Lespoules de 3 mois. À la Ferme de Beaumont, elles sont nourries à l’ aliment poussin. Continuez cette alimentation jusqu’à leurs 4 mois pour une bonne croissance. Les poules de 3 mois n’ont pas l’habitude de se mettre à l’abri et de rentrer dans le poulailler. Aidez-les au début pour qu’elles prennent leurs marques.

- Le Canard farci à la Royale - Nous arrivons en septembre et c'est la saison des gros canards gras entiers et des beaux champignons des bois. Nous allons cuisiner un canard farci à la royale, avec une farce enrichie ou non au foie gras. L'idéal serait de disposer d'une cocotte ovale assez grande pour le rôtir en cocotte et le cuire à l'étouffée. A défaut, la cuisson se fera au four. Il sera accompagnée royalement, de pommes sarladaises, de champignons des bois et de sa sauce à la crème, au poivre vert. Attention, il ne s'agit pas de canard royal, qui lui, est un canard entièrement désossé farci avec son foie gras, qui demande beaucoup de travail. Les ingrédients. Un canard gras ou une oie fermière. 1 petit foie gras ou 150 g. 3 cuillères à soupe de graisse de canard. 1 tranche épaisse de jambon de Bayonne ou 2 moyennes. 150 g de saucisse nature. 100 g de veau haché. 2 tranches de pain trempé dans du lait. 1 ou 2 oeufs frais. Sel. Poivre 5 baies. 1 pincée de quatre épices, 1 pincée de muscade. 1 cuillère à café rase de paprika, 2 pincées de piment d'Espelette ou de Cayenne, 20 g de poivre vert. 10 g de baies roses. 30 cl de vin blanc sec et fruité Bergerac, Buzet, St Mont. 10 cl de Floc de Gascogne. 5 cl d'Armagnac. 1 pomme Reinette. 4 figues. 1 tête d'ail. 1 petit bouquet de persil simple. 2 échalotes. 20 cl de crème fleurette. 2 cuillères de fond de volaille. 1 cuillère de font de veau ou de rôti. 200g de champignons de couche rosés. 600 g de champignons des bois. 600 g de pommes de terres sarladaises fraîches ou surgelées. La préparation de la farce. Dans une assiette creuse, verser le lait et faire tiédir au la mie de pain et laisser le pain boire entièrement le lait. Dans un bol, battre deux oeufs en omelette. Passer au hachoir le haché veau et la saucisse sans peau afin de les aérer un peu. Hacher le jambon, le foie, et le pain trempé. Placer les échalotes coupées et le tiers du persil dans le mouli-persil et mouliner sur les viandes. Ajouter le sel , le poivre 5 baies, le paprika, le piment d'Espelette, une pincée de quatre épices et 2 cuillères d'Armagnac. Mélanger en bien aérant. Ajouter les oeufs battus et bien mélanger Couvrir avec un film alimentaire et placer 30 mn au frais. S'il vous reste de la farce de la pintade à la royale, vous pouvez l'utiliser. La préparation et la cuisson du Canard. Sortir le canard et la farce du réfrigérateur Saler et poivrer généreusement l'intérieur du la canard et le farcir. Le ficeler. Dans une cocotte ovale ou dans le plat à four, verser 2 cuillères à soupe de graisse de canard. placer sur feu doux et faire monter en température. Placer le canard et le faire revenir et bien colorer de tous les côtés. Le placer poitrine au dessus et laisser revenir 5 minutes en l'arrosant. Ajouter le vin blanc. Couvrir et laisser mijoter 1 h 30. Ajouter les gousses d'ail en chemise et laisser encore mijoter 30 mn en s'assurant de temps en temps, qu'il y ait suffisamment de liquide. Au besoin, rajouter un peu d'eau. Au bout de ce temps de mijotage, ouvrir le couvercle et s'assurer que le canard est bien cuit en piquant à l'aide d'une fourchette les cuisses. Faire de même pour l'ail en chemise. Laisser réduire à découvert en retournant le canard de tous les côtés. Le sortir et le réserver. Le canard pourra être maintenu au chaud dans le four . La sauce. Éplucher la pomme, l'épépiner et la couper en huit. Faire revenir les quartiers une minute et réserver sur une assiette. Couper les figues en deux et les placer chair en dessous dans la cocotte. Les faire revenir une minute et réserver. A l'aide d'un presse ail ou d'un pilon, écraser partiellement le poivre vert et les baies roses. Les réserver dans un ramequin. Faire réduire le jus de cuisson. Si la cuisson s'est faite au four, verser le contenu du plat dans une cocotte ou une grande casserole. Si nécessaire, éliminer une partie de la graisse qui sera réservée dans un bol. Ajouter le verre de Floc et trois cuillères à soupe d'Armagnac. Faire déglacer 5 minutes. Verser 2 cuillères à soupe rases de fond de