arno Le Crédo de la Confrérie des Assassins nous enseigne que rien ne nous est interdit. Jadis, je croyais que cela nous permettait de faire selon nos désirs. De réaliser notre idéal, quel qu'en soit le coût. Je comprends maintenant. Le Crédo n'est pas une permission. Le Crédo est un avertissement. Arno passa devant la Sainte-Chapelle, où il avait vaincu Pierre Bellec voilà des années auparavant. Arno Les idéaux s'effacent au profit du dogme. Et le dogme ouvre la voie au fanatisme. Aucune puissance supérieure ne nous juge. Aucun Être suprême ne nous observe pour punir nos péchés. En fin de compte, nous seuls sommes à même de nous protéger de nos obsessions. Nous seuls décidons si la voie que nous empruntons est trop difficile. Arno déposa des fleurs sur la tombe d'Élise. Arno Nous nous voyons comme des rédempteurs, des vengeurs, des sauveurs. Nous faisons la guerre à ceux qui luttent contre nous, et ils nous combattent en retour. Nous rêvons de marquer le monde de notre empreinte... Au sommet de Notre-Dame, Arno regarda sa montre. Arno ... même lorsque nous mourons pour une cause qui ne figurera jamais dans les livres d'histoire. Tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes... débute... et prend fin... avec nous. Arno effectua un Saut de la foi du haut de la cathédrale. En 1808, il retourna dans le sanctuaire, accompagné de Napoléon Bonaparte. Arno retrouva les restes de Germain, et les dissimula parmi les ossements des catacombes. Bishop Bon sang. Je n'en crois pas mes yeux. Arno a gagné ce combat deux siècles avant qu'il ne commence. Bien joué, petit. Ça m'étonnerait qu'Abstergo décide de fouiller les catacombes pour trouver la dépouille de Germain. Ses os sont trop abîmés, trop dégradés. Ce Sage ne nous posera plus de problème. Tu as été à la hauteur, Initié. En attendant qu'on te fasse signe, tu devrais continuer à fouiller les mémoires d'Arno pour recueillir tout ce qu'il a fait. Des données historiques précieuses, d'autres échantillons d'ADN, tout ce qui peut nous aider. On te contactera dès qu'on aura besoin de toi. C'est certain.
LesYeux de Ta Mère : Acte I annece. Nouvelle · Voyage. détails. Note moyenne 0.0 Nombre de notes 0 Nombre de lectures 522. Commenter. Les Yeux de Ta Mère : Acte I annece . Revisitation du mythe dOedipe et de La Machine Infernale. Ceci ne constitue que la première partie de la nouvelle. Pièce miteuse, cadavre imbibé d'alcool sur matelas à puces, essaye de
Ma mère, elle a quelque chose Quelque chose de dangereuse Quelque chose d′une allumeuse Quelque chose d'une emmerdeuse Elle a des yeux qui tuent Mais j′aime ses mains sur mon corps Et j'aime l'odeur au-dessous de ses bras Oh oui, je suis comme ça Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière L′amour je trouve ça toujours Dans les yeux de ma mère Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Ma mère elle m′écoute toujours Quand je suis dans la merde Elle sait quand je suis con et faible Et quand je suis bourré comme une baleine C'est elle qui sait que mes pieds puent C′est elle qui sait comment j'suis nu Mais quand je suis malade Elle est la reine du suppositoire Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière L′amour je trouve ça toujours Dans les yeux de ma mère Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière, yeah Ma mère, elle a quelque chose Quelque chose de dangereuse Quelque chose d'une allumeuse Quelque chose d′une emmerdeuse Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière Dans les yeux de ma mère Writers Arno Hintjens, Adriano Cominotto, Piet Jorens Lyrics powered by De‘koningin van de zetpil’ verwijst in de eerste plaats niet naar zijn eigen moeder. Het zinnetje is de kiem van Les Yeux de ma mère en borrelt bij Arno op tijdens een vakantie met zijn zoon in Griekenland. Wanneer Arno het kind een zetpil moet geven omdat hij zich niet goed voelt, wil dit niet goed lukken. Zijn zoon geeft dan ook toe dat
Poupie – Dollars On a déjà tout dit sur elle, Poupie c’est la reine. Enfant roi, son premier album, vient de sortir, elle en a profiter pour lâcher le clip de Dollars. Nous, on a écrit un article sur Enfant roi, c’est juste ici. Saskia – C’est la règle Vous pensez qu’on peut faire un son Rnb sur un sujet lourd, dont le grand public a encore tellement de mal à parler ? Saskia s’empare du défi avec C’est la règle. Un son fait la pédagogie nécessaire, d’une parole vitale et d’une énergie spéciale. Allez, c’est l’heure de changer les règles. Nelick – Seul dans le club Ce n’est pas à Nelick qu’on va apprendre à faire la grimace. Et là il a trouvé une très bonne recette de tisane, déjà usitée dans Cadillac ou Tatoo. C’est super doux, un miel de montagne, une écharpe qui sent une odeur apaisante. La collaboration avec kofi bae tient toutes ses promesses comme sur Tatoo déjà. Seul dans le club, c’est la piste à écouter quand vous êtes sur le chemin du retour, après un bon moment. Ian Caulfield – Ne te retourne pas Même si on a l’impression de l’aimer depuis déjà le début de l’éternité, le premier ep de Ian Caulfield