volaille et une cuillère à soupe rase de fond de veau ou de rôti. Ajouter une pincée de muscade, le poivre vert et les baies roses partiellement écrasées. Bien mélanger et laisser mijoter et épaissir 5 minutes. Ajouter la crème fleurette jusqu'à consistance désirée. Goûter et ajuster en épices. Cette sauce sera mise hors feu. Il faudra la laisser reposer 10 mn au moins afin que les baies de poivre vert et les baies roses développent tous leurs arômes. Elle sera réchauffée sans bouillir au moment du dressage. La cuisson des champignons. Verser une demie cuillère de graisse de canard dans une poêle Ajouter les trompettes et les girolles. Saler, poivrer et faire suer et revenir. Les réserver sur un plat. Ajouter une demie cuillère de graisse de canard dans la poêle. Ajouter les cèpes et les rosés. Saler, poivrer et faire suer et revenir. Ajouter les trompettes et girolles réservées et faire revenir. Placer trois gousses d'ail coupées et les 2 tiers restants du persil dans le mouli-persil et mouliner sur les champignons. Faire revenir 5 minutes tout en remuant à l'aide de deux fourchettes. Placer hors feu et réserver. La cuisson des pommes de terre sarladaises. Allumer le four. Placer le thermostat au maximum. Dans un plat allant au four, Déposer les pommes de terres sarladaises. Enfourner et régler le thermostat sur 140°. Laisser cuire 10 mn. Verser les champignons dans un plat et les placer dans le four afin de les maintenir au chaud jusqu'au dressage des assiettes. Le dressage des assiettes. Découper le canard. Découper la farce en tranches d'1 ou 2 cm. Déposer le morceau de canard et la tranche de farce au milieu de l'assiette. Placer harmonieusement les pommes sarladaises et les champignons autour. Verser deux cuillères de sauce. Placer deux demies figues, deux quartiers de pomme, quelques gousses d'ail et servir. Au besoin, faire réchauffer quelques secondes au micro-ondes. Le reste de la sauce sera versé dans une saucière chaude et placée sur la table. Chacun se servira à sa guise. J'espère que la recette vous a plu et que cette page vous à été utile. Vous pouvez me contacter en cliquant ici
Unjeu TRASH avec des CARTES, des MOTS, de l’IMAGINATION et c’est tout !
Neuf 3 OEUFS SUR LA TETE D UN CANARD Réf 3770015340008 Un jeu TRASH avec des CARTES, des MOTS, de l’IMAGINATION et c’est tout ! 80 cartes Situation » 210 cartes Mots à Papa » 140 cartes Mots de merde » 2 cartes canard » Un livret de règles du jeu A partir de 18 ans 2-10 joueurs 30-120 minutes Gagnez 20 points de fidélité en achetant ce produit. Payez en 4X sans frais Livraison offerte à partir de 79€ d'achat Livraison prévue le 22/08/2022 Description Chaque canard joueur reçoit un total de 10 cartes dont 6 cartes Mot à Papa, 4 cartes Mot de merde, faces cachées et rangées de manière aléatoire. Les cartes ne peuvent être vues, changées ou classées. Chacun leur tour, les canards vont tirer une carte Situation, se lever et prendre la parole afin d’improviser le discours le plus drôle et/ou le plus convaincant, en plaçant un par un tous les mots présents sur leurs cartes. Vous aimerez aussi  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide Nouveau produit  Aperçu rapide  Aperçu rapide Nouveau produit  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide  Aperçu rapide Aprèsl'importation d'un canard en Europe, on pensait que les vieux drakes sécrétaient de la graisse ressemblant à du musc des excroissances sur leur tête. Mais les canards musqués modernes ne sentent pas. Il est peu probable que ces glandes se soient atrophiées pendant le séjour des canards musqués en Europe. Probablement, le nom vient soit de l'ancien nom des Accueil / Boutique en ligne / JEUX D'AMBIANCE / 3OEUFS SUR LA TÊTE D’UN CANARD Contactez-moi La boutique est en congés d’été. Nous serons de retour très bientôt dès le 18/08/2022. Merci de votre compréhension. 28,00€ A partir de 18 ans, de 3 à 10 joueurs, durée de jeu environ 40 minutes. Le jeu d’éloquence carrément TRASH, avec des CARTES, des MOTS, de l’IMAGINATION et c’est tout ! Bonne ambiance avec ce jeu 100% fabriqué en France ! Description Editeur / Distributeur Informations complémentaires Avis 0 Description A partir de 18 ans, de 3 à 10 joueurs, durée de jeu environ 40 minutes. Principe du jeu Chaque canard joueur reçoit un total de 10 cartes dont 6 cartes Mot à Papa, 4 cartes Mot de merde, faces cachées et rangées de manière aléatoire. Les cartes ne peuvent être vues, changées ou classées. Chacun leur tour, les canards vont tirer une carte Situation, se lever et prendre la parole afin d’improviser le discours le plus drôle et/ou le plus convaincant, en plaçant un par un tous les mots présents sur leurs cartes. Contenu 440 cartes, 1 règle de jeu. Editeur / Distributeur PIXIE GAMES Lancé en 2016, Pixie Games est un distributeur de jeux de société basé en France. Informations complémentaires Poids 0,750 kg Dimensions 7 × 10 × 16 cm Retrouvez les produits du magasin en vente dans la BOUTIQUE EN LIGNE. Vous ne trouvez pas votre article ? Il est peut-être en magasin et pas encore visible sur le site, contactez le magasin au 02 38 23 79 13 3œufs sur la tête d'un canard. à partir de 16,89 € 10. Remember (18344G) à partir de 10,80 € Détails du produit. Type de produit Jeu de société d'expression; Utilisation; Pour Enfant; Âge recommandé à partir de 6 ans; Nombre min. de joueurs 2; Nombre max. de joueurs 6 joueurs; Notes; Attention Ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans. Présence de petits éléments

Le canard est un oiseau aquatique. La femelle s'appelle la cane et le petit le caneton. Il existe différentes espèces de canards, pouvant appartenir à différents genres Anas, Aythya, Netta, etc.. Certains sont domestiques, d'autres sauvages avec parmi eux des migrateurs. La majorité sont herbivores. Les canards ont des pattes palmées et nagent très bien. La femelle peut avoir de 8 à 12 œufs par an. L' incubation dure environ 28 Sommaire 1 Différentes espèces de canard 2 Dans l'assiette 3 Expressions 4 Particularités 5 Voir aussi Notes et références Différentes espèces de canard[modifier modifier le wikicode] Voici quelques espèces de canards notables le canard colvert Anas platyrhynchos, canard de surface ; le fuligule morillon Aythya fuligula, canard plongeur ; le fuligule à dos blanc Aythya valisineria, canard d'Amérique du Nord ; la nette rousse Netta rufina, canard plongeur ; le canard mandarin Aix galericulata, canard forestier ; le canard branchu Aix sponsa, canard forestier d'Amérique du Nord ; le harle huppé Mergus serrator, canard piscivore ; le canard de barbarie, canard domestique. Dans l'assiette[modifier modifier le wikicode] Le canard est largement consommé, notamment le magret, les cuisses et le foie, particulièrement après gavage pour en faire du foie gras. Le canard à l'orange et le canard aux olives sont des recettes françaises très connues, qui se préparent en cocotte. Les œufs de cane sont comestibles, mais plus volumineux et plus gras que les œufs de poule. On recommande de les cuisiner en omelette. Expressions[modifier modifier le wikicode] Le mot canard est souvent utilisé pour des expressions de la langue française. Faire un froid de canard faire très froid, un froid intense, très vif, propice à la chasse au canard sauvage. Marcher comme un canard marcher les pointes des pieds vers l'extérieur. Cette expression vient d'une comparaison avec la démarche du canard, qui a certaines difficultés à marcher avec ses pattes palmées. Faire un canard faire une fausse note ou tremper un morceau de sucre dans de l'alcool ou du café. Cette expression, signifiant faire une fausse note vient du cri du canard qui est considéré comme pas très joli, peu harmonieux. Tremper un morceau de sucre dans de l'alcool ou du café vient du fait que le canard plonge sa tête dans l'eau pour se nourrir et manger les algues au fond de l'eau. On compare donc cette activité au fait de tremper un sucre dans un liquide. Acheter un canard acheter un journal ayant peu de valeur. Cette expression vient elle-même d'une autre expression peu utilisée de nos jours qui est bailler un canard à moitié » et qui signifie tromper » ou duper ». Cela a donc été utilisé pour un journal de peu de valeur, qui tromperait les gens. Ne pas casser trois pattes à un canard cela n'a rien d'extraordinaire, rien de remarquable. Particularités[modifier modifier le wikicode] La canard, pour se nettoyer la bouche, aspire l’eau et la recrache par les côtés de celle-ci. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Notes et références[modifier modifier le wikicode] ↑ Le canard. Mon Quotidien. n°4280. 5-6-7 février 2011 ↑ Canard de Bourbourg. Espaces naturels régionaux Nord-Pas-de-Calais. Page consultée le 6 mars 2009.