vient de voir le jour. La boule au ventre est un exercice suspendu, très réussi. Ian Caulfield est de la trempe des patineurs sur glace qui tentent des folies le grand soir, et font frémir les salles avec eux. Le môme Caulfield claque des chansons belles, à l’encre de ce qu’il a de plus sincère dans le bide. Vous aurez parfois le souffle coupé, parfois la boule au ventre, et parfois le cœur léger, mais vous devez écouter ce très beau premier ep. Ever Mihigo – Tout va bien Surtout connu pour sa co-composition de Doudou d’Aya Nakamura, ou de morceaux pour Dadju et Louane, l’artiste Ever Mihigo dévoilait cette année le morceau Tout va bien. Un hymne aux petites et grandes déceptions, au lâché prise, sur un rythme dansant. Le chanteur polymorphe » mets des mots sur sa déprime quotidienne, tout en nous offrant la plus chouette des mélodies. Curieux mélange. Arno – Les yeux de ma mère Classique intemporel sorti en 1995, Les yeux de ma mère a toujours bouleversé son public. Arno, chanteur belge, raconte dans ce morceau de l’album A la française, son enfance et son rapport à sa mère, avec une émotion folle et une réalité crue. Les versions live et en concert valent encore plus le détour ! Lena Raine – Resurrections Il y a des gens qui savent démarrer fort leur carrière musicale, et Lena Raine en fait partie. Chargée il y a 3 ans de composer la BO de Celeste, jeu de speedrun lui aussi acclamé par la critique, elle a profité de l’occasion pour grappiller quelques prix. Entre deux participations avec des grosses franchises comme Minecraft, elle a sorti son premier album en 2020, et confirme son talent pour créer des univers à part entière. Jul – Ce soir Ce soir, Jul vous fait l’amour sous les étoiles, jusqu’au lever du jour. Prenez ça comme vous voulez, mais toujours est-il que ce son vous donnera envie de danser. Drake – Way 2 Sexy feat Future & Young Thug J’crois que c’est mon son pref de Certified Lover Boy, le dernier album du canadien. Le refrain de Future est entré dans mon cerveau et il arrive plus à en sortir, comme si j’avais une puce qui disait à ma tête de bouger dès que Future dit sexy ». Flippant mais son très cool. Thabiti – American dream S’il doit y avoir un trophée de la meilleure révélation du 13 Organisé, il serait sans contestation pour Thabiti. Il a son propre univers musical tout en restant dans la fibre marseillo-julienne. Son nouvel album, Costa Azzurra, sorti vendredi dernier, le prouve largement. Écoutez-le, c’est bon et c’est frais. American dream, dernier son du projet, en est la crème chantilly. Appréciez ce flow incroyau. Notre playlist est écoutable sur Spotify, directement ici, abonnez-vous pour gagner en bonheur Vive la musique
Toujoursplein de ressources et d’imagination, Arno est une source intarissable de textes et de mélodies inoubliables, dans un style absolument inimitable. Plus qu’une marque de Arno reprend la route à l’occasion de la sortie de son album Santeboutique (Septembre 2019) dès Janvier 2020.. Toujours plein de ressources et d’imagination, Arno est une source Qui suis-Je? je ne suis pas mon corps physique je ne suis pas mes émotions je ne suis pas mes pensées ni mes réalisations, ni les biens, le pouvoir, les relations, les connaissances que j'ai pu accumuler ni la somme de mes actes, de mes paroles, de mes écrits. je ne suis pas un individu séparé, isolé, indépendant, autonome, distinct; je ne suis ni l'observateur, ni l'observé. je ne suis pas ce tissu de constructions mentales que j'appelle moi, la personnalité à laquelle je m'identifie. Je ne me situe pas dans les objectifs à atteindre, la performance, la comparaison, les résultats. je ne suis ni d'une nation, ni d'une famille, ni d'un sexe, ni d'un groupe. Je ne suis pas le vêtement » temporaire que je porte; je ne suis ni dans le passé, ni dans le futur. Je suis au Centre du Cercle sans contour délimité. En somme, je ne suis rien. Pourtant, étant vide, Je participe du Tout, Je suis Tout; Il est en Moi, Je suis en Lui. Je suis la terre, l'eau, l'air et le feu; Je suis le ciel, les étoiles, les univers, les galaxies, les systèmes solaires, les planètes; Je suis la nature et la vie, l'arbre, le blé, la fleur, l'animal, le minéral; Je suis toutes les formes, les couleurs et les notes de la gamme; Je suis énergie, vibration et oscillation; Je suis le microcosme et le macrocosme; Je suis tout cela à la fois. Je suis au-delà du temps et de l'espace; Au-delà du visible, des sens, du manifesté et de la diversité; Au-delà du bien et du mal, du beau et du laid, du féminin et du masculin, de la vie et de la mort; de la dualité. Je suis Totale interpénétration, intégration, liaison, unification. Je suis Un. Je suis sans forme, sans nom, sans odeur, sans goût, sans taille, sans sonorité. Je suis le non manifesté et pourtant pleine potentialité; Je suis toutes les possibilités. Je suis l'Être Éternellement Présent Ici et maintenant Le Commencement et la Fin simultanément Je suis Conscience Je suis Amour Je suis. isJWWtp.
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