3Œufs sur la Tête d’un Canard, c’est un jeu d’improvisation pour adultes de plus de 18 ans qui savent rire (de tout). A partir d’une situation (pas toujours facile facile), chaque joueur devra composer à haute voix son histoire en utilisant au fur et à
Chaque canard joueur reçoit un total de 10 cartes dont 6 cartes Mot à Papa, 4 cartes Mot de merde, faces cachées et rangées de manière aléatoire. Les cartes ne peuvent être vues, changées ou classées. Chacun leur tour, les canards vont tirer une carte Situation, se lever et prendre la parole afin d’improviser le discours le plus drôle et/ou le plus convaincant, en plaçant un par un tous les mots présents sur leurs cartes. La vidéo de présentation
Ilsont une excellente vision, et comme leurs yeux sont sur les côtés de leur tête, ils ont un champ de vision de près de 340 degrés. En raison de la forme de leurs yeux, ils peuvent voir des objets de près et de loin, simultanément. Enfin, les canards peuvent voir en couleur ! VIII. Ils ne peuvent pas avoir froid aux pieds. Si vous avez déjà vu un canard se dandiner dans la
LE VILAIN PETIT CANARD. Que la campagne était belle ! On était au milieu de l’été ; les blés agitaient des épis d’un jaune magnifique, l’avoine était verte, et dans les prairies le foin s’élevait en monceaux odorants ; la cigogne se promenait sur ses longues jambes rouges, en bavardant de l’égyptien, langue qu’elle avait apprise de madame sa mère. Autour des champs et des prairies s’étendaient de grandes forêts coupées de lacs profonds. Oui vraiment, la campagne était bien belle. Les rayons du soleil éclairaient de tout leur éclat un vieux domaine entouré de larges fossés, et de grandes feuilles de bardane descendaient du mur jusques dans l’eau ; elles étaient si hautes que les petits enfants pouvaient se cacher dessous, et qu’au milieu d’elles on pouvait trouver une solitude aussi sauvage qu’au centre de la forêt. Dans une de ces retraites une cane avait établi son nid et couvait ses œufs ; il lui tardait bien de voir ses petits éclore. Elle ne recevait guère de visites ; car les autres aimaient mieux nager dans les fossés que de venir jusque sous les bardanes pour barboter avec elle. Enfin les œufs commencèrent à crever les uns après les autres ; on entendait pi-pip ; » c’étaient les petits canards qui vivaient et tendaient leur cou au dehors. Rap-rap, » dirent-ils ensuite en faisant tout le bruit qu’ils pouvaient. Ils regardaient de tous côtés sous les feuilles vertes, et la mère les laissa faire ; car le vert réjouit les yeux. Que le monde est grand ? dirent les petits nouveau-nés à l’endroit même où ils se trouvèrent au sortir de leur œuf. — Vous croyez donc que le monde finit là ? dit la mère. Oh ! non, il s’étend bien plus loin, de l’autre côté du jardin, jusque dans les champs du curé ; mais je n’y suis jamais allée. Êtes-vous tous là ? continua-t-elle en se levant. Non, le plus gros œuf n’a pas bougé Dieu ! que cela dure longtemps ! J’en ai assez. » Et elle se mit à couver, mais d’un air contrarié. Eh bien ! comment cela va-t-il ? dit une vieille cane qui était venue lui rendre visite. — Il n’y a plus que celui-là que j’ai toutes les peines du monde à faire crever. Regardez un peu les autres ne trouvez-vous pas que ce sont les plus gentils petits canards qu’on ait jamais vus ? ils ressemblent tous d’une manière étonnante à leur père ; mais le coquin ne vient pas même me voir. — Montrez-moi un peu cet œuf qui ne veut pas crever, dit la vieille. Ah ! vous pouvez me croire, c’est un œuf de dinde. Moi aussi j’ai été trompée une fois comme vous, et j’ai eu toute la peine possible avec le petit ; car tous ces êtres-là ont affreusement peur de l’eau. Je ne pouvais parvenir à l’y faire entrer. J’avais beau le happer et barboter devant lui, rien n’y faisait. Que je le regarde encore oui, c’est bien certainement un œuf de dinde. Laissez-le là, et apprenez plutôt aux autres enfants à nager. — Non, puisque j’ai déjà perdu tant de temps, je puis bien rester à couver un jour ou deux de plus, répondit la cane. — Comme vous voudrez, » répliqua la vieille ; elle s’en alla. Enfin le gros œuf creva. Pi-pip, » fit le petit, et il sortit. Comme il était grand et vilain ! La cane le regarda et dit Quel énorme caneton. Il ne ressemble à aucun de nous. Serait-ce vraiment un dindon ? ce sera facile à voir il faut qu’il aille à l’eau, quand je devrais l’y traîner. » Le lendemain, il faisait un temps magnifique le soleil rayonnait sur toutes les vertes bardanes ; la mère des canards se rendit avec toute sa famille au fossé. Platsh ! » et elle sauta dans l’eau. Rap-rap, » dit-elle ensuite, et chacun des petits plongea l’un après l’autre ; et l’eau se referma sur les têtes. Mais bientôt ils reparurent et nagèrent avec rapidité. Les jambes allaient toutes seules, et tous se réjouissaient dans l’eau, même le vilain grand caneton gris. Ce n’est pas un dindon, dit-elle. Comme il se sert habilement de ses jambes, et comme il se tient droit ! C’est mon enfant aussi il n’est pas si laid, lorsqu’on le regarde de près. Rap-rap ! Venez maintenant avec moi je vais vous faire faire votre entrée dans le monde et vous présenter dans la cour des canards. Seulement ne vous éloignez pas de moi, pour qu’on ne marche pas sur vous, et prenez bien garde au chat. » Ils entrèrent tous dans la cour des canards. Quel bruit on y faisait ! Deux familles s’y disputaient une tête d’anguille, et à la fin ce fut le chat qui l’emporta. Vous voyez comme les choses se passent dans le monde, » dit la cane en aiguisant son bec ; car elle aussi aurait bien voulu avoir la tête d’anguille. Maintenant, remuez les jambes, continua-t-elle ; tenez-vous bien ensemble et saluez le vieux canard là-bas. C’est le plus distingué de tous ceux qui se trouvent ici. Il est de race espagnole, c’est pour cela qu’il est si gros, et remarquez bien ce ruban rouge autour de sa jambe c’est quelque chose de magnifique, et la plus grande distinction qu’on puisse accorder à un canard. Cela signifie qu’on ne veut pas le perdre, et qu’il doit être remarqué par les animaux comme par les hommes. Allons, tenez-vous bien ; non, ne mettez pas les pieds en dedans un caneton bien élevé écarte les pieds avec soin ; regardez comme je les mets en dehors. Inclinez-vous et dites Rap ! » Ils obéirent, et les autres canards qui les entouraient les regardaient et disaient tout haut Voyez un peu ; en voilà encore d’autres, comme si nous n’étions pas déjà assez. Fi, fi donc ! Qu’est-ce que ce canet-là ? Nous n’en voulons pas. » Et aussitôt un grand canard vola de son côté, se jeta sur lui et le mordit au cou. Laissez-le donc, dit la mère, il ne fait de mal à personne. — D’accord ; mais il est si grand et si drôle, dit l’agresseur, qu’il a besoin d’être battu. — Vous avez là de beaux enfants, la mère, dit le vieux canard au ruban rouge. Ils sont tous gentils, excepté celui-là ; il n’est pas bien venu je voudrais que vous pussiez le refaire. — C’est impossible, dit la mère cane. Il n’est pas beau, c’est vrai ; mais il a un si bon caractère ! et il nage dans la perfection oui, j’oserais même dire mieux que tous les autres. Je pense qu’il grandira joliment et qu’avec le temps il se formera. Il est resté trop longtemps dans l’œuf, et c’est pourquoi il n’est pas très-bien fait. » Tandis qu’elle parlait ainsi, elle le tirait doucement par le cou, et lissait son plumage. Du reste, c’est un canard, et la beauté ne lui importe pas tant. Je crois qu’il deviendra fort et qu’il fera son chemin dans le monde. Enfin, les autres sont gentils ; maintenant, mes enfants, faites comme si vous étiez à la maison et si vous trouvez une tête d’anguille, apportez-la-moi. » Et ils firent comme s’ils étaient à la maison. Mais le pauvre canet qui était sorti du dernier œuf fut, pour sa laideur, mordu, poussé et bafoué, non-seulement par les canards, mais aussi par les poulets. Il est trop grand, » disaient-ils tous, et le coq d’Inde qui était venu au monde avec des éperons et qui se croyait empereur, se gonfla comme un bâtiment toutes voiles dehors, et marcha droit sur lui en grande fureur et rouge jusqu’aux yeux. Le pauvre canet ne savait s’il devait s’arrêter ou marcher il eut bien du chagrin d’être si laid et d’être bafoué par tous les canards de la cour. Voilà ce qui se passa dès le premier jour, et les choses allèrent toujours de pis en pis. Le pauvre canet fut chassé de partout ses sœurs mêmes étaient méchantes avec lui et répétaient continuellement Que ce serait bien fait si le chat t’emportait, vilaine créature ! » Et la mère disait Je voudrais que tu fusses bien loin. » Les canards le mordaient, les poulets le battaient, et la bonne qui donnait à manger aux bêtes le repoussait du pied. Alors il se sauva et prit son vol par-dessus la haie. Les petits oiseaux dans les buissons s’envolèrent de frayeur. Et tout cela, parce que je suis vilain, » pensa le caneton. Il ferma les yeux et continua son chemin. Il arriva ainsi au grand marécage qu’habitaient les canards sauvages. Il s’y coucha pendant la nuit, bien triste et bien fatigué. Le lendemain, lorsque les canards sauvages se levèrent, ils aperçurent leur nouveau camarade. Qu’est-ce que c’est que cela ? » dirent-ils le canet se tourna de tous côtés et salua avec toute la grâce possible. Tu peux te flatter d’être énormément laid ! dirent les canards sauvages ; mais cela nous est égal, pourvu que tu n’épouses personne de notre famille. » Le malheureux ! est-ce qu’il pensait à se marier, lui qui ne demandait que la permission de coucher dans les roseaux et de boire de l’eau du marécage ? Il passa ainsi deux journées. Alors arrivèrent dans cet endroit deux jars sauvages. Ils n’avaient pas encore beaucoup vécu ; aussi étaient-ils très-insolents. Écoute, camarade, dirent ces nouveaux venus ; tu es si vilain que nous serions contents de t’avoir avec nous. Veux-tu nous accompagner et devenir un oiseau de passage ? Ici tout près, dans l’autre marécage, il y a des oies sauvages charmantes, presque toutes demoiselles, et qui savent bien chanter. Qui sait si tu n’y trouverais pas le bonheur, malgré ta laideur affreuse ! » Tout à coup on entendit pif, paf ! » et les deux jars sauvages tombèrent morts dans les roseaux, et l’eau devint rouge comme du sang. Pif, paf ! » et des troupes d’oies sauvages s’envolèrent des roseaux. Et on entendit encore des coups de fusil. C’était une grande chasse ; les chasseurs s’étaient couchés tout autour du marais ; quelques-uns s’étaient même postés sur des branches d’arbres qui s’avançaient au-dessus des joncs. Une vapeur bleue semblable à de petite nuages sortait des arbres sombres et s’étendait sur l’eau ; puis les chiens arrivèrent au marécage platsh, platsh ; » et les joncs et les roseaux se courbaient de tous côtés. Quelle épouvante pour le pauvre caneton ! il plia la tête pour la cacher sous son aile ; mais en même temps il aperçut devant lui un grand chien terrible sa langue pendait hors de sa gueule, et ses yeux farouches étincelaient de cruauté. Le chien tourna la gueule vers le caneton, lui montra ses dents pointues et, platsh, platsh, » il alla plus loin sans le toucher. Dieu merci ! soupira le canard ; je suis si vilain que le chien lui-même dédaigne de me mordre ! » Et il resta ainsi en silence, pendant que le plomb sifflait à travers les joncs et que les coups de fusil se succédaient sans relâche. Vers la fin de la journée seulement, le bruit cessa ; mais le pauvre petit n’osa pas encore se lever. Il attendit quelques heures, regarda autour de lui, et se sauva du marais aussi vite qu’il put. Il passa au-dessus des champs et des prairies ; une tempête furieuse l’empêcha d’avancer. Sur le soir, il arriva à une misérable cabane de paysan, si vieille et si ruinée qu’elle ne savait pas de quel côté tomber aussi restait-elle debout. La tempête soufflait si fort autour du caneton qu’il fut obligé de s’arrêter et de s’accrocher à la cabane tout allait de mal en pis. Alors il remarqua qu’une porte avait quitté ses gonds et lui permettait, par une petite ouverture, de pénétrer dans l’intérieur c’est ce qu’il fit. Là demeurait une vieille femme avec son matou et avec sa poule ; et le matou, qu’elle appelait son petit-fils, savait arrondir le dos et filer son rouet il savait même lancer des étincelles, pourvu qu’on lui frottât convenablement le dos à rebrousse-poil. La poule avait des jambes fort courtes, ce qui lui avait valu le nom de Courte-Jambe. Elle pondait des œufs excellents, et la bonne femme l’aimait comme une fille. Le lendemain on s’aperçut de la présence du caneton étranger. Le matou commença à gronder, et la poule à glousser. Qu’y a-t-il ? » dit la femme en regardant autour d’elle. Mais, comme elle avait la vue basse, elle crut que c’était une grosse cane qui s’était égarée. Voilà une bonne prise, dit-elle j’aurai maintenant des œufs de cane. Pourvu que ce ne soit pas un canard ! Enfin, nous verrons. » Elle attendit pendant trois semaines ; mais les œufs ne vinrent pas. Dans cette maison, le matou était le maître et la poule la maîtresse ; aussi ils avaient l’habitude de dire Nous et le monde ; » car ils croyaient faire à eux seuls la moitié et même la meilleure moitié du monde. Le caneton se permit de penser que l’on pouvait avoir un autre avis ; mais cela fâcha la poule. Sais-tu pondre des œufs ? demanda-t-elle. — Non. — Eh bien ! alors, tu auras la bonté de te taire. » Et le matou le questionna à son tour Sais-tu faire le gros dos ? sais-tu filer ton rouet et faire jaillir des étincelles ? — Non. — Alors tu n’as pas le droit d’exprimer une opinion, quand les gens raisonnables causent ensemble. » Et le caneton se coucha tristement dans un coin ; mais tout à coup un air vif et la lumière du soleil pénétrèrent dans la chambre, et cela lui donna une si grande envie de nager dans l’eau qu’il ne put s’empêcher d’en parler à la poule. Qu’est-ce donc ? dit-elle. Tu n’as rien à faire, et voilà qu’il te prend des fantaisies. Ponds des œufs ou fais ron-ron, et ces caprices te passeront. — C’est pourtant bien joli de nager sur l’eau, dit le petit canard ; quel bonheur de la sentir se refermer sur sa tête et de plonger jusqu’au fond ! — Ce doit être un grand plaisir, en effet ! répondit la poule. Je crois que tu es devenu fou. Demande un peu à Minet, qui est l’être le plus raisonnable que je connaisse, s’il aime à nager ou à plonger dans l’eau. Demande même à notre vieille maîtresse personne dans le monde n’est plus expérimenté ; crois-tu qu’elle ait envie de nager et de sentir l’eau se refermer sur sa tête ? — Vous ne me comprenez pas. — Nous ne te comprenons pas ? mais qui te comprendrait donc ? Te croirais-tu plus instruit que Minet et notre maîtresse ? — Je ne veux pas parler de moi. — Ne t’en fais pas accroire, enfant, mais remercie plutôt le créateur de tout le bien dont il t’a comblé. Tu es arrivé dans une chambre bien chaude, tu as trouvé une société dont tu pourrais profiter, et tu te mets à raisonner jusqu’à te rendre insupportable. Ce n’est vraiment pas un plaisir de vivre avec toi. Crois-moi, je te veux du bien ; je te dis sans doute des choses désagréables ; mais c’est à cela que l’on reconnaît ses véritables amis. Suis mes conseils, et tâche de pondre des œufs ou de faire ron-ron. — Je crois qu’il me sera plus avantageux de faire mon tour dans le monde, répondit le canard. — Comme tu voudras, » dit le poulet. Et le canard s’en alla nager et se plonger dans l’eau ; mais tous les animaux le méprisèrent à cause de sa laideur. L’automne arriva, les feuilles de la forêt devinrent jaunes et brunes le vent les saisit et les fit voltiger. En haut, dans les airs, il faisait bien froid ; des nuages lourds pendaient, chargés de grêle et de neige. Sur la haie le corbeau croassait tant il était gelé rien que d’y penser, on grelottait. Le pauvre caneton n’était, en vérité, pas à son aise. Un soir que le soleil se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des buissons ; le canet n’en avait jamais vu de semblables ils étaient d’une blancheur éblouissante, ils avaient le cou long et souple. C’étaient des cygnes. Le son de leur voix était tout particulier ils étendirent leurs longues ailes éclatantes pour aller loin de cette contrée chercher dans les pays chauds des lacs toujours ouverts. Ils montaient si haut, si haut, que le vilain petit canard en était étrangement affecté ; il tourna dans l’eau comme une roue, il dressa le cou et le tendit en l’air vers les cygnes voyageurs, et poussa un cri si perçant et si singulier qu’il se fit peur à lui-même. Il lui était impossible d’oublier ces oiseaux magnifiques et heureux ; aussitôt qu’il cessa de les apercevoir, il plongea jusqu’au fond, et, lorsqu’il remonta à la surface, il était comme hors de lui. Il ne savait comment s’appelaient ces oiseaux, ni où ils allaient ; mais cependant il les aimait comme il n’avait encore aimé personne. Il n’en était pas jaloux ; car comment aurait-il pu avoir l’idée de souhaiter pour lui-même une grâce si parfaite ? Il aurait été trop heureux, si les canards avaient consenti à le supporter, le pauvre être si vilain ! Et l’hiver devint bien froid, bien froid ; le caneton nageait toujours à la surface de l’eau pour l’empêcher de se prendre tout à fait ; mais chaque nuit le trou dans lequel il nageait se rétrécissait davantage. Il gelait si fort qu’on entendait la glace craquer ; le canet était obligé d’agiter continuellement les jambes pour que le trou ne se fermât pas autour de lui. Mais enfin il se sentit épuisé de fatigue ; il ne remuait plus et fut saisi par la glace. Le lendemain matin, un paysan vint sur le bord et vit ce qui se passait ; il s’avança, rompit la glace et emporta le canard chez lui pour le donner à sa femme. Là, il revint à la vie. Les enfants voulurent jouer avec lui ; mais le caneton, persuadé qu’ils allaient lui faire du mal, se jeta de peur au milieu du pot au lait, si bien que le lait rejaillit dans la chambre. La femme frappa ses mains l’une contre l’autre de colère, et lui, tout effrayé, se réfugia dans la baratte, et de là dans la huche à farine, puis de là prit son vol au dehors. Dieu ! quel spectacle ! la femme criait, courait après lui, et voulait le battre avec les pincettes ; les enfants s’élancèrent sur le tas de fumier pour attraper le caneton. Ils riaient et poussaient des cris ce fut un grand bonheur pour lui d’avoir trouvé la porte ouverte et de pouvoir ensuite se glisser entre des branches, dans la neige ; il s’y blottit tout épuisé. Il serait trop triste de raconter toute sa misère et toutes les souffrances qu’il eut à supporter pendant cet hiver rigoureux. Il était couché dans le marécage entre les joncs, lorsqu’un jour le soleil commença à reprendre son éclat et sa chaleur. Les alouettes chantaient. Il faisait un printemps délicieux. Alors tout à coup le caneton put se confier à ses ailes, qui battaient l’air avec plus de vigueur qu’autrefois, assez fortes pour le transporter au loin. Et bientôt il se trouva dans un grand jardin où les pommiers étaient en pleine floraison, où le sureau répandait son parfum et penchait ses longues branches vertes jusqu’aux fossés. Comme tout était beau dans cet endroit ! Comme tout respirait le printemps ! Et des profondeurs du bois sortirent trois cygnes blancs et magnifiques. Ils battaient des ailes et nagèrent sur l’eau. Le canet connaissait ces beaux oiseaux il fut saisi d’une tristesse indicible. Je veux aller les trouver, ces oiseaux royaux ; ils me tueront, pour avoir osé, moi, si vilain, m’approcher d’eux ; mais cela m’est égal ; mieux vaut être tué par eux que d’être mordu par les canards, battu par les poules, poussé du pied par la fille de basse-cour, et que de souffrir les misères de l’hiver. » Il s’élança dans l’eau et nagea à la rencontre des cygnes. Ceux-ci l’aperçurent et se précipitèrent vers lui les plumes soulevées. Tuez-moi, » dit le pauvre animal ; et, penchant la tête vers la surface de l’eau, il attendait la mort. Mais que vit-il dans l’eau transparente ? Il vit sa propre image au-dessous de lui ce n’était plus un oiseau mal fait, d’un gris noir, vilain et dégoûtant, il était lui-même un cygne ! Il n’y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorsqu’on sort d’un œuf de cygne. Maintenant il se sentait heureux de toutes ses souffrances et de tous ses chagrins ; maintenant pour la première fois il goûtait tout son bonheur en voyant la magnificence qui l’entourait, et les grands cygnes nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec. De petits enfants vinrent au jardin et jetèrent du pain et du grain dans l’eau, et le plus petit d’entre eux s’écria En voilà un nouveau ! » et les autres enfants poussèrent des cris de joie Oui, oui ! c’est vrai ; il y en a encore un nouveau. » Et ils dansaient sur les bords, puis battaient des mains ; et ils coururent à leur père et à leur mère, et revinrent encore jeter du pain et du gâteau, et ils dirent tous Le nouveau est le plus beau ! Qu’il est jeune ! qu’il est superbe ! » Et les vieux cygnes s’inclinèrent devant lui. Alors, il se sentit honteux, et cacha sa tête sous son aile ; il ne savait comment se tenir, car c’était pour lui trop de bonheur. Mais il n’était pas fier. Un bon cœur ne le devient jamais. Il songeait à la manière dont il avait été persécuté et insulté partout, et voilà qu’il les entendait tous dire qu’il était le plus beau de tous ces beaux oiseaux ! Et le sureau même inclinait ses branches vers lui, et le soleil répandait une lumière si chaude et si bienfaisante ! Alors ses plumes se gonflèrent, son cou élancé se dressa, et il s’écria de tout son cœur Comment aurais-je pu rêver tant de bonheur, pendant que je n’étais qu’un vilain petit canard. »
nxCoP.